.2013 - journal de bord / mémos

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01/01/2013

Oui non encore une fois je charge Kubrick d'être trop 'sérieux' pour réaliser ça efficacement. Pour beaucoup c'est justement son succès et intérêt; traiter un sujet grave mais pas dans la bouffonnerie.
Mouais, je trouve ça un poil pisse-froid et pas forcément 'volontaire'...je lui trouve ainsi une faiblesse dans le rythme, un acharnement à faire trop technique...un détour pour d'avantage ridiculiser cette stratégie de 'guerre'. Mais sans vouloir faire genre, quand on a vu un minimum de film le coté 'Buck Danny' on en a déjà pas mal digéré et dès lors la majorité des scènes aériennes ou fort en rapport passent mal...d'autant plus que les plans purement aériens ne sont pas fabuleux.
L'intérêt réside dans ce quatuor et alchimie formidable entre Sellers, Hayden, Scott et l'équipage du bombardier; du talent brut...

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01/01/2013

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01/01/2013

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02/03/2013

Le charme du libéralisme en ces temps d'innocence;
ouvrons les frontières, abattons les taxes douanières, tant pis pour la concurrence! Si notre fromage est le meilleur, qu'est-ce qu'on y peut? Si les fromagers français et italiens sont sur la paille, tant pis pour eux, qu'ils se reconvertissent!

Sous couvert d'une histoire très étrange de petite principauté dont l'unique richesse est un fromage 'qui rend heureux', le film passe en revue les bons arguments qu'un libéral banal pourrait vous sortir lors d'une soirée trop arrosée.
L'histoire prouvera/prouve, que l'économie au sens large ne peut se résumer et ne doit, à des principes dont les fondements se situent entre l'égotisme et la cupidité.

Outre les messages libéraux à peine matraqués qu'on excusera du fait de l'époque et du pays producteur de ce film, Dirk Bogarde prouve une fois de plus son incapacité à tenir le rythme sur une comédie où il couvre trop de terrain...surtout dans le registre 'jeune innocent' où ma foi sa seule réussite est 'Toubib or not toubib'.

Reste les 'à-cotés', les personnages originaux de cette petite principauté, spécialistes de la contrebande, la capitale de ce pays...un charmant village alpin.

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02/01/2013

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02/01/2013

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03/01/2013

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03/01/2013

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03/01/2013

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04/01/2013

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04/01/2013
"Thank you, for your swift and honorable action"

Je porte beaucoup d'intérêts aux réalisations qui font passer le détail, le quotidien, et la caractérisation comme parties importantes du scénario.
Ce film comporte 10 détails géniaux par minute, ce qui compense une histoire qui s'essouffle vers la fin.
Le duel tout au long du film que se livre Alec Guinness et Dirk Bogarde est magnifique, très finement écrit et suffisamment humble pour ne pas être le caillou sur lequel on battit une montagne; Lewis Gilbert, cinéaste sans prétention, n'a pas de 'message' à faire passer par le biais de ce conflit.

Pour le reste, welcome on board! Vie et mœurs de marins anglais, de leur capture dans les tavernes portuaires, à leurs combats contre les navires de Napoléon. De la cale jusqu'aux haubans, une mise en scène généreuse qui exploite habilement un décor mainte fois vu au cinéma mais qui rarement m'a immergé totalement; soit on veut pas montrer la maquette, le bassin et les vaguelettes au point qu'on voit pas grand chose du bateau, soit le réalisateur s'en fout et on compte les trucages. Point le cas avec ce film (ou si peu, lors des combats)!

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04/01/2013

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04/01/2013

Je ne sais pas pourquoi j'ai regardé cette adaptation d'un manga pour émo -qui doit être bien mauvais au vu de ce film-. Ça m'apprendra à vouloir reluquer sous les jupes des lycéennes japonaises...

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04/01/2013

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05/01/2013

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05/01/2013

J'aurais tant voulu que le mari meurt...

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05/01/2013

Une petite mise en valeur de ce classique ne lui ferait pas de mal! (de 6 à 7 ce 10/04/2013)
Oh certes ce n'est pas 'un grand film', des problèmes de rythmes, malgré un personnage bonimenteur qui crache son texte avec un tel débit qu'il remplirait un lac. J'aime pas ce genre de personnage.

Non, ce qui reste agréable, dans mes souvenirs, au point d'être tout aussi contagieux que 'le petit tralala' du Quai des Orfèvres, c'est 'Mr carpenter', chanson grivoise reprise de multiple fois dans le film de La Cava avec cette charmante Lupe Vélez comme interprète et détentrice d'un tout aussi charmant petit accent.
Il en faut peu -pour être heureux- mais c'est ce genre de détails qui font, pour moi, dépasser certains films du stade de 'vague souvenir brumeux' à celui de mémorable.

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05/01/2013

C'est de 64 ça, sérieux?
Haneke peut ranger ses Funny Games dans le placard. Ce film les vaut largement!
Evidemment je le recommande, mais avec tous ces films qu'on a sorti depuis sur la 'violence gratuite' dans un cadre domestique et parfaitement tranquille, il peut faire figure de vieillot et désuet.
Mais la mise en scène est affreusement efficace, les acteurs convaincants, des thèmes intéressants (d'autant plus qu'on est dans les golden-sixties), un faux happy-end.
Bref, ce film est typique de cette vague de films sur la cruauté, la violence et les inégalités sociales que Hollywood déclina à cette époque, en préambule à ce qu'on appellera 'le nouvel hollywood'.
Et limite je les trouve plus intéressants; une mise en scène formelle d'avantage soignée que ce que les adeptes de l'esthétique 'réaliste' et fauchée offrirons quelques années plus tard...plus classiques donc, tout en ayant absorbés l'efficacité anglaise et la fougue française/japonaise.

ps: Le DVD se trouve partout et pour rien*, la qualité est bonne. Je suis étonné de voir qu'il est presque inconnu...
*(Je l'avais acheté à l'époque pour son prix, et ça fait 5 ans qu'il trainait dans mes étagères...c'est dire.)
(Peut-être que le coté 'dvd pas cher' a freiné les envies, mais avec un casting pareil...c'est de l'achat direct les yeux fermés!)

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05/01/2013

Je surnote un peu, mais Jafar reste un des méchants Disney qui m'est le plus sympathique...aidé par son perroquet loquace et la naïveté générale qui semble régner dans ce sultanat...j'aime.
Le génie par contre, autant je trouvais le personnage sympa et intéressant par le passé, autant là, actuellement c'est un peu lourd...reste le référentiel qu'un tel caractère permet et encore, dans un tel cadre narratif c'est souvent trop déplacé, too much.
Aladin, sa copine, le sultan, quand ils ne sont pas dans la toile de Jafar, c'est d'un ennuis...d'où mon impression d'être un poil trop enthousiaste. Mais bon, ça faisait un bail que je ne l'avais pas regardé et la jeunesse de mon foyer ont bien appréciés, preuve, s'il en est, que ça passe toujours bien.

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06/01/2013

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06/01/2013

C'est dans ce film que Sherlock Holmes demande à Watson de faire du bruit afin de brouiller les éventuels micros...ce que le bon docteur fait avec zèle avec une cuillère et la table.

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06/01/2013

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06/01/2013

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06/01/2013

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06/01/2013

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07/01/2013

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07/01/2013

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07/01/2013

Je le remonte un peu, beaucoup d'images/scènes restent...le rythme assez posé du film joue comme un rôle de 'conservateur' pour l'écriture filmique de Gosha. Les scènes ne sont pas à proprement parlé 'marquantes' parce que spectaculaires, mais plus par leurs compositions, les sons, les mouvements...la route sous le soleil, le concert des criquets, la sale de jeu pleine de sueur, la rivière, les sentiers dans la montagne, l'auberge au plafond trop bas.

Je sens que je vais bientôt le revoir.

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07/01/2013

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07/01/2013

Oui l'histoire est archi-vue et on pourrait dire 'bien inspirée' d'un certain film de Leone, lui même...blabla.
Mais Gosha ne cache pas les références qui l'inspire, en témoigne le générique du début et cette musique très 'Morricone'. De toute façon à la source, chanbara et western spaghettis doivent 'tout' au western américain classique, premier genre d'action véritablement exploité au cinéma.
Le scénario, c'est à dire finalement AUSSI l'étude des caractères est bien construit et ficelé...je regrette le semblant de twist final (le ronin rival et 'Kiba' se trouve être la mari de la femme aveugle, qui avait engagé Kiba pour protéger le convoi), amené pourtant par une scène plus en amont.
Mais ce qui m'a bien plu dans ce film, c'est cette recherche dans la mise en scène d'être ludique pour les sens du spectateurs. Rares sont les films qui y parviennent.
Ce premier opus de Kiba est un exemple parfait de film de genre décomplexé et travaillé intelligemment.
Dans mes souvenirs, ce n'est pas le cas du second...mais bon, il est quand même prévu dans cette rétrospective!