Ce machin qui date de 2023 est une version remastérisée d’un jeu pour la Playstation Portable (la PSP) sorti en 2009, lui-même adapté du jeu PS2 de 2006. C’est donc très simplifié et semblable pour la partie ‘sociale’ du Persona à un roman visuel très sommaire, alors que les combats se déroulent tout de même dans un environnement 3D (oui, oui, en trois dimensions, c’est fou) aux graphismes néanmoins très limités...
On dirait en fait un jeu PS2 rehaussé en HD, ce qui sur les consoles modernes (ou le PC) ne fait vraiment pas l’affaire, même pour 20 balles ! L’interface anté-diluvienne marque sévèrement le pas, car pensée évidemment pour une console portable (les polices et les boîtes de dialogue sont énormes !).
La structure du jeu s’avère rapidement très mécanique et répétitive malgré une ambiance et une espèce d’histoire plutôt intrigante (surtout au début). Puis, de gros soucis d’équilibrage apparaissent, notamment vers la fin où la partie sociale typique des Persona devient inutile, remplacée par un farmage obligatoire de la putain de tour (à savoir le donjon à farmer et nettoyer de fond en comble).
Obligatoire pour avoir la bonne fin, parce que sinon on n’a que l’autre fin, la mauvaise fin… mais pour la bonne fin, il faudra batailler sans relâche jusque ce qu’on devienne fou dans la tour aux centaines d’étages… Les derniers boss sont vachement chiants et casse-couilles et encore, j’ai abandonné avant le tout dernier : ce sont (déjà) des sacs à points de vie, interminables !
C’est horripilant et détestable, alors qu’on a optimisé l’équipement et farmé le fric et tout ça… sans compter les compétences ‘sociales’ et qu’on a trifouillé aussi les fusions des ‘personae’ à n’en plus finir (qu’est-ce que c’est chiant, ça aussi !).
Mais de toute façon, l’histoire à la con qu’on veut nous faire gober dans le jeu connaît certainement de graves problèmes de narrration et de rythme, d’incohérences et d’aberrations multiples, de maladresses et de niaiseries… La curiosité nous poussait à continuer mais à un moment donné, c’est trop con et pénible (les combats interminables et innombrables, l’interface défectueuse et incomplète, etc, etc). Alors, on désinstalle et on n’en parle plus.