Gens calmes s'abstenir. Après l'hystérique Bayonetta, le studio PlatinumGames décide de jouer de nouveau avec nos nerfs en sortant le survolté Vanquish. Rarement jeu d'action a été aussi intense. C'est comme si vous jouiez à Lost Planet 2 en vitesse rapide. Les mécanismes de jeu restent classiques puisque les fusillades s'enchaînent sur des ennemis plus ou moins nombreux, plus ou moins imposants. Toute l'originalité vient de l'armure du héros, Sam Gideon, qui lui confère des capacités augmentées. Entre accélérations et ralentis, le titre possède un rythme propre qui peut faire penser à du John Woo avec des robots. Les mouvements du personnage sont extrêmement fluides et ne manquent pas d'une certaine grâce. L'impression de chorégraphie est intensifiée par un décor mis en scène de manière spectaculaire.
Comment souvent dans ce genre de production, il suffit d'un post-it pour développer le scénario, qui offre une version futuriste de la Guerre Froide. Cependant, il ne faut pas prendre l'histoire au premier degré car l'aventure regorge de clins humoristiques, plus ou moins fins. Le plus étonnant concerne le docteur Candide, que vous essaierez de reprendre aux Soviétiques. Tout au long de votre parcours, vous trouverez en effet des statuettes représentant Pangloss, le maître de Candide dans le roman de Voltaire.