Du sang sur la neige... c'est bon, coco !
Il faut accepter, en jouant à Icewind Dale, de laisser l'aspect "scénario béton/dialogues légendaires" de Baldur's Gate de côté. Vous ne recruterez personne. Personne ne parlera avec vous, à part les octroyeurs de quêtes et les bad guys, qui comme chacun le sait, ne peuvent s'empêcher de monologuer avant de tenter de vous défoncer la gueule.
Là, il s'agit de baston. Comment allez-vous vous débrouiller face à une trentaine de golems d'os qui vous foncent dessus. Comment abattre une marilith et sa flique de Yuan-ti avec votre équipe de bras cassés que vous avez amoureusement créée vous-même à grands coups de rerolls.
Tout ça sur fond de Jeremy Soule avec des graphismes soignés (et le moteur de BG2 pour peu que vous ayez l'extension Heart of Winter), dans un superbe univers tantôt glacé tantôt brûlant.
Si vous étiez amateur de l'aspect jeu de rôle de BG dans toute sa splendeur, passez votre chemin. Si votre kiff, c'était d'élaborer des stratégies pour gagner des combats à première vue impossibles, jouez à Icewind Dale. Vous allez en chier.