To the Moon fait partie de ces petites pépites indé qui traînait au fond de ma bibliothèque Steam depuis de nombreuses années sans que je n'envisage jamais vraiment de le lancer. Cette année, ayant décidé de me remettre un peu plus activement à la découverte de jeux indépendants tout en cherchant un titre relativement court à parcourir, j'ai donc décidé de lancer pour la première fois To the Moon.
Ayant un fort attachement aux graphismes de l'ère RPG 16bits, je peux d'ores et déjà dire que j'étais conquis par ce style graphique issu du logiciel RPG Maker. Cette vue du dessus, ces paysages de nature, ces personnages aux animations minimalistes mais efficaces, tout cet ensemble de facteurs rétro m'avait charmé dès les premières minutes.
On s'immerge alors dans un point&click très convenu dans son gameplay, avec quelques phases de mini-jeux assez dispensables dois-je admettre. Néanmoins, ce classicisme permet à la magie scénaristique d'opérer, et on se retrouve vite captivé par ce récit à base de science-fiction et de problématiques finalement très humaines. Les protagonistes principaux que l'on incarne se révèlent très attachant et leur binôme fonctionne parfaitement bien, l'accent n'est pas mis sur le "drama" et le but n'est pas de faire pleurer le joueur sensible. L'histoire est émotionnellement forte, certes, mais elle ne se concentre pas nécessairement sur les évènements tragiques. L'humour très sarcastique de l'un de nos héros semble d'ailleurs souvent mis en avant pour éviter ce genre d'écueil.
Une aventure courte, donc, qui se terminera au bout de 3-4 heures desquelles on ressortira la tête dans les étoiles.
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