Le premier Zelda 3D... en 3D...
Il existe deux catégories de personnes : ceux qui ne jurent que par la série Zelda pour ce qui concerne le jeu d’aventure, et les autres. Moi, je suis un peu entre les deux. Eh oui, je n’aime pas les cases ! C’est mon droit, bordel ! Pardon, je m’emballe... Bref, j’ai apprécié un certain nombre d’épisodes (Zelda III, Link’s Awakening entre autres) et moins accroché sur d’autres (Wind Waker, ses balades en mer, ses petites îles vides...).
Ocarina Of Time est, pour beaucoup, l’épisode ultime de la saga. Premier opus 3D, il a posé les bases de ce que sera le jeu d’aventure moderne. Alors, la question à se poser est : quelle est la qualité de ce remake ?
Eh ben, ma foi, plutôt correcte. Le moteur utilisé est très propre et rend justice à l’original. Le relief est sympathique bien que malheureusement incompatible avec la visée au gyroscope pour l’arc et le lance-pierres. Le must reste quand même l’écran tactile pour changer d’objet à loisir. Chausser ses bottes de plomb en une pression est quand même sacrément cool pour passer le temple de l’eau sans trop suer.
La plus grande déception est l’absence du mode “Master Quest” (remaniement des donjons pour qu’ils soient plus durs) avant de finir le jeu une première fois. C’est dommage. Les habitués de la série auraient pu se replonger dans ce Zelda avec une satisfaction supplémentaire.
Alors, à qui s’adresse Ocarina Of Time 3D ? Évidemment à ceux ne l’ayant jamais fait, à ceux ne s’en souvenant plus ou bien à tous ceux qui n’aiment pas les cases (la révolution est en marche) et qui feront cette aventure une nouvelle fois avec plaisir.