The Forest
6.6
The Forest

Jeu de SKS Games et Endnight Games Ltd (2018PC)

L'ARRIVEE


Un sifflement aiguë dans mes oreilles.


Une substance tiède et poisseuse me baigne, alors que mon visage tuméfié repose sur une moquette irritante.


Peu à peu, je reprend mes esprits. Un bruissement doux et irréel s'agite autour de moi. Je réalise un effort intense et parvient à ouvrir mes yeux pour découvrir une scène navrante.


Dans la cabine, tout est détruit. A quelques mètres de moi la carlingue est rompue, laissant apercevoir une forêt dense. Un peu plus près, le cadavre de l’hôtesse atrocement mutilé par une hache de secours plantée en travers de son ventre. Elle avait servi les boissons fraîches quelques instants avant le drame, et j'avais apprécié son visage et sa voix aimables.
Alors que le bruissement s'intensifie, une légère brise vient caresser ma figure couverte de sang séché. Agité par un frisson je me redresse péniblement. J'ai froid, faim et soif. Je récupère dans le fatras de la cabine quelques plateaux-repas renversés et des canettes de soda, que je m'empresse d'avaler. Le tiraillement dans mon ventre s'apaise, et je peux alors constater un fait étrange : l'avion comptait d'autres passagers, et l'épave est déserte. Je ne trouve aucune trace des autres, hormis le triste cadavre de l'hôtesse. Où sont-ils ? L'idée me vient qu'ils s'en sont probablement tous sortis et qu'ils m'ont laissé ici en me croyant mort. Mon fils. Timmy était avec moi. Est-ce qu'ils l'ont emmené ? Croit-il que son père est mort ? Je décide de m'extraire de mon cercueil d'acier et touche enfin le sol. Combien de temps ai-je été inconscient ? J'imagine que quelques heures au plus ont dû s'écouler, car les secours ne sont pas encore arrivés. Autour de moi, une immense forêt s'agite au gré du vent.


Tout à coup, j'entends un bruit mat et violent. Encore hébété, je reste là, debout au milieu des valises qui se sont échappées de la soute éventrée. Je distingue un mouvement derrière des buissons et je vois la silhouette d'un homme voûté qui s'affaire sur quelque chose au sol.



  • Hé ! Vous étiez dans l'avion ?!


Le corps semble se figer. Instantanément je fais de même, crispé dans une attente angoissante. Et si cet homme était hostile ? Je n'ai aucune raison de le penser. Néanmoins une menace latente émane de la forêt et je me sens oppressé.
Le corps se redresse et je vois émerger des plantes un homme au faciès marqué par des entailles, ses cheveux collés sur son crâne par ce qui semble être du sang. Je le reconnais : je l'avais croisé en accompagnant Timmy aux toilettes.



  • Excusez moi, je pensais que vous étiez mort ! Si j'avais su, je vous aurais déjà sorti de là ! me dit-il.


Son accent si particulier m'évoque le sirop d'érable, la poutine et le hockey sur glace.Rassuré, je m'approche de lui.



  • Où sont partis les autres ? Vous avez vu mon fils ? Vous savez, le garçon de dix ans qui vous a marché sur le pied dans l'avion ?

  • Non. Je croyais être seul jusqu'à ce que vous sortiez de là. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

  • L'avion a explosé en vol, je crois. J'ai vu la carlingue se rompre et ...


A mesure que j'explique, je me remémore les images terribles ayant précédé le crash. Tout d'abord la détonation. Puis la descente brutale, presque instantanée. Les gens qui n'étaient pas attachés et qui s'écrasent contre le plafond. La brèche, le fuselage fendu en deux. Les quelques malheureuses personnes aspirées à l'extérieur. Puis cette mer d'un vert sombre et épais. Les arbres qui s'approchent à toute vitesse. Et enfin le néant.



  • Depuis combien de temps êtes-vous là ?

  • Je ne me suis réveillé qu'il y a quelques minutes, dit-il.

  • Nous ne pouvons pas rester ici. En pleine forêt les secours auront du mal à retrouver le site du crash, nous devrions trouver un endroit plus dégagé.

  • Ça me paraît censé. Au fait, vous vous appelez comment ?

  • Bobby Maxwell. Et vous ?

  • Adrian. Adrian Montfleury.


Je sens que je peux avoir confiance en cet homme. Nous récupérons le contenu des quelques valises déjà ouvertes, et nous en ouvrons d'autres à l'aide de la hache récupérée sur l'hôtesse. J'avais réprimé un haut-le-coeur lorsqu'il avait arraché la lame du cadavre de la jeune femme, mais il m'avait expliqué que nous ne pouvions pas nous permettre de nous aventurer à travers les bois sans rien pour nous défendre. Il avait ajouté que nous serions bien contents d'avoir une hache si nous devions construire un abri. Pour ma part j'espérais sincèrement que nous n'en aurions pas besoin.



  • Un sacré vol, hein ?
    Adrian tentait de briser le silence pesant de la forêt. Avait-il peur, comme moi ?

  • Ouais. A l'heure qu'il est je devrais déjà être à Montréal. J'emmenais Timmy voir sa mère. Et vous ?

  • Je retournais dans ma famille pour les vacances de fin d'année. Habituellement je suis cuistot à Marseille. Autant vous dire que le climat change du tout au tout ! J'espère que les secours traîneront pas à venir nous chercher, il peut faire sacrément froid par ici.

  • Ah, vous savez où nous sommes ? demandais-je au cuisinier canadien.

  • On doit se trouver quelque part au large du Labrador. On était presque arrivés à destination, alors j'imagine que l'avion est tombé pas très loin des côtes du Canada.


En observant la flore avoisinante je constate qu'effectivement nous devons nous trouver dans la région décrite par Adrian. Et je comprend désormais à quel point nous pouvons être les victimes du froid.



  • Dites, vous avez parlé des secours tout à l'heure. Comment vous pouvez être sûr qu'ils savent où on est ?

  • Les avions ont des équipements pour ça. Des transpondeurs, je crois, et des balises GPS. Et puis les radars ont dû nous voir disparaître de leurs écrans. Avec tout ça ils devraient être capables de nous localiser.
    Dans les séries et les films, ça se passe toujours comme ça.

  • Vous croyez que les pilotes ont eu le temps d'activer tout ça ? dit-il.

  • J'imagine que oui.

  • J'aimerais qu'on retrouve les pilotes. Pour s'assurer que les balises sont bien actives.
    Maintenant j'en suis sûr : Adrian a aussi peur que moi.

  • On devrait retrouver le cockpit, dis-je.


Nous retournons à proximité de l'épave. Manifestement le cockpit n'est pas dans les environs immédiats, ce qui n'a rien d'étonnant compte tenu de l'altitude et de la vitesse à laquelle l'avion s'est brisé. Nous partons en suivant la direction indiquée par la queue de l'appareil, imaginant que le nez de l'avion est tombé plus tôt. Alors que nous nous enfonçons dans le sous-bois, une structure étrange se profile derrière un tronc. Intrigué, je m'en approche et retiens un cri d'horreur alors que mes jambes menacent de me trahir. Sur un poteau effilé et planté dans l'humus, le corps éviscéré et décapité de l'un des passagers de notre vol est empalé dans une position grotesque. La tête est plantée au sommet du poteau, comme si le tortionnaire responsable de cette boucherie s'en était amusé. Le visage du malheureux est figé en une expression de terreur. J'appelle Adrian, qui semble aussi choqué que moi. Sans mot dire nous nous éloignons à toutes jambes de ce totem morbide. Nous ne sommes pas seuls ici. Est-ce l'oeuvre d'un malade vivant isolé dans cette forêt ? D'un passager tellement bouleversé par l'accident qu'il a sombré dans la folie ? Je suis rassuré de voir la hache entre les mains d'Adrian. Je ramasse une branche qui me semble suffisamment lourde pour blesser quelqu'un et la serre entre mes mains comme une lance. Si ce porc nous attaque, il aura affaire à forte partie.


Nous reprenons notre chemin en silence, et débouchons sur une sorte de lac marécageux. Au centre de l'un des îlots une forme oblongue et brillante attire notre attention : le cockpit. Nous traversons l'eau peu profonde et découvrons sans grand étonnement le contenu de la cabine. Le pilote et son copilote sont tout les deux morts, blessés en de nombreux endroits. Tout semble détruit ou inactif. Les balises ne fonctionnent pas, les secours ne viendront pas. Malheureusement nous n'avons plus rien à faire ici. Nous récupérons quelques pièces électroniques mais sans grandes convictions. Je trouve un pistolet de détresse et quelques fusées éclairantes qui pourrons peut-être nous permettre d'attirer l'attention de sauveteurs.


Alors que nous en ressortons je me fige et Adrian me rentre dedans sans comprendre. Crispé par une nouvelle terreur, je vois se dessiner sur la crête d'une colline proche une succession de trois silhouettes grises à la démarche lente. L'une d'elle semble armée d'une lance, et une autre possède les contours d'une femme. Mon instinct me souffle de rester immobile, de ne surtout pas attirer leur attention. Adrian s'agite derrière moi et s'impatiente, ne comprenant pas mon attitude.



  • Bobby ! Qu'est-ce que vous foutez ? Bougez-vous de là, laissez moi sortir !


Alors qu'il parvient à s'extirper du cockpit malgré moi il s'immobilise à son tour. Nous fixons les trois formes à quelques centaines de mètres de nous. Le bruit que nous avons fait en examinant le cockpit et la voix d'Adrian ont dû attirer leur attention car ils se sont figés à leur tour, et semblent regarder dans notre direction. Le temps semble suspendu, seules les rides sur l'eau et le mouvement des arbres m'indiquent que les secondes s'égrainent. Mes mains sont moites sur mon bâton et mon souffle s'est coupé. Je souhaite être le plus discret possible mais plus je retiens mon souffle plus je m'étouffe, ce qui me fais respirer encore plus fort.


Subitement l'une des silhouettes se redresse et un hurlement atroce déchire l'air, un hurlement si puissant et déformé qu'aucune gorge humaine ne pourrait le produire. Aussitôt les trois corps se baissent et s'élancent en une course effrénée à une vitesse surhumaine, se soustrayant à nos regards pour disparaître dans les bois.


LE SOIR


Nous nous sommes établis pour la nuit sur la plage, a proximité de conteneurs échoués. Depuis que nous avons vu les créatures au lac, nous ne voulons plus rester dans la forêt. Les parois en tôle des conteneurs nous offrent un abri solide et aisément défendable si le besoin s'en fait sentir. Plus le temps passe et plus j'ai la certitude que nous sommes sur une île, sans échappatoire. Nous devons espérer que les secours viendront. En attendant nous avons pris le parti de nous installer de la manière la plus durable et efficace possible. Impossible de savoir quand nous serons sauvés. Adrian a établi un feu de camp qui nous réchauffera pour la nuit tandis que je tuais quelques varans pour nous nourrir. La nuit sera longue car nous sommes trop angoissés pour dormir. Heureusement le feu nous réconfortera et nous empêchera de mourir de froid.


DEUXIEME JOUR


C'était une énorme erreur. Nous nous sommes crus en sécurité mais le feu les a attirés. Cinq de ces humanoïdes atroces sont venus nous chercher pendant la nuit, probablement attirés par la lumière du feu. Nous avons vu leurs corps gris et sales, couverts de sang ou d'autres choses encore, briller sous l'éclairage timide du foyer. Parmi eux certains étaient armés. D'autres étaient des femmes, leurs seins crasseux exhibés. Tous sont nus. Certains arborent des décorations et des bijoux horribles, faits d'ossements ou de crânes.
Adrian a voulu les éloigner en leur jetant une petite pierre ; cela n'a fait que les exciter. Ils se sont jetés sur nous et nous avons été contraints de riposter. Ces créatures cherchaient à nous tuer. Nous sommes parvenus à les massacrer et j'ai pu récupérer l'une de leurs lances, plus efficaces que mon bâton. Les cadavres gisent autour de notre feu. Lorsque nous les avons compté ce matin, j'ai constaté que l'un d'eux avait dû se relever et s'enfuir pendant la nuit. J'espère qu'il aura compris que nous ne sommes pas le genre de personnes qui acceptent de mourir sans combattre.


SIXIEME JOUR


Cela fait maintenant six jours que nous sommes coincés ici. Nous avons érigé quelques défenses à l'aide du bois coupé dans la forêt proche. Chaque nuit ils reviennent, plus nombreux. Ce matin, alors que je partais couper du bois, un hurlement terrible a retentit sur la pente qui surplombe notre campement. Tétanisé pendant quelques secondes, j'ai fini par découvrir que la source de ce cri est une anfractuosité entre deux rochers, à vingt mètres tout au plus du foyer. Je craint que les indigènes ne jaillissent de cette caverne à la nuit tombée. Adrian a décidé d'en avoir le cœur net et a voulu s'engouffrer dans la faille, et je l'ai suivi. A peine entrés, cernés par une obscurité intense, un nouveau cri a retentit. Puissant, déchirant et terriblement proche. Nous somme ressortis aussitôt, prenant nos jambes à notre cou comme deux lapins effrayés. Nous ne retournerons pas de sitôt dans cette grotte.


HUITIEME JOUR


Nous sommes des monstres. Après une énième attaque des indigènes Adrian a commencé à démembrer leurs cadavres à coup de hache, puis il s'est servis des morceaux pour construire un totem immonde à l'attention de nos assaillants. "Pour les démoraliser", m'a-t-il dit. Je me suis prit au jeu et ai contribué à ériger un second totem. Sur le moment j'étais submergé par la colère et la haine. Je suis maintenant dégoûté de moi-même.


NEUVIEME JOUR


Cette île fait de nous des hommes atroces. Aujourd'hui la nourriture a manqué malgré le fumoir sur lequel nous avons l'habitude de laisser nos viandes et nos poissons sécher. J'ai arraché une jambe à l'un des cadavres innombrables dont nous disposons, puis je l'ai rôtie sur le feu. L'odeur n'était pas si désagréable et à vrai dire, le goût n'était pas déplaisant non plus. Je suis un cannibale. Adrian ne le sait pas encore, il ne m'a pas vu. J'espère qu'il ne le saura jamais. Peut-être a-t-il déjà consommé la chair des indigènes ?


DOUZIEME JOUR


Tout est perdu. Nous avons été attaqués par des abominations indescriptibles, amas de membres humains en mouvement sur des corps charnus et musclés, insensés. Ces horreurs ont réduit à néant nos installations. Elles ont détruit la cabane, le fumoir, les murs d'enceinte, tout. Je suis parvenu à brûler une de ces saloperies à l'aide d'un cocktail molotov fabriqué à partir des mignonnettes d'alcool récupérées dans l'avion. Pendant que je les contenait Adrian a pu terminer le radeau que nous construisions depuis plusieurs jours. Nous nous sommes échappés d'extrême justesse sur la mer, livrant les restes du campement à la colère des abominations. L'une d'elles à essayé de nous poursuivre dans l'eau et j'ai cru un instant qu'elle en serait capable, mais elle a fait demi-tour.


Nous pourrions essayer de quitter l'île à l'aide du radeau, mais ce ne serait que pure folie : les vagues de la haute mer briseraient notre radeau en quelques assauts, et nous n'avons pas pu embarquer suffisamment de provisions pour tenir. Nous ne pouvons manifestement pas revenir à notre camp initial, qui est compromis. Aussi allons-nous poursuivre en longeant la côte. Avec de la chance, nous trouverons un nouveau lieu où nous établir.


...


Nous avons trouvé l'épave d'un voilier. Coincé sur les roches côtières et éventré, nous ne pourrons pas nous en servir pour quitter cette île infecte. Nous avons en revanche pu récupérer de précieux cordages, après quoi nous nous sommes introduits dans la cabine. Elle comportait de nombreux objets dont de l'alcool en grandes quantités et de la nourriture. Un lecteur cassette s'y trouvait aussi, accompagné d'une cassette audio. De l'autre côté de la cuisine, un vieux cadavre nous attendait patiemment en position fœtale sur son lit. A proximité, une photo en noir et blanc représentait l'une des abominations ayant détruit notre campement.


TREIZIEME JOUR


Cela fait 13 jours que nous sommes sur l'île. Je suis de moins en moins terrifié par les autochtones. La violence est devenue si banale et quotidienne que je m'y suis accoutumé. Je n'ai plus d'espoirs de revoir Timmy en vie, ni les autres passagers. J'espère tout au plus découvrir ce qui leur est arrivé, aussi répugnant cela puisse-t-il être. Peut-être tenterons-nous prochainement de reprendre notre campement avec Adrian. Nous punirons l'audace de ces monstres. Je forme depuis peu le projet d'une expédition punitive dans l'un de leurs villages ou l'une des grottes. Je veux les massacrer. Je suis devenu plus sauvage que les sauvages. Ma seule crainte concerne Adrian. Je ne sais pour combien de temps encore nous pourrons nous accorder. Qui tuera l'autre ? Qui mangera l'autre ?


Bobby Maxwell

BobbyMcCouille
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le 24 déc. 2015

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