100 films adaptés de romans

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Film à l'esthétique hypnotique et à la fin en apothéose que Kubrick s'est toujours refusé à expliquer. Entre autres explications:
l' interprétation nietzschéenne de l'image du fœtus: l'astronaute renaît sous la forme d'un être supérieur.

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Relecture psychanalytique du thème de Caïn et Abel et conflit avec le père. Kazan a le coup de génie de choisir comme interprète James Dean incarnant l'adolescent torturé, rebelle et mystérieux. Il porte tout le film sur ses épaules et incarne l'action triomphante face au conformisme bien-pensant.

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Sur l'affaire Romand. On ne rentre jamais dans le mental du personnage principal, on ne comprend pas tellement cette escalade du mensonge qui finira par un drame. Ayant vu auparavant un documentaire sur le même sujet, ce film n'apporte rien en plus.

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Cette oeuvre est incontournable et reste un monument du Septième Art. L'attaque des hélicoptères, la descente de la rivière, l'arrivée dans le camp du colonel, les dialogues avec ce dernier, sont autant de moments uniques.

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A travers les destins croisés d’hommes et de femmes que rien ne destinait à ces missions, ingénieur ou philosophe, Kessel et Melville nous révèlent des héros humbles à des années lumières des blockbusters américains:des individus qui meurent sans gloire dans des sacrifices anonymes et solitaires

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Le personnage de Scarlett a posé problème très longtemps. Tous les grands noms de l'époque ont auditionné pour le rôle et c'est finalement une Anglaise relativement inconnue, Vivien Leigh, qui emporte la mise au dernier moment.

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On ne peut s'empêcher de comparer ce "Bossu" new-look à son aîné d'André Hunebelle dans lequel Jean Marais excellait. Or on peut constater que la tignasse et l'impertinence de Daniel Auteuil dans ce rôle de justicier fait merveille dans cette version plus académique de Philippe de Broca.

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C'est avec ce film que Jean Marais impose à l'écran en France ce type de rôle de héros populaire qui cristallise toutes les vertus

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La France occupée par les Allemands. Cette histoire nous est racontée à travers le regard de deux enfants. En ce point réside toute la force de l'histoire, permettant au film de se différencier des œuvres du genre.

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Folcoche, la haineuse, la bouclée à l’intérieur de sa propre haine, c’était Alice Sapritch. Une actrice immense, exigeante, confinée par son physique dans des rôles ingrats. Catherine Frot, avec ses joues rondes et sa gentillesse, est une véritable erreur de casting.

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Le monde de l'enfance décrit avec une grande tendresse par le cinéaste : leur curiosité, leur malice, leurs peurs et la prégnance de leur imaginaire, face à la force sereine d'un père qu'ils adorent, leur modèle absolu.

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Une pléthore de personnages, un huis-clos austère, du théâtre filmé auquel on adhère difficilement pour un film ennuyeux et académique .

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Holmes ici n'est ni violoniste ni chimiste amateur ni consommateur d'opium. Du côté de l'intrigue, le réalisateur Terence Fisher prend quelques libertés avec le roman de Conan Doyle (avec notamment une variante dans l'identité du meurtrier.

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Meryl Streep transcende le film par sa grâce et sa fragilité et remporta l'oscar de la meilleure actrice

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Echec public et critique de ce film qui n'a pas réussi à toucher les spectateurs

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Le film s'écarte de la conclusion de Balzac qui montrait le triomphe du nouveau régime, synonyme de corruption, pour faire une conclusion plus morale avec la victoire posthume de Chabert par l'intermédiaire de son avocat

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De nombreux flash-backs viennent sortir le spectateur du train, pour rendre l'intrigue moins austère

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Beaucoup moins sombre que le roman , ce film s'éloigne de la vérité historique. Le casting mélange toutes les ethnies. Indiens, noirs, asiatiques et blancs se partagent des rôles dévolus à des blancs dans l'Angleterre de l'époque.

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Beaux paysages, personnages bien typés, belle BO, probablement la meilleure adaptation du roman de Fenimore Cooper

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Au lieu d'évoquer le passage de l'Empire russe à l'URSS le film se concentre sur un héros fragile qui subit les évènements bien plus qu'il ne les provoque

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Le film prend ses distances avec l'épouvante et le thème de la double personnalité du roman de Stevenson pour s'orienter vers le drame romantique

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Bien loin du poème du pasteur Clement Clarke Moore A Visit from St. Nicholas le film fait resurgir en stop motion les émotions de l'enfance

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En prenant le parti de la fidélité et avec un Mastroianni neutre et absent à lui-même, Visconti n'apporte pas grand chose de plus au livre

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Truffaut n'avait pas les moyens techniques pour donner au livre l'image cinématographique qui lui revient. Le film est décevant par rapport au livre de Ray Bradbury.

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Les univers de Chabrol et Simenon se rejoignent pour faire un tableau au vitriol de la bourgeoisie provinciale

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Ce film moyen n'a d'intérêt que pour Brigitte Bardot et les images de la féria de Séville

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Cette autre adaptation du livre de Pierre Louÿs La Femme et le Pantin est une déclinaison sur le thème du désir et de la difficulté d'aimer. Grâce à la double interprétation du personnage de Conchita, Bunuel montre la complexité du désir et peut généraliser son propos à toutes les femmes.

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Ce film danois est inspiré d'une nouvelle de Karen Blixen. Les images évoquent les tableaux de Vilhelm Hammershøi ou de Laurits Andersen Ring.

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Le dernier film de John Huston est une adaptation de la nouvelle (The Dead), extraite du recueil de nouvelles Dubliners de James Joyce. Il s'appuie sur une fidélité totale au texte original

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Berri a su parfaitement adapter Germinal à l'écran. Le film est allégé des séquences sur l'historique du capitalisme charbonnier ou sur la naissance du syndicalisme. Le personnage de Jeanlain Maheu, " vicieux et malfaisant", est écarté.