Il y a fort longtemps que je n’avais pas touché à un bon jeu de gestion.
Pour dire vrai, il y a fort longtemps que je n’avais tout simplement pas joué à un jeu de gestion digne de ce nom. D’ailleurs, le dernier en date où j’ai passé de nombreuses heures, date de début 2000 avec des jeux mythique tels qu’Age of Empires ou un bon petit SimCity de l’époque.

Mais parlons plutôt de Tropico et plus précisément : Tropico 4 Gold (contenant Modern Times).

Le jeu lancé, le menu principal apparaît et une musique des plus folkloriques tourne, nous donnant tout de suite le sourire car celle-ci harmonise parfaitement l’ambiance « cubaine » du soft.

Ça commence très bien.

Hormis l’aspect musical qui est, dans le fond, pas très important dans un jeu de gestion, celui-ci a le mérite d’être très bon. On se surprend parfois à siffloter l’air du soft.

Avant de parler (écrire) quoique ce soit sur ce jeu, 2-3 choses doivent être mises en évidence afin que ma critique soit la plus cohérente et compréhensible possible pour vous. En effet, je suis de loin un novice en jeu de gestion. Effectivement, le nombre de jeux auxquels j’ai joué doivent se compter sur les doigts d’une main. Par ailleurs, Tropico 4 est le premier Tropico que j’essaye. De ce fait, je ne peux mettre en évidence les nouveautés ou les éventuelles améliorations par rapport aux versions antérieurs.

Bref, passons.

Étant novice comme énoncé, je me suis forcé à passer par la phase de didactiel afin de comprendre toutes les spécificités de Tropico, car malgré tout, chaque jeu de gestion est différent d’un titre à l’autre.

Alors quel est le fil rouge à suivre afin d’optimiser tout notre petit peuple sur « L’Île du Fuego » ?

En fait, c’est simple et assez intuitif. Le didactiel - très compréhensible - nous donne l’essentiel des informations pour bien commencer notre aventure que ce soit politique, gain d’argent ou la gestion du peuple.

Alors, on se jette dans le bain, assez confiant, et on démarre une partie libre.
(Oui, je n’aime pas forcément les défis, j’aime ce sentiment de liberté où nous pouvons gérer tout de A à Z).

La partie se charge et nous voilà face à une interface de paramétrages de la partie. Bon point.

C’est un très bon point même, car malgré qu’on soit un néophyte ou un expert, nous pouvons paramétrer notre partie comme bon nous semble. D’ailleurs, un pourcentage – en bas à droite – nous indique la difficulté de cette future partie. De plus, ces paramétrages sont assez diversifiés entre la fréquence d’apparition des menaces naturelles ou le niveau de stabilité politique par exemple, ainsi nous aurons droit à des parties vraiment intéressantes selon les différents évènements qui surviendront dans notre partie. Et ce n’est pas tout, nous pourrons aussi customiser « El Presidente » (nous), que ce soit sont sprite ou son caractère. Le choix des différents caractères impactera la partie avec des malus/bonus non-négligeables.

Et on valide tout ça.

On lance la partie et on constate avec effroi que le jeu n’est pas si beau qu’on pourrait le croire. Néanmoins, on s’adapte assez rapidement. De mémoire, et du peu de souvenirs que j’avais de SimCity, j’avais l’impression que ce dernier était nettement plus beau et moins pixelisé ; surtout lorsqu’on zoomait.

On continue et on tâte nos possibilités qui nous sont offertes selon notre budget et on essaye d’assouvir le moindre désir des personnes qui viennent nous imposer leur requête (maximum de 5 à la fois).
Bien entendu, nous n’accepterons pas toutes les demandes des différents groupes et pays et grâce à l’almanach, nous saurons rapidement quels sont nos priorités et tout devient évident.
De ce fait, nous saurons indéniablement qu’elles sont nos priorités en terme de construction surtout. De plus, les USA et la Russie nous donnant quelques pécules annuels, l’argent est rarement un problème, surtout lorsqu’on comprend qu’il faudra miser sur l’exportation.Qui dit exportation, dit Dock.
Donc, on en construit suffisamment afin que les cargos partent tous les 2 mois avec de la marchandise et engendrera aussi, par la même occasion, un afflux conséquent d’immigrants, qui demandera du coup des habitations et du travail, etc.

En somme, quand on a compris le bon filon et que notre organisation est cohérente avec ce qu’il se passe, le jeu devient (trop) facile. Et c’est ce qui est dommage. Ce n’est pas quelques tornades ou mésaventures de « guerre » qui fera chuter notre empire.

Malgré que le jeu soit drôle au niveau des évènements et interactions avec le peuple ou les pays tels que la Chine ou les USA qui sont stéréotypés à fond ; ç’en est hilarant. Même si le côté gestion est bien pensé, il pêche sur sa diversité et sa liberté.
Raison pour laquelle, il y a de gros MAIS :
- La facilité déconcertante
- La superficie de l’île est frustrante car un poil trop petite
- Un manque d’éléments (train, bus, …)
- Certaines habitations sont inutiles au final (caserne de pompier par exemple)

Tout cela donnant ce petit goût d’amertume nous laissant totalement sur notre faim.

Même si je dois dire que le jeu est très chronophage et qu’on a du mal à stopper notre partie.

Ce qui fait, au final, de lui un bon jeu, fun et plaisant à jouer avec une OST des plus réussis, mais hélas médiocre dans sa gestion.
Bruninho87

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