Ca avait très mal commencé pour moi. J'avais apprécié le premier opus (malgré les graaaandes longueurs), j'étais dingue du deuxième, alors les premiers chapitres de ce troisième volet m'ont laissé un goût amer dans la bouche. Toute la première moitié du jeu m'a paru lente, répétitive, avec le sentiment qu'il fallait se planter tous les 200 mètres pour savoir précisément comment jouer pour ne pas se faire descendre (la palme étant pour le niveau de la citadelle en Syrie. GRRRRRR). Il fallait se charger des ennemis dans un ordre précis, ce qui n'était pas forcément autant le cas dans les précédents volets. Oui, un peu d'innovation dans le combat au corps à corps, oui quelques scènes époustouflantes mais bon, un peu too much a mon goût. J'ai cru que Naughty Dog était tombé du côté Michael Bay de la force. Nathan tombe une fois dans un escalier en flammes. Puis deux, puis trois. La première est crédible, la deuxième passe encore, la troisième on a envie de lui offrir un déambulateur et un lance patates en lui conseillant de prendre sa retraite.
Puis, une fois que vous aurez fini la première moitié du jeu, vous serez content d'avoir été patient. On renoue cette fois avec cette ambiance Indiana Jones dans les cités perdus, dans les courses poursuites infernales, les bateaux naufragés...le suspens est à nouveau au rendez-vous, on ne lâche pas la manette pour connaître la fin de l'histoire. A noté que l'idée des courses poursuites intégrées dans le jeu ne sont plus aussi longues que celles de départ, plus faciles également, et permette au joueur de prendre une grande respiration entre deux fusillades.
L'atout majeur de cette saga reste le scénario et le retournement de situation sur la fin. Rien de prévisible: ça fait toujours plaisir de se laisser balader malgré le gameplay qui n'est pas super innovant.
Et pour finir encore une fois, pour terminer le jeu en platiné à 100 % il y a du pain sur la planche. Des personnages tellement attachant que ça ne nous dérange pas de le recommencer en mode difficile...venez prendre du plaisir à devenir ronchon. Après tout, on ne failed pas d'omelette sans casser des oeufs. Et quand je dis des oeufs...je me comprends.