The Last of Us, un jeu qui aura fait parler de lui, et ce, à tous les niveaux. Le genre de jeu qu'on aime pointer du doigt et descendre, provoquant une satisfaction chez les détracteurs. C'est comme pour tout, quand quelque chose fait l’unanimité, il y a et aura toujours des personnes prêtes à tacler, à trouver toutes les raisons du monde afin de le ou de la destituer de toute réussite, trouvant que tout le bruit fait autour est idiot, incohérent et injustifié, je suppose que l'être humain est de cette nature et qu'on arrivera jamais à changer les gens. Que Last of Us n'ait pas plu est une chose, mais le qualifier comme étant une mauvaise expérience, un jeu catastrophique et lui attribuer des 1, des 2, des 3, des 4, cela me paraît complètement absurde, à moins de vouloir se la jouer 'seul contre tous' et avancer des arguments totalement fallacieux et n'ayant aucune cohérence (de toutes les façons, vous le verrez, y a des gens qui arrivent à trouver le fait de 'prendre des idées' ou 'faire des clins d’œil' comme étant un défaut majeur du titre, quand on tombe à ce niveau-là d'argumentation, ne cherchez pas, la critique n'est pas à lire) est tout sauf crédible. Ce jeu n'est pas entrain de créer de règle propre au conformisme de groupe alors je ne parviens pas à saisir le comportement de certains qui vont jusqu'à narguer les autres consommateurs, joueurs, en essayant de les faire passer des moutons qui répondent clairement présents et juste ici pour acheter. Si une très grande partie des joueurs a adoré ce jeu, ce n'est pas pour rien, pareillement, avoir gagné autant de prix et de nomination, n'est pas simplement lié au fruit du hasard, Last Of Us est une véritable réussite, une perle, à tel point que son adaptation cinématographique a été confiée à quelqu'un de mondialement reconnu et qui est capable de prouesse : Sam Raimi.

Parlons de la partie rapide, The Last of Us est énorme au niveau visuel. Il est d’une beauté tout simplement indiscutable, les plus beaux jeux, comme Crysis, Killzone, ou Ryse, peuvent se vanter d'être de vraies vitrines technologiques, pour autant, à mes yeux, ils n'arrivent pas à la cheville de la beauté de Last Of Us, étant bien plus varié aux niveaux décors et autres scènes marquantes (mon jeu préféré, à ce niveau-là, restera Baten Kaitos). Pour ce dernier, sachez que Last Of Us n'a clairement pas à rougir face aux dernières productions, les effets de lumières, de particules, sont clairement à la hauteur des plus beaux jeux toutes consoles confondues, même pour les PC. La nature luxuriante (mention spéciale pour les rares passages en forêt, où les rayons de soleil frappent l'eau, avec un superbe cygne prenant son envol alors en pleine traversée) , mais aussi les villes pourront tantôt vous apparaître comme des endroits sécurisés, dans lesquels vous pourrez respirer un moment, ou comme le pire des pièges dont vous douterez pouvoir sortir, notamment en fonction de la difficulté avec laquelle vous jouerez.

Les effets générales du titre sont exquis et vous prendrez alors plaisir à photographier les paysages. Ce qui impressionne finalement réellement, c’es la facilité avec laquelle les développeurs savent vous faire passer de la contemplation à la peur, en passant parfois par la tristesse, sans même que le joueur n'y ait vu venir la chose. Le soin apporté aux détails (par exemple, quelques ombres ou reflets subtils juste ce qu’il faut, nettement améliorés sur PS4) ajoute énormément à l’ambiance ainsi qu’à l’immersion, et, outre quelques références, vous adorerez explorer l’environnement pour en observer et apprécier le moindre pixel. Avant même d'être annoncé comme un des jeux exploitant au mieux possible les capacités d'une PS3 (à réserver pour la PS4, même si je pense que cette dernière utilise quand même des grosses ressources), il vous faut retenir que ce jeu est d'une beauté artistique sans nom, incomparable pour le moment, et tout ça, alors que le jeu est d'un réalisme bluffant, où les héros évoluent dans des endroits dans lesquels nous vivons actuellement ! Enfin, parlons de la facemotion. Le soin apporté à la modélisation des personnages, et en particulier de leur visage, est admirable, encore une fois, sur PS4, nous avons droit à plus de détails (veines apparentes, sang plus 'réaliste', effets de la pluie, rendant le visage humidifié, barbe des personnages en question proche du photo-réalisme etc). Leur animation est d’un réalisme rarement vu dans un jeu vidéo, et ces dernières connaissent encore une fois une certaine upgradation sur PS4, notamment grâce à la fluidité apportée par le 60 images par seconde (qui, au passage, est un véritable plus). Si Joel n’est pas le plus expressif des personnages, notamment au début du jeu, il saura néanmoins vous surprendre grâce aux émotions qu’il sait faire passer, mais sans en faire trop non plus. Mais c’est Ellie qui est de loin la plus réussie. Sa palette d’expressions est d’une précision ainsi que d’une puissance inégalées.

Au même titre qu'un Dead Space, la partie la plus réussie de Last of Us est bien sa bande sonore, là aussi, on ne peut qu’applaudir le travail des gars de Naughty Dog. L’ambiance sonore sait se coupler au spectacle visuel afin de vous procurer tantôt un sentiment d’oppression, tantôt une impression de repos mérité, apporté par la superbe technique de Gustavo, il m'est même arrivé de laisser le menu inactif pendant des heures et des heures, juste pour savourer cet air. Mais, le véritable coup de poing, clairement, c'est la musique utilisée lors des passages difficiles, on peut passer d'une musique" relaxante à une bien plus dynamique ! Comme dit plus haut, la tension est perpétuelle lorsqu'on pénètre dans les passages plus ou moins délicats du jeu et a un impact énorme sur l'immersion, on est capable de sentir l'aura dans laquelle Joel et Ellie évoluent . Le son de vos pas dépend non seulement de la surface sur laquelle vous marchez, mais aussi de l’endroit où vous vous trouvez (vous serez plus repérables dans les endroits clos, mais vastes, comme les égouts, où vos pas résonnent), pour un réalisme des plus soignés. Le doublage VO est tout simplement excellent, Troy Baker est décidément un poids lourd dans ce domaine-là et on sent clairement l'expérience du gars, en revanche, je lui préfère la VF, principalement pour celle qui double Ellie. Néanmoins, on est plus limité et censuré (adieu les Fuck Off et j'en passe). Les acteurs, dans les deux cas, retranscrivent parfaitement leurs émotions.

Pour le gameplay, Last of Us nous présente des zombies, un peu plus originaux, car, finalement, il n'est pas question d'avoir été ramené à la vie, simplement d'avoir été infecté par un virus, qui lui, n'est pas mortel, mais rend les victimes totalement incontrôlables, bien que l'on puisse parler de décès une fois que le Cordyceps ait atteint un stade avancé (bah, oui, je doute qu'un être humain soit réellement vivant en ayant été aussi pourri de l'intérieur et de l'extérieur, où ce dernier n'a pratiquement plus qu'une moitié de visage). Vous vous retrouverez face à trois types d’infectés :

- les coureurs, qui, comme leur nom l’indique, vous courent après et sont redoutables en groupe.

- les claqueurs, le second stade de l'infection, ils sont aveugles, mais ils se dirigent au bruit, et mieux vaut ne pas s’essayer au corps à corps contre eux, à moins d'être armé d'un objet contondant ou d'user de stratégie, que vous pourrez découvrir via votre façon de jouer (lancer une brique, et foncer avec un ou deux coups de poings, puis reculer et répéter la chose. Ceci est à faire que si le contexte le permet, évitez lorsque vous êtes entourés, car c'est la mort assurée, je ne rigole pas). Vous pourrez les tuer au corps à corps discrètement si vous possédez l'arme, rare, nécessaire à ce moment-là, mais qui est à usage unique. Mais, si vous commencez à jouer au stade de difficulté le plus élevé (difficile et +), usez de la prudence, évitez-les !

- des colosses. Long à tuer, dangereux à distance, car il demande aux joueurs de constamment bouger, mais pratiquement invincible au corps à corps, en réalité, il tue dès que l'on s'approche de lui. Une véritable torture en mode Survivant et Réaliste. Vous pouvez, en faisant preuve de prudence et d'ingéniosité, éviter ces derniers, mais pas toujours ... alors, attention aux balles de pompe ! Il vous faudra généralement vite analyser l’environnement si le mode de difficulté vous le permet (mode écoute, très pratique, mais enlevant, à mes yeux, la véritable difficulté du jeu), les ennemis présents ainsi que votre équipement afin de déterminer le comportement le plus judicieux, qui pourra vous permettre de survivre ou bien, d'économiser vos munitions, par exemple. Au passage, pour en revenir au mode écoute, vous avez la possibilité de le désactiver, à voir, je ne saurai pas trop vous conseiller si vous débutez.

Ce que j'ai apprécié, c'est la façon dont les développeurs parviennent à alterner les séquences : les passages où vous vous retrouverez face à des infectés, mais aussi celles où ce sont les humains qui attaquent. Groupes de voyous, personnes organisées ou bien certains psychopathes, sauront vous attendre et vous donner du fil à retordre lors de votre aventure. Clairement, les humains sont des groupes intelligents et organisés qu’il vous faudra affronter, et à mes yeux, qui sont nettement plus redoutables que les infectés. La façon dont vous devrez affronter les infectés et les humains n'est clairement pas la même.Joel aura, à sa disposition, des armes de corps-à-corps (trouvables à même le sol, ou bien après avoir tué un humain, ces armes sont modifiables, et pourront vous permettre, via un système de craft, d'avoir droit à un ou trois coups mortels sur les claqueurs ou autres), des armes à feu (de poing, d’assaut, de chasse, qui sont elles-aussi modifiables via le même système et qui vous demandera d'explorer au maximum tous les endroits du jeu, cette amélioration rendra vos armes plus efficaces, vous pourrez bénéficier de plus de balles dans le chargeur etc), mais aussi des explosifs ou surins, eux-aussi craftables.

Vous constaterez pas vous-mêmes la différence entre Joel et Ellie : cette dernière est bien plus faible au corps à corps, bien que possédant un couteau fort intéressant et mortel. Aussi, elle ne visera pas aussi bien que Joel, mais sera plus difficilement repérable, surtout grâce à son plus petit poids et à sa stature bien moins imposante. Ellie est un soutient loin d'être indispensable et qui ne demandera pas constamment à être sauvée : elle sait se débrouiller et vous viendra souvent en aide ! Malheureusement, il y a des défauts, certes, mineurs. Le système de couverture n’est pas spécialement poussé, en réalité, Joel se contente simplement de se baisser tout le long du jeu, mais n'a pas d'animation particulière pour se couvrir réellement (s'allonger, reculer réellement etc.). Il aurait en effet été appréciable de pouvoir changer la position du personnage sur l’écran, bien que l'on puisse le faire lors de la visée. Il n’est pas rare d’être un poil en difficulté au niveau de votre champ de vision lorsque vous essayez de jeter un coup d’œil par une porte située à votre gauche, d'ailleurs, je regrette le système de couchée qui figure dans RE6, bien que cela aurait pu amener plus de facilité, disons que par moment, on aimerait bien faire plonger Joel sur le dos pendant qu'il tire afin d'échapper à ses adversaires, plutôt que d'appuyer constamment sur R1. Pareillement, le fait de pouvoir se retourner n'est limité qu'à une seule position : celle de face, impossible d'utiliser le même procédé pour que Joel fasse un demi-tour à 45 degré.. Au niveau du réalisme, c’est le comportement de vos alliés qui pourra parfois vous faire monter au créneau : lorsque vous êtes accroupis, tentant d’être le plus discret possible, et que vos alliés ne vous suivent pas, ces derniers passent bien souvent bien devant l'IA sans être remarqués ! C'est dommage, l'IA ne prête attention qu'au joueur. Sur le reste, ayant joué en Difficile et réaliste, j'ai trouvé l'IA excellente, malgré quelques bugs, je dirai même qu'en Réaliste, elle est complètement pétée, je me suis retrouvé, par exemple, à refaire la séquence avec David 27 fois !

Terminant par la relation entre Joel et Ellie, qui se construit petit à petit, sous vos yeux et qui se veut attractive, émouvante, drôle, triste, joyeuse. Et c’est ça, qui fait la force du titre. Lorsque Naughty Dog nous promettait un jeu principalement axé sur ses deux personnages principaux, le studio ne mentait pas. Mais, surprise, les personnages secondaires sont réussis : la relation entre Henry et Sam est frappante, on aime être à leurs côtés et c'est un plaisir de se sentir 'plus puissant', pareillement pour Bill, personnage paranoïaque à souhait, mais qui en réalité, ne l'est pas réellement, on peut simplement dire qu'il est réaliste et prudent ou qu'il est un maniaque de la sécurité. Quant à Marlène, c'est le personnage qui a le moins d'apparition, mais je conseillerai aux joueurs de bien prendre leur temps dans la séquence de l’hôpital et de ramasser un maximum d'objets, cette dernière laisse des messages vocaux et qui permettent de nous apprendre un peu plus sur elle et sa relation avec Ellie. Joel est un homme qui a été marqué, bisé, qui a su se construire une armure pour ne plus se laisser atteindre en étant constamment sur la défense et, autant le dire tout de suite, tout simplement méchant ! En effet, il rejette toute compassion, évite les discussions plus sensibles et ne pense qu'à son objectif, on sent clairement que Joel s'est résigné à survivre pendant 20 ans en en comptant sur personne et en faisant tous les sacrifices nécessaires ! Son frère nous donne une indication sur leur ancien duo, il semblerait que Joel n'était pas un enfant de cœur et qu'il a plusieurs fois fait des choses particulièrement détestables, on a déjà un avant-goût de sa personnalité lors de la scène d'introduction; m'est avis, que, de base, ce n'est pas un Papa très expressif ) ! En comparaison,Ellie est une gamine ayant grandie trop vite par manque de choix et qui n'a clairement pas pu profiter de sa jeunesse et de sa vie, en effet, elle laisse parfois voir son âge (elle parle énormément, fait des blagues, questionne Joel sur tout), lors de petites scènes attendrissantes ou émouvantes. Le travail narratif est tout simplement énorme et là, je n'ai qu'un conseil : faîtes attentions à ne pas louper les actions interactives entre les personnages, elles sont au nombre de 40, elles permettent de voir plus réellement l'évolution de cette relation. Pareillement, pensez-bien à visiter toutes les pièces des environnements, des dialogues 'bonus' et n'étant pas intégré dans la trame dessinée par les développeurs voient le jour. Par exemple, lorsque vous partirez à la recherche de bille, vous n'êtes pas obligé d'aller dans le magasin de musique, mais en y allant, vous aurez droit à une petite discussion assez sympathique qui ne fait qu'améliorer l'immersion et grossir la relation. Bref, pour faire plus court, on s'attache réellement et ça, c'est très rare, car les développeurs ont bien pris le temps qu'il fallait.

Pour le reste, le scénario, se basant essentiellement sur la relation entre les personnages, est très important. Commençons par le thème général abordé, celui de la confiance, du partenariat. Le jeu en fait un thème constant. Presque chaque personnage rencontré au cours de l’aventure a son propre partenaire; Ellie et Marlene, Joel et Tess, puis Joel et Ellie, Bill et Frank, Sam et Henry, David et James… La relation entre chacun de ces duos est au cœur du récit, bien que davantage exploitée pour les protagonistes principaux. Dans ce monde on ne peut faire confiance à personne d’autre que son compagnon de route. Bill a été victime d'une trahison, son compagnon fini par 'rompre' et partir dans un endroit qui ne sera jamais visité par Bill, lui laissant ainsi une lettre d'adieu plutôt difficile et violente . En réalité, je pourrai partir loin, mais je vais m'arrêter-là. On peut trouver clicher le fait que ce soit constamment les USA qui se retrouvent au milieu de ces problèmes, cela-dit, on peut y avoir une sorte de projection, ce pays semble se considérer comme étant apte à pouvoir faire face à tout et n'importe quoi, au point d'en inventer et de voir comment ils pourraient y faire face. Bref, je ne vois pas vraiment l'intérêt de connaître l'état des autres pays, c'est vraiment superfétatoire comme détail. Pour le reste, le jeu s'appuie sur certaines références (Walking Dead, Je suis une légende etc.) sans en faire trop et en innovant lui-même, mais aussi, en sublimant justement les scènes, s’inspirant des référencés dans lesquelles il puise. Il montre clairement la cruauté d'un monde touché par ce désastrce, des factions humaines vont se créer, certains vont se bouffer entre-eux, d'autres se rebeller, aussi, une certaine organisation qui se veut impératrice, dominatrice et qui cherche à imposer sa force et puis, un dernier groupe, les Luciole, celle qui chercherait une solution à tout. Clairement, les développeurs dessinent parfaitement cet univers. Le scénario de Last of Us peut paraître cliché, car déjà parfaitement exploité, il n'empêche que clairement, il est, à mes yeux, pratiquement parfait. Seulement, j'aurai apprécié un peu plus de séquence aléatoire et plus de personnage secondaire. Cela paraît court, mais l'histoire du jeu est bien plus complexe qu'il n'y paraît et mérite d'être étudiée.

Un must-have. Sony vient probablement de marquer une empreinte indélébile grâce à ND.
Uzumachiwa
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le 9 sept. 2014

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