Le précédent Stalker (à Chernobyl…) était une purge à tous les niveaux et ce, dès le début… J’ai cru que celui-ci (à Pripyat) avait mis de l’eau dans sa vodka, car le jeu a l’air quasiment « normal » (!)… L’interface est certes perfectible mais correcte, on a une carte, des objectifs, une kalash qui a… l’air de servir à quelque chose, d’être un peu plus qu’un pistolet à bouchon… et les « anomalies » (qui font penser évidemment à l’excellent bouquin des Strougatski) sont signalées… car dangereuses !


Puis, on se rend compte, que le monde ouvert de Stalker n’est pas vraiment ouvert et oblige à des détours invraisemblables… juste pour te faire traverser un camp avec des gars super vénères qui t’alignent en moins de deux… et effectivement, tu clamses en moins de deux ! le recul de la kalash est tel qu’on peut pas tirer plus de deux balles à la fois et face à ces types-là, il faut un bon chargeur à chaque fois… et encore, quand je dis « ces types-là », ils ne devaient être que deux ou trois ! ça doit être des « boss » qu’on a mis là, juste au début du jeu… logique, bien sûr !


L’infiltration consiste à s’accroupir et… avancer à deux centimètres par heure ! même une limace va plus vite en fait ! inexploitable et ridicule donc. Le ‘monde ouvert’ comme je le disais est ici plus dirigiste qu’un Call of puisque des collines qu’on ne peut pas franchir délimitent le parcours… obligé et obligatoire ! t’es libre d’aller où tu veux mais surtout par là et… uniquement par là, Camarade !


Le monde lui-même est très vide, lamentablement vide… on arrive près d’un ensemble désaffecté et une boîte de dioalogue apparaît : « va-nous chercher de la bouffe, crevard de stalker et que ça saute » et si tu t’incrustes, ils te font la peau aussi sec. Donc, on voit personne ou les rares qu’on voit, t’envoient chier ou ne sont pas au courant… Rien à récupérer dans ce monde, ces bâtiments épars ou ces ruines : y a que dalle à ramasser, dégage !


Et pour ce monde ouvert uniquement sur PC sorti en 2010, on se rend compte que c’est bien moche, incroyablement moche et vide, y compris « tout çà fond »… Artistiquement parlant, c’est aussi très terne et généralement peu inspiré, voire pas inspiré du tout.


Fallout 3 (ou même le New Vegas) qui n’est pas le plus beau jeu du monde, lui qui est sorti en 2008, met à l’amende le Stalker de pacotille dans tous les domaines : graphismes, direction artistique, ambiance, jouabilité, dialogues, scénario… il lui roule dessus sans forcer ! comme un prince. Alors le Stalker, il faut évidemment faire attention : ne surtout pas marcher dedans, car ça ne porte même pas bonheur !

Broyor
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