2016 FILMS

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Suffragette n’évite pas certains écueils mélodramatiques mais captive par sa mise en scène sur le vif, au plus près du personnage (qui change du classicisme habituel des films historiques), l’importance du propos et la subtilité d’interprétation de la divine Carey Mulligan.

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Un film esthétiquement sublime, techniquement parfait mais un scénario et des personnages qui tombent dans le lieu commun, dommage !

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Le film séduit par son sujet passionnant mais il est dommage que la réalisatrice ne choisisse pas un angle pour traiter la vie foisonnante et multiple de cette féru d'art. Cela donne une biographie conventionnelle qui n'est pas aidé par une réalisation très télévisuelle, un affront pour cette amoureuse du modernisme et de l'avant garde !

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Portrait sans complaisance de Lance Armstrong, Ben Foster est bluffant, la mise en scène impeccable, énergique et travaillée, et l'histoire de cette tromperie monumentale intéressante même si les amateurs de sport y seront sans doute beaucoup plus sensibles !

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Le sujet (l'addiction au jeu) et le traitement des personnages (ils n'ont aucune rédemption) sont originaux mais le manque de rythme, la réalisation trop conventionnelle et la relation clichée entre les deux protagonistes laissent pointer l'ennui puis l'agacement.

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Une scène d'ouverture et des plans extérieurs sublimes mais un film trop bavard où l'ennui pointe rapidement et des séquences intérieures qui, graphiquement, ne sont pas à la hauteur. On ne retrouve que partiellement les qualités scénaristiques et l'esprit fun et parodique de Tarantino. Merci à lui cependant de nous rappeler brillamment que le numérique n'égalera jamais la beauté visuelle de la pellicule.

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Une mise en scène plus discrète que dans Far from heaven mais qui n'est pas moins réussie, élégante et gracieuse à l'instar de ses personnages. Dommage que les sentiments des héroïnes restent figés empêchant toute réelle émotion de naître dans l’œil du spectateur.

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C'est réalisé avec les pieds et le scénario est une succession de lieux communs. Mais on apprécie le charme de Chloë Grace Moretz et la place laissée aux femmes.

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Une poésie certaine se dégage des jeux de lumière et de l'intrusion du merveilleux dans un réel des plus banals, la mise en scène est simple et maîtrisée mais c'est beaucoup trop lent et trop long pour ne pas décrocher.

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L'histoire racontée émeut profondément et l'interprétation des deux acteurs, tout en sobriété, est magistrale donnant une force incroyable au récit. La relation entre les deux personnages est d'ailleurs la partie la plus réussie du film. La mise en scène, classique et maîtrisée, manque, par instants, de subtilité et fait très mélo hollywoodien (notamment durant la dernière scène). Il n'en reste pas moins que le film nous marque intensément.

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Une mise en scène classique mais raffinée, deux très belles performances d'acteurs, une très belle idée de représentation : un récit doux pour un sujet audacieux mais que le réalisateur ne fait qu'éfflorer, dommage !

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La mise en scène est, par moments, beaucoup trop mélo (plans, ralentis et musiques appuyés) et héroïsante mais on se laisse emporter par le propos passionnant et l’impeccable jeu d'acteur.

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Un film puissant, énergique, tout entier dédié à son sujet. Il n'a pas l'envergure visuelle des Hommes du président mais en plus une atmosphère journalistique qui nous happe. Avec la plus grande simplicité (aucun effet visuel ou dramatisation, seulement des séquences de journalistes au travail), Thomas McCarthy nous dresse le portrait des nouveaux héros de notre temps.

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L'animation est originale, minutieuse et délicate, le propos un peu léger mais accompli et efficace.

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La mise en scène est soignée, le sens du cadre manifeste, autant dans les intérieurs que les vastes extérieurs australiens et les tons pastels doux et fins. Cependant, le procédé de narration n'est pas forcément judicieux, le propos trop minimaliste et le récit lent mais néanmoins joli.

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La mise en scène est grossière et malaisante (zooms, plans, musiques et cuts indélicats) ce qui sied parfaitement au sujet. L’œuvre tente de rendre son propos pédagogique et même si le récit reste complexe, long et quelque peu sexiste (les femmes font de la figuration et sont la plupart peu habillées, peut-être que cela fait partie de la dénonciation mais ce n'est en tout cas pas assez clair), le réalisateur a le mérite de dénoncer un capitalisme outrancier dans lequel nous semblons enfermés à jamais.

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Le procédé biographique (Les instants avant 3 lancements de produits) est audacieux mais cela rend le film trop bavard et rapidement ennuyeux. La mise en scène n'est, de plus, pas toujours à la hauteur de l'idée. On se laisse cependant séduire par l'excellent jeu d'acteurs et la jolie relation père-fille.

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C'est dommage, Deadpool ne relève pas entièrement le défi parodique, l'histoire d'amour et les scènes de bataille restant conventionnelles tout comme la mise en scène. Mais c'est un Kick-ass pour adultes réussi, plus osé, aussi jouissif et original, et avec un générique des plus inspiré. On passe donc un très bon moment.

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La mise en scène, dans le plus grand classicisme hollywoodien, manque d’énergie et de subtilité, et le portrait d'Omalu est quelque peu hagiographique. On apprécie cependant la performance toujours impeccable de Will Smith et le propos, nouvel exemple d'une Amérique qui se meurt d'un capitalisme gangréné.

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L'intelligence et l'originalité du projet (filmer un homme en gros plan, dans l'urgence du moment plutôt que la reconstitution historique, l'arrière plan s’éclaircissant à mesure qu'il reprend vie) et la maîtrise de la mise en scène (plans séquences, photographie et travail du son magistraux) éblouissent. L'absence de dramatisation rend l’œuvre malaisante (ce qui expose judicieusement la déshumanisation en place) et nous marque ainsi profondément faisant de ce premier film une réussite quasi totale.

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L'hommage-parodie est réussi, la mise en scène comme toujours parfaitement et remarquablement maîtrisée mais le propos aurait pu être plus approfondi, dommage...

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Aucunes ambitions artistiques et un récit qui s’essouffle dans sa seconde partie mais un scénario bien ficelé et une jolie histoire.

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Une mise en scène sur le vif très réussie au rythme et à la musique parfaite, à la sublime photographie et au sens du cadre manifeste. Le propos est subtil et les acteurs excellents. De plus, l’œuvre s'inscrit parfaitement dans la filmographie de Joachim Lafosse et sa sombre vision de l'humanité. Il est cependant difficile d'entendre ce discours pessimiste sur l’humanitaire en ce moment...

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L'ambiance et les plans, poisseux ou crépusculaires, sont travaillés et les acteurs parfaits. Mais le scénario, confus, manque d'originalité et l'ensemble de rythme.

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Une mise en scène classique sans véritable ambition artistique (si ce n'est l'hommage) mais une tension permanente, une ambiance et un rythme réussi. Par ailleurs, le mélange des genres fonctionne la plupart du temps et a le mérite d'être original.

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Rien de bien original et le jeu poussif de Rebel Wilson ennuie par instants mais grâce à un rythme parfait, cette jolie comédie pour filles se laisse agréablement regarder et bouscule néanmoins quelques clichés.

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La mise en scène est classique, quelque peu sirupeuse par instants, et la musique lancinante de trop. Mais on se laisse néanmoins séduire par la très belle photographie, le soin discret apporté aux décors et aux costumes, le jeu subtil et raffiné de Saoirse Ronan et le joli récit amoureux qui ravira tous les fans du genre.

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La mise en scène se veut arty et contemporaine et est la plupart du temps réussie, les deux scènes de tendresse étant sublimes. Mais les références et le symbolisme sont trop pesants (l'explosion, Gus Van Sant...), le jeu de certains acteurs approximatifs et les scènes de sexe plus proches d'un vulgaire film porno que d'une envolée libertaire.

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L'intention est louable (un récit minimaliste et artistique sur le deuil) mais le résultat n'est pas à la hauteur. Exceptée une scène de danse plutôt réussie, l'auteur a tout faux. Il abuse des ralentis, des inserts (sur n'importe quoi !), exagère la lenteur du récit (des plans fixes interminables sur les visages) et englobe le tout de dialogues lourdauds. Reste Juliette Binoche, toujours aussi magistrale.

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Un documentaire honnête et nécessaire, une réflexion merveilleusement intelligente mais une réalisation trop souvent caricaturale.