Doom eternal : Le Doom Slayer retourne sur une terre dévastée par les démons de l'enfer. Pour arrêter l'invasion, il devra couper la tête aux trois prêtres qui dirigent les troupes, après avoir fait couler le sang de leurs gardes du corps, et affronté des légions maudites. Et pour finir, trancher la tête de l'Icône du Pêcher. Et quelques autres démons de passages.
Bon, c'est clairement pas là qu'on va philosopher. On est là pour exploser tout ce qui bouge, et achever tous les monstres à grands coups d'armes surpuissantes, ou au corps à corps de la pire manière qu'il soit (probablement).
Au travers d'une dizaine de chapitre, on flingue à tout va, on saute, on cours, on explose, on fouille les secrets, et on recommence, jusqu'à sortir vainqueur. Parce qu'on gagne à la fin, vu qu'on est un gros balèze avec une armure solide et de très gros biceps. Et qu'on est sûrement américain.
Le jeu demandera un peu d'adresse et de bons réflexes pour alterner les mises à morts qui redonnent de la vie, et les coups de tronçonneuses qui redonnent des munitions pour les armes à distance. Et on est dans un fast-FPS ici. Pas question d'attendre sagement derrière un pilier et de shooter au bon moment. Il faudra être en mouvement en permanence, parvenir à se retrancher, ne pas se laisser submerger, parce qu'en face, ils ne font aucun cadeaux, les bougres.
Ils n'ont pas des têtes de porte-bonheurs, on retrouve des monstres des premiers opus, des monstres inédits, des créatures hideuses, désagréables, et passablement énervées.
Le jeu offre une grosse panoplie d'armes, ayant des boosters secondaires, des grenades, un lance-flamme... Tout ce qu'il faut pour adapter son style de jeu et dégommer tout ce qui passe devant l'écran.
Ne laissez pas traîner les gosses à côté, parce que c'est vraiment très gore et cruel et violent et immorale (probablement).
Tout ce qui faut pour se détendre après le taf, durant une petite 20aine d'heures.
Ah, et si vous jouez au clavier, allez-y en mode mauviette, parce que déjà, vous allez transpirer.
Y'a plein de challenges pour se donner des objectifs plus complexes en plus de "l'histoire" principale, donc autant en profiter lorsque ce n'est pas "trop" dur.
Un jeu qui a bien saisi la substance des premiers opus, qui est très plaisant et bourré de chouettes idées, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant sur une histoire complètement vu et revu et inintéressante au possible.