La PSP, cette console formidable pour les remakes de jeux PS1

Après avoir fini Tales of Phantasia, Destiny (et The World), je continue avec Eternia. Je mets fin à la période PS1 et vais pouvoir m'attaquer prochainement aux Tales of PS2. Je vais faire un petit article pour le coup car Tales of Eternia (ToE) est très proche de Destiny.

A la base, ToE est un RPG sorti en 2000 au Japon, et 2001 aux USA sous le nom de Tales of Destiny 2, alors qu'il ne s'agit pas de la suite de Destiny. Une véritable suite à Destiny, également intitulée Tales of Destiny 2 est sortie sur PS2 mais au Japon uniquement. ToE est ressorti en 2005/2006 (dates Jap/reste du monde), cette fois-ci sous son vrai nom sur PSP. C'est dans cette version que j'ai fait le jeu.

ToE, c'est l'histoire de Reid et Farah, deux jeunes ado d'un village de péquenauds perdus au milieu des montagnes (comme tout bon JRPG qui se respecte) qui voient un jour un grand éclair dans le lointain, suivi d'un grand bruit, vont voir de quoi il en retourne et découvrent une jeune fille à l'extérieur d'un vaisseau inconnu qui ne parle pas leur langue (la jeune fille, pas le vaisseau, hein). Avec l'aide de leur ami d'enfance, Keele, ils vont aider la jeune fille, Meredy, originaire de Celestia, un monde au-dessus du monde de nos héros qui, eux, vivent sur Inferia (oui, ils ne se sont pas fatigués avec les noms).

C'est donc une histoire assez classique de monde à sauver, avec des gentils PNJ qui vont les aider, des méchants PNJ qui vont leur mettre des bâtons dans les roues et un grand méchant à la fin qui veut tout détruire. Le jeu fait quand même passer un joli message de tolérance, puisque les habitants d'Inferia pensent que ceux de Celestia sont des monstres dénués d'intelligence, et ceux de Celestia pensent que ceux d'Inferia veulent les envahir. Du coup, on a d'un côté le couple très japonais Reid-Farah qui s'aiment mais n'osent pas se l'avouer, et de l'autre côté, celui plutôt choupi de Meredy-Keele qui viennent de deux mondes qui se détestent, mais vont apprendre à se découvrir et s'aimer, c'est bôôôôôô.

Si l'histoire générale est assez chouette, le jeu, comme les précédents Tales of, est plus qu'avare en information. Je l'ai trouvé plus sympa à faire en suivant une faq plutôt que de parcourir 2 mondes au hasard à chercher des indices pour savoir à la fin de chaque donjon la prochaine destination à rejoindre.

A côté de ça, le jeu est quand même mieux construit que les précédents. Les donjons possèdent toujours leur lot d'énigmes, interrupteurs à actionner, etc..., mais le jeu est moins frustrant que les précédents où la cadence des combats rendait la navigation dans les donjons plus que laborieuse. En vrai, il y a surtout un donjon rempli d'énigmes un peu plus compliquées que la moyenne, le dernier, et dans ce cas, les salles à énigmes n'ont pas d'ennemis.

Enfin, un petit mot sur les combats, qui sont une mise à niveau de ceux de Destiny. Si le jeu propose 6 personnages en tout, les deux derniers sont optionnels, et j'ai juste dû faire quelques combats avec. Les quatre personnages principaux sont bien suffisants, un épéiste, une bagarreuse, une healeuse et un black mage, c'est tout ce qu'il faut. Comme les autres Tales of, on s'énerve par moment à vouloir lancer une attaque spéciale qui n'aboutit pas car le personnage se fait taper par un ennemi, mais les points de magie sont quand même décomptés... Mais dans l'ensemble, c'est toujours aussi agréable à jouer.