Japanonavet japanonavrant.

Ce puzzle / aventure est une anomalie. Côté aventure on retrouve le pire du made in japan : des personnages qui soliloquent, des dialogues interminables, décousus et qui masquent difficilement leur vacuité sous de la pseudo philosophie, un scénario inconsistant et incapable de produire de la tension et du suspense autrement que par des artifices grossiers. Et, ce qui est pire pour une visual novel, de trop rares choix nous sont offerts sachant qu'en plus la personnalité et l'intégralité des dialogues de notre personnage nous sont imposés. La mise en scène est proche du néant, les décors laids au possible, et il faut en plus se taper des images fixes de points qui circulent sur une carte et de portes qui s'ouvrent et se ferment au moindre déplacement. C'est loooonnnnngggg ! Au niveau gameplay les énigmes ne sont pas désagréables, et restent très accessibles pour qui aime le genre, mais d'une part elles sont très peu nombreuses et d'autre part l'interface est absolument calamiteuse. La moindre manipulation d'objet est une souffrance, ce qui achève de convaincre que Virtue's Last Reward est un navet. Pour résumer : des dialogues interminables et chiants ponctués, toutes les deux heures environ, par une énigme laborieuse à résoudre à cause d'une interface ratée.