LES PLUS :
- Les graphismes et les musiques : Les graphismes de The Witcher 2 sont tout bonnement sublimes et n'ont pas à rougir face à ceux de Skyrim (sorti la même année). On est frappé par l'abondance des détails et le réalisme apporté aux décors. Rien à redire pour les musiques qui accompagnent de manière agréable le jeu.
- Les personnages : Ils sont toujours aussi hauts en couleur et je dois avouer que j'aime beaucoup voir des personnages avec des trognes, des sales gueules, des mines patibulaires. J'ai apprécié le nouveau look de Geralt, Triss, Jaskier et Zoltan ; les deux magiciennes, Sheala de Tancarville et Philippa Eilhart, sont vraiment ravissantes et on regrette un peu que notre héros ne puisse avoir une petite aventure galante avec elles (mais bon, quand on a Triss dans son plumard, pourquoi aller chercher ailleurs ?). Le top du top est sans nul doute Letho, le Tueur de Rois, qui est charismatique à souhait : sous son apparence de grosse brute se cache un être plus complexe qu'il n'y parait.
- L'ambiance générale et l'histoire : L'atmosphère de ce second opus est plus sombre, plus désespérée que le premier (qui était déjà pas mal fournie à ce niveau là). On sent d'ailleurs qu'il est en quelque sorte une transition entre le premier The Witcher et le troisième. Certains passages sont tout bonnement mémorables, comme les combats contre le Keyran et le Dragon, la scène d'amour dans les ruines elfiques (aaaah Triss...) ou encore le premier affrontement entre Geralt et Letho. Les choix que vous faites influent sur l'histoire et ceux que vous avez fait durant l'épisode précédent ont un impact (mineur) sur ce volet. De toute manière, la cinématique d'introduction donne déjà l'eau à la bouche et présage du ton général de l'histoire qui est sacrément bien ficelée.
LES ASPECTS SUR LESQUELS JE SUIS MITIGE :
- L'interface n'est pas toujours très pratique, ni très jolie et est un peu ardue à utiliser au départ.
- Le crafting est très intéressant mais je trouve dommage que Geralt ne puisse pas créer ses objets lui-même plutôt que de demander à un artisan contre des espèces sonnantes et trébuchantes (tant qu'à faire, ils auraient dû en faire une compétence). Par ailleurs, cela aurait été une bonne idée de donner à Geralt les schémas des matériaux basiques (Cuir, Tissu, Huile, etc...) dès le départ.
- J'ai adoré l'idée, pour le mode Ténèbres, d'avoir la possibilité de forger les sets du Parjure, du Blasphémateur et du Fratricide mais j'aurais préféré des schémas qui doivent être lootés dans les donjons au lieu d'être achetés (ou alors faire une partie que l'on achète et une autre que l'on doit trouver soi-même ; ceci dit, j'avais trouvé au cours d'une de mes parties le schéma de l'Armure du Fratricide dans le coffre de la salle où l'on affronte Letho).
- Les QTE. Fort heureusement ce n'est pas comme ceux de Dragon's Lair (pour ceux qui connaissent) et on peut les désactiver dans les Options.
- Les potions : c'est un peu con que l'on ne puisse plus les prendre durant un combat, même si ça semble plus logique des les prendre avant les combats (après tout, dans les romans, Geralt fait ainsi, avant d'affronter les monstres qu'il doit exterminer).
- Pas mal de cinématiques dans le Prologue et les différents chapitres qui cassent un peu le rythme.
LES MOINS :
- Le poker aux dés est, à mes yeux, la plus grosse déception de The Witcher 2 : plus de parties en deux manches et les mises sont vraiment ridicules. La caméra ne permet pas de bien voir les résultats des dés et ces derniers sont vraiment illisibles.
- Les talents sont dans l'ensemble très intéressants mais, sérieusement, seulement 1 Talent par niveau c'est pas énorme...
- Moins d'aventures galantes et je regrette l'absence des petites cartes érotiques, comme on pouvait en voir dans le premier opus.
Quoi qu'il en soit cet Assassin's King, malgré ses défauts, est le digne successeur du premier Witcher et est un véritable petit bijou.