A link to the faste

Vous excuserez le franglais de mon titre, elle était tellement facile que j'aurais eu presque honte de ne pas la faire :)

Ocarina Of Time ou comment transfigurer une série déjà réputée ou encore comment réussir un miracle de transposition 2D>3D.
Oui je le concède, encenser OOT cela fait très sheep, manque de personnalité, transparence culturelle, etc.

Mais il est de ces oeuvres qui ne souffrent pas de la ségrégation du contre-courant. Non, OOT poursuit sa folle épopée à travers les âges et les générations, donnant du plaisir à la tonne, ravissant petits et grands de par cette maîtrise incontestée et incontestable du petit univers de Myamoto.

Incarner Link, c'est avoir la quasi certitude de connaître une grande aventure. Mais si cette affirmation a tant de poids, c'est en partie grâce à Ocarina Of Time. Une bande son magistrale, un univers fouillé et varié, un level design soigné, une impression de liberté non feinte (quel bonheur que de galoper à dos d'Epona dans la plaine d'hyrule sur fond de thème de Koji Kondo), des peuples et des lieux enchanteurs et atypiques, des donjons majestueux, un gameplay huilé à la perfection...

D'accord, j'arrête là, tout cela est bien connu de tous. Mais une seule pensée et c'est tout une époque qui renaît, chargée de souvenirs succulents, presque magiques.
C'est lorsqu'une oeuvre atteint un tel niveau de perfection, qu'elle devient mètre-étalon d'un genre, d'une génération, d'un média, d'un pan de culture tout entier.

The Legend Of Zelda : Ocarine Of Time en est un exemple plus que probant.