Dans les grandes surprises en terme de jeux indés, il est indispensable de parler de The Messenger, petite bombe dans son genre,nous ramenant au plaisir simple d'un jeu arcade.
Continuant de renforcer mon amour indéfectible pour le studio Devolver qui décidément savent très bien où placer leur force de production, on nous propose ici de revenir aux classiques du jeu rétro en 2D. Dans une sombre époque où Shinobi II est une référence en la matière.
La touche d'originalité réside ici sur plusieurs palliers: en plus de proposer une excellente B.O, le jeu décide de casser le 4eme mur autant dans sa narration que dans sa mise en scène. On alterne donc 2 variantes des différents mondes que l'on visite durant notre périple : un en 8 bits ,l'autre en 16 bits. Ce changement de dimension, justifié dans le lore, permet d'accéder à des zones secrètes notamment et de révéler différents points de l'histoire. Ce swip régulier permet de dynamiser l'ensemble qui en plus nous propose un gameplay exigeant et pointilleux, à la manière d'un Céleste. Il faudra donc de la maîtrise pour passer avec aisance d'un niveau à l'autre !
Profondément ancré dans un hommage aux jeux rétro, tant dans sa narration que dans son gameplay, The Messenger tire pourtant son épingle du jeu pour nous offrir une expérience généreuse et de haute voltige.
S'ajoute à ça ce brisage constant du quatrième mur, personnifié par le vendeur d'objet que l'on rencontrera très souvent, et qui ponctuera souvent ses dialogues d'un humour peu banal.
BREF, The Messenger c'est un énorme coup de cœur, et si vous l'avez jamais tenté, foncez.