A une autre époque, dans un autre monde…
La baguette de cristal avait jusqu'ici maintenu le royaume en paix. Cependant, le démon Druaga la dissimula dans une tour où il fit également prisonnière une jeune fille du nom de KI. Le Prince Gilgamesh s’équipa alors de son armure d’or et partit à l’assaut des monstres pour voler à son secours dans la tour de Druaga.


Souvent considéré comme l’ancêtre des jeux de rôle traditionnels, The Tower of Druaga vous propose, comme le suggère son semblant de scénario, d’arpenter ses quelque soixante étages dans l’objectif de porter secours à votre bien-aimée. Nous sommes néanmoins très loin des quêtes épiques que proposeront deux années plus tard les Dragon Quest et autres Final Fantasy. A vrai dire, le concept aurait plutôt tendance à évoquer un certain Pac Man, création de ces mêmes développeurs. Chaque étage comporte un labyrinthe dans lequel vous aurez pour mission de trouver la clé qui ouvrira la porte de la salle suivante. Bien entendu, des ennemis viendront vous mettre des bâtons dans les roues et ces derniers deviendront de plus en plus puissants au fur et à mesure de votre progression.


Originellement conçu pour les salles d’arcade, la difficulté est évidemment élevée et il est bien entendu impossible de sauvegarder sa progression. Pour vous défendre, nuls sortilèges ni équipements variés ne seront disponibles, mais uniquement une épée de faible portée et un bouclier qui vous protégera des éventuelles attaques magiques. Chaque salle contient néanmoins un objet spécial à ramasser et aux effets divers. Citons par exemple la clochette qui vous indiquera la position de la clé, la bougie qui vous permet de détecter les fantômes ou encore la pioche, très utile pour vous frayer un chemin. Tout ceci n’est évidemment pas sans évoquer un certain The Legend of Zelda, à la différence que Druaga fut commercialisé un an plus tôt.


Les réjouissances seront cependant amoindries par des musiques répétitives, des bruits de pas incessants et à la limite du supportable ainsi que des heures d’efforts récompensées par un sobre écran de game over. Vous avez bien lu. Point de scène ne serait-ce que minimaliste ou de douces paroles de la part de la princesse pour vous féliciter, mais un sobre game over des plus frustrants. Et pourtant, cette longue épopée rencontrera un succès d’estime accompagné de nombreux portages, et donnera même naissance à une série. A vous de voir si le jeu en vaut la chandelle mais pour ma part, la cartouche passera par le rayon revendeur.

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le 10 nov. 2014

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