Dans the new order, l'Allemagne nazie a gagnée, grâce à des technologies très avancées. L'agent américain Blazkowicz, qui s'est pris un shrapnel dans le tronche en 1946 lors de l'une des dernières batailles opposant les américains aux nazis, se réveille en 60, et rejoins immédiatement la résistance pour assouvir sa plus grande passion: buter du nazi. Le pitch est volontairement très cliché, ses personnages aussi, du héros au grand cœur aux dirigeants S.S complètements tarés. Le jeu réussi à rendre les héros attachants et l'histoire se permet d'être plus profonde qu'elle en a l'air, un bon point, malgré qu'elle soit cousue de fil blanc. Les graphismes sont plutôt jolis, et la D.A est à saluer car les décors et les nazis version années 60 sont vraiment réussis. L'aspect technique n'est ni excellent ni exécrable. La bande-son est plutôt sympa, avec quelques thèmes vraiment bien sentis. Le gameplay, quand à lui, ne propose absolument rien de neuf, mais est très, très efficace. Tout y est, du système de couverture au lean, les fusillades sont dynamiques, les ennemis agressifs (à défaut d’être malins), le choix des armes conséquent, avec un bon feeling. On retrouve l'armure et la vie qui ne remonte pas, très bonne chose. On peut y aller en furtif de temps en temps pour éviter qu'un général appelle des renforts, assez marrant mais trop simple. Le jeu est plutôt long, et le challenge est plutôt relevé (partez en difficile), surtout vers la fin où les mécas et autres saloperies se bousculeront pour vous faire la peau. Dommage cependant qu'il n'y ait pas de mode multi, quand on voit le jeu on se dit que ça pourrait donner un bon truc.
Le jeu est donc très classique, voir trop, mais réussi tout ce qu'il entreprend, et se révèle presque indispensable aux fans de FPS purs et durs.