Entré dans un véritable enfer de développement pendant des année, la sortie de The last guardian a finalement été précipité par Sony, qui le vendait à un prix abordable. Et ça se sent.
Car si Ico et Shadow of the Colossus étaient deux grands jeux (surtout le second d'ailleurs), The last guardian peine à atteindre ce niveau. On y contrôle un enfant, qui se réveille à côté d'une énorme créature qu'il nommera Trico. Et les deux vont s'entraider pour retrouver le village de l'enfant. Le jeu fait tout pour développer la relation entre Trico et l'enfant. Aprés les combats, il faudra par exemple retirer les pieux qu'il a dans le corps, on peut le caresser, ou encore lui amener à manger pour le remettre sur pieds de temps en temps. Et le travail sur la créature est indéniable. Dommage alors que tout ne soit pas à la hauteur.
Ainsi les animations entre Trico et l'enfant ne sont pas coordonnées, les décors semblent trop petit, Trico ne réagit pas toujours aux ordres (et arrêtons de dire que n'importe quel animal réagirait de la sorte, il s'agit clairement de problémes de programmations !) et seule la relative briéveté de l'aventure (une dizaine d'heures), empêche parfois de jeter sa manette contre les murs. Malgré tout, une fois fini, on en retient une belle aventure, mais qu'on ne refera pas...