The Legend of Zelda: Oracle of Seasons
7.7
The Legend of Zelda: Oracle of Seasons

Jeu de Capcom et Nintendo (2001Game Boy Color)

Séquence souvenir : le petit Ckai attendait fermement la sortie de son magazine préféré. Une fois que sa maman lui permis d'acheter sa lecture mensuelle, Il le feuilleta en quête de perle videoludique parce que mine de rien, son léger côté fan boy de Nintendo lui a valu de dénicher que des bons jeux qui lui ont forgé une base solide dans ce domaine, non comme les jeunes qui découvrent le jeu vidéo avec Fornite aujourd'hui. Et Zelda, il connaissait bien. Oracle of Seasons et Oracle of Ages fut un coup de foudre rien qu'à travers les images : un univers coloré et une déclinaison de version comme un jeu Pokemon même s'il n'était pas sur de leurs nuances. Malheureusement il n'a jamais pu se payer la console comme le jeu et c'est avec frustration qu'il abandonna l'idée d'y jouer jusqu’en 2018 où j'ai enfin pu l'acheter sur l'eshop de la 2DS pour le prix d'un kebab.


Je dois avouer que maintenant il m'est dur d'apprécier un jeu vidéo avec d'autres centres d'intérêts plus important pour moi. Et pourtant ce Zelda datant d'une quinzaine d'année m'a refait goûter à ce que j'aimais autrefois et ce que j'ai du mal à trouver aujourd'hui : le sentiment de découverte, je veux que le jeu me surprenne. Alors quand je me rend compte qu'un vieux titre de 2001 arrive à me tenir en haleine et qu'en soirée j'ai une envie pressante d'allumer ma console pour y jouer, c'est que je tiens quelque chose. Donc oui, cette critique est un peu construite par la force de ma nostalgie et le plaisir de m'y être replongé, mais voyons de plus près ce petit bijou.


Cette fois ci, l’aventure ne tourne pas autour de Zelda ni du fléau Ganondorf comme on a l’habitude de voir depuis des générations. Cette épopée ne se passe même pas à Hyrule, lieu de tous les périples mémorables. Mais on retrouve malgré tout quelques noms connus comme Din, Impa ou L’arbre Bojo en déclinaison du Mojo (mais vous l’aurez compris). Et cette quête, centrée sur des nouveaux personnages et dans un nouveau univers inconnu m’a donné un goût de satisfaction, je me le suis dis après une courte cinématique d’introduction : « ça y est, je suis lâché dans la boue ». Parce qu’effectivement, l’objectif n’est pas marqué sur la map et il ne faut que se fier aux indications que nous donnent les PNJs.


Ce qui m’a fais apprécier ce jeu, c’est la diversité. Décors, ennemis, objets, situations... même si les donjons avaient un peu tous la même gueule, ils n’en restaient pas moins fun et intéressant à faire et ils étaient LONG. Imaginez vous déjà trouver votre chemin sur une map assez vaste et labyrinthique par moment ou bloquée par des obstacles dont vous pourrez passer plus tard et en plus, galérer une heure minimum par donjon alors qu’il y en a 8 ! Niveau durée de vie, on est bon. Puis je dois avouer honteusement que si la console virtuelle de la 2DS ne proposait pas la sauvegarde manuelle (façon point de passage où on veut), j’aurais pu me retaper beaucoup de passages depuis le début parce que certains moments étaient corsés et les cœurs diminuaient affreusement vite. Si je l’avais fais sur sa console d’origine, j’aurais pu rajouter 2-3h de plus à mon temps de jeu total.


Je n’ai pas assez parlé du reste, mais j’y viens. L’aventure est composé de deux mondes et est fractionné selon les objets spéciaux qu’on trouve et évidemment, la liberté absolue nous attends que vers la fin du jeu lorsque nous découvrons tous les bonus disponible pour notre petit Link. Mais j’ai aimé, parce que d’habitude je déteste me dire « ah, j’ai obtenu ceci donc faut que je retourne à cette endroit qui est je ne sais plus ou pour débloquer un chemin », mais comme on repasse assez souvent par les mêmes chemins et que la route qu’on doit suivre est marquée assez logiquement... cela ne pose aucune problème ! (la carte est composée de cases et celles que vous n’avez pas découvertes sont noires). Le second monde, comme j’en parlais au début de ce paragraphe, n’est pas une deuxième grande zone à proprement parler, mais plutôt comme un annexe, un grand hub où vous devez revenir assez régulièrement par plusieurs endroits différents pour affirmer votre avancement dans la quête principal et obtenir des améliorations pour votre baguette climatique (j’en ai pas parlé, mais c’est une invention géniale, jouez entre les saisons : un chemin est troué, invoqué l'automne pour le remplir de feuilles. Un arbre bloque le passage, invoquez l'hiver pour le décharner et pouvoir passer entre). C’est assez sombre et l’ambiance est vraiment différente du reste, mais ça ajoute une touche d’originalité au jeu.


J’omet sûrement des détails assez croustillants, mais je pense avoir dit l’essentiel de ce que je ressent envers ce jeu. Merci petit moi d’avoir gravé ce jeu dans ma mémoire pour ne pas l’avoir oublié jusqu’a aujourd’hui. Bravo aussi à Capcom d’avoir donné un souffle de fraîcheur à une licence chouchoutée par Nintendo qui a clairement joué sur mon appréciation du titre.

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le 27 nov. 2018

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Ckai

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