Dans « The Frozen Throne », on retrouve la plus part des élèments qui ont fait le succès du jeu de base. La campagne se concentre sur les elfes de la nuit (dans leur quête pour remettre la main sur Ilidan et combattre les méchants Naga), les humains (ou plutôt leur pendant Elfes de Sang, qui vont s’allier à Ilidan et ses Naga), et les morts-vivants d’Arthas, qui lutte pour la sauvegarde du trône de glace et du Roi Liche dont il tire son pouvoir. Quelques nouveautés, donc, comme les Naga, parfois jouables, un Arthas qui perd ses pouvoirs au fil des scénarios (au lieu de progresser), des unités de l’Alliance toutes nouvelles, ainsi que l’apparition des runes (de soins, de mana, de protection…), qui sont des sorts directement utilisables et qu’on trouve au grès de nos rencontres et des combats contre les ennemis neutres, en général. On regrettera un instant l’absence des orcs dans la campagne.


Mais c’est sans compter sur une campagne bonus entièrement centrée sur eux. D’ailleurs, cette campagne mérite qu’on s’y arrête : en effet, il n’est plus question ici de gestion, de ressources ou même d’armée. On dirige entièrement (et quasiment exclusivement) deux héros (un belluaire et un troll) qui vont aider le héros Thrall (tient tient…) à protéger sa nation contre un mystérieux ennemi. On n’a donc qu’à gérer ici nos héros et leur équipement, qui finit par être mortel de puissance, au grès des quêtes. On signalera que, assez curieusement, certaines caractéristiques (notamment la vitesse d’attaque) changent du tout au tout selon les moments, ce qui est assez déstabilisant. Le système de respawn, en cas de mort, est poussé à son paroxysme, puisqu’il n’y a quasiment pas de délais entre notre mort et notre réapparition. D’où une campagne, en trois actes et une multitude de maps optionnelles ou non, qui ressemble furieusement à … World of Warcraft. Ca y est, on est (presque) dedans, là.


En résumé, un jeu vraiment excellent, avec lequel passer des heures et des heures, au grès des campagnes personnalisées qu’on peut retrouver sur internet.

Chat-alors
9
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le 24 août 2017

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Chat-alors

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