Après un première épisode plutôt réussi et à notre époque où le numérique et le monde des hackers intéresse de plus en plus de personnes, on pouvait se demander vers quelle direction Ubisoft dirigerait Watch Dogs 2.
Le studio a opté pour un scénario léger qui a tendance à ne pas se prendre au sérieux. Un changement radical par rapport au premier opus qui fait du bien. Les personnages ont chacun leur caractère bien défini et à l'heure où les hackers ont souvent tendance à être décrits comme des personnes un peu sombres, souvent isolées du monde extérieur, on se réjouit de cette rupture.
Le scénario est bien aidé par une modélisation extraordinaire et la ville de San Francisco, l'ambiance qui y règne est également magnifique, on s'y croirait !
Les possiblités de hacks rajoutent une touche de variétés, il est possible de réussir une mission de plusieurs manières différentes, en utilisant la manière forte ou alors en la jouant infiltration.
On notera également que les missions secondaires sont très bien scénarisées et variées.
A côté de cela, on pourra regretter la fin de l'histoire qui est trop soudaine et décevante. Quand on voit comment le suspense et l'intrigue est menée tout au long du jeu, on s'attend à une fin en apothéose, ce qui n'est pas le cas.
On peut aussi se demander quel forme d'entraînement Marcus a suivi au cours de sa jeunesse ? Celui du FBI, de la CIA ou du SWAT ? Ses aptitudes au corps à corps sont dignes des plus grands agents spéciaux, il peut terrasser n'importe quelle ennemi en un coup, pour la crédibilité on repassera.
La conduite en moto est aussi très bizarre, les motos étant capables de détruire des poteaux électriques, de rentrer à pleine vitesse dans d'autres véhicules sans pour autant que Marcus ne lève le cul de sa selle.