2016 l'année des morts, de l'Animation, des Super-Héros, des pétards mouillés, des petites surprises, des milliards et de Disney.

Annotation :

Disney à son 4e Âge d'Or à sa plus grande forme. Qu'est-ce que ça fait du bien !

Zootopie représente tout ce qui fonctionne dans les Disney modernes en plus d'avoir le message le plus humaniste et le plus recherché de tout leur catalogue. Avec un thème de départ finement bien choisit et un humour satirique porté par l'une des meilleures vf qu'ils ont eut qui en fait le Classique Disney le plus drôle depuis Kuzco l'Empereur mégalo. Et visuellement, qu'est-ce que c'est inventif, qu'est-ce que c'est aboutit, qu'est-ce que c'est beau ! :D

Je pourrai le regarder encore, encore et encore sans m'en lasser :D

Annotation :

Ex-Aequo avec Zootopie. Mais j'accorderai toujours plus de faveurs pour Disney ;)

Le réalisateur de Birdman qui fait un western (si ça entre toujours dans le cadre du western quand ça semble se passer encore à l'époque des pistolets à mèche), ça le fait ! Et c'est véritablement LA claque de l'année 2016.

Un film contemplatif qui n’ennuie jamais et qui nous colle une baffe visuelle dans l'Amérique sauvage avec en plein milieu, un Leonardo Di Caprio au sommet de sa forme, mourant et en quête de vengeance. Tout ça pour servir un thème sur la bestialité de l'homme et sur la transcendance d'un être humain poussé vers ses extrêmes limites vers une forme de déité.

Un film puissant, naturel, explosif. Oubliez Spotlight, le véritable Oscar du meilleur film, c'est The Revenant !

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Deux Classiques Disney en une année, on peut dire qu'on a été gâté.
Disney continu son bonhomme de chemin mais cette fois, place nette aux anciens, ce sont les vétérans Musker et Clements qui apportent leur contribution au 4e Âge d'Or. Et tout ce qu'on voyait dans leurs La Petite Sirène, Aladdin, Hercule, La Planète au Trésor et La Princesse et la Grenouille, on le retrouve dans Vaiana avec en plus l'assurance de pouvoir y inclure de l'animation 3D et un aspect comédie musicale totalement assumé.

Non seulement Vaiana est une superbe aventure tant visuellement que musicalement, mais en plus le film forme une synthèse réussit entre ce qui est moderne et ancien dans le studio aux grandes oreilles. Une véritable ode à l'exploration et sur la quête de soi. Une réussite comme toujours chez Musker et Clements.

Disney nous a gâté il y a pas à dire. Et niveau humour, on a droit au meilleur poulet de toute l'histoire du cinéma ;)

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Park Chan-Wook a fait vibrer Cannes avec ce film. Succès amplement mérité car on atteint une véritable claque en pleine gueule devant ce thriller-erotico-dramatique à faire pâlir Alfred Hitchcock de jalousie.

Ce qui parait au départ être une banale histoire d'arnaque devient au fur et à mesure un véritable puzzle où le vieux Park tord et retord notre cerveau de la manière la plus sadique qui soit à nous montrer des révélations fortes au compte-gouttes. Et le tout dans un contexte bien trouvé et englobé d'une histoire d'amour bien écrite et furieusement mise-en-scène.

Âmes sensibles s'abstenir devant ce film par-contre. Parce qu'on en ressort pas de la salle comme on y est entré.

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Rencontre du Troisième Type version thriller par le réalisateur du prochain Blade Runner. Qui est chaud ?

Avec ce point de départ de science-fiction, Denis Villeneuve nous filme un drame sur la communication en jouant habilement sur le visuel et le montage pour nous perdre. Et ça fonctionne tellement bien, d'autant qu'il n'oublie pas d'y inclure de la tension avec les possibles conséquences que peuvent produire la moindre erreur de langage que ce soit avec les extra-terrestres ou entre humains eux-même.

Hâte de voir ses prochains films car ce bougre ne semble pas faire une seule erreur dans toute sa carrière.

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Les Studios Ghibli semblent être en véritable panne sèche en ce moment. Mais ça ne les empêchent pas de co-produire par l'intermédiaire d'Isao Takahata le premier long-métrage du Hollandais Michael Dudok de Wit. Et on atteint là un véritable bol d'air frais avec ce film tellement riche de sens et d'émotion.

A partir d'une histoire toute simple, le réalisateur des court-métrages Le Moine et le Poisson et Père et Fille nous raconte la vie d'un naufragé qui devient un véritable conte sur le cycle de la vie en passant par tous les moments marquant d'un être humain de sa naissance à sa mort en passant par la rencontre de l'être aimé au départ du foyer. En ne basant l'histoire que là-dessus, l'émotion est incroyablement puissante. On passe de la peur aux pleurs. Une œuvre unique.

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Décidément, l'animation a été à l'honneur cette année. Entre Pixar, Disney et Dreamworks, c'est au tour de Laïka de présenter son film de l'année. Et le petit studio de Nike va se tailler une très bonne réputation si ils continuent avec des films aussi bons.

Un conte sur la mémoire, la famille, l'existentialisme et le deuil, c'est possible en un film ? Kubo dit oui !
Techniquement, jamais la stop-motion n'a été aussi aboutit couplé avec des effets modernes. ça rend le côté mythologique encore plus fort et donne un cachet visuel encore plus marquant. Et cette aventure est portée par une musique de Dario Marianelli magnifique et reposante.

Je reprocherai cependant deux twists beaucoup trop prévisible et nos héros qui tombe dans un piège beaucoup trop évident.

L'une des meilleures réussites animés de l'année.

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Quentin Tarantino de retour avec un 8e film qui a bien faillit être annulé mais qui a su sortir du lot en ce début d'année. Et c'est bel et bien la claque du début car on est toujours autant attiré vers son cinéma malsain et tonitruant.

On est angoissé et curieux de voir comment ce huis-clos à la Agatha Christie peut se finir tant il n'y a rien à attendre de tous ces connards qui méritent tous une mort atroce et qu'on sait bien qu'il ne va rien se passer de bon si on laisse ces tueurs seuls dans cette baraque paumée dans une tempête de neige. La tension monte et les dialogues de Tarantino sont toujours autant savoureux. Sa réalisation toujours autant réussite...c'est peut-être ça le reproche qui m'empêche de le placer plus haut.

Car Tarantino a tellement habitué à rendre ces films..."comme ça" qu'il n'y a aucune surprise venant de sa réalisation et c'est la première chose que j'attends quand je regarde un de ses films. Il donne plus l'impression de se reposer sur son travail habituel.

Pas une déception loin de là. Juste que c'est du Tarantino que j'ai l'impression d'avoir déjà vu. Mention pour la musique d'Ennio Morricone toujours autant génial.

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Faire mieux que Les Enfants loups, Ame & Yuki, impossible ? Probablement, mais Mamoru Hosoda s'en fiche et continu son chemin en nous donnant encore un de ses meilleurs chefs-d’œuvres.

On suit avec intérêt la vie du petit humain Ren qui devient un combattant sous la houlette de l'ours Kumatetsu. Cette fable sur plusieurs années nous montre les deux protagonistes apprendre l'un de l'autre l'importance de la famille et de sa propre nature. Et avec l'intrigue du tournoi qui apporte des scènes de combats très satisfaisantes, Hosoda n'oublie pas le choix et apporte plus de profondeur avec Ren qui s'habitue à la vie humaine et comme lui, nous sommes confrontés à son dilemme et on se demande constamment quel sera l'issue de ces deux intrigues lorsqu'elles vont se rejoindre. Et en effet, le dénouement est inattendu et l'émotion n'en devient que plus fort.

Encore un bon Mamoru Hosoda qui semble avoir définitivement trouvé ses marques après la précédente claque qu'il nous a donné. Vivement la suite de sa carrière.

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Si la production de spin-off officiels à la saga lointaine avait de quoi faire peur avec la surcharge de films et les gros problèmes de production, Rogue One reste cependant une œuvre très réussit.

Gareth Edwards (et Tony Gilroy fatalement) nous livre un film de guerre bien ficelé et sombre où la grandeur de la saga n'a jamais été aussi bien retranscrite à l'écran (ni la splendeur du seigneur Vador le temps d'une scène d'anthologie).
Après, le film aurait bien plus touché si le début du film ne délaissait pas autant le développement de certains personnages. Le pire c'est qu'on sent à des kilomètres que ce sont les problèmes de production qui en sont responsable. Une version totale de Gareth Edwards aurait sûrement valu un 9 ou un 10.

En attendant, Rogue One nous confie une chose sur l'avenir de la saga: l'Espoir.

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Makoto Shinkai arrive en force en cette fin d'année avec ce film d'animation digne des Ghibli et Hosoda. De quoi terminer l'année en beauté, visuel et narratif.

Même si il y a les habituels défauts de ses films à savoir: un rythme inégal à la fin du film et certains personnages un peu moins approfondis. Makoto Shinkai prouve avc ce film sa maturité et ses immenses progrès car cette fois les défauts habituels sont mineurs et certains autres ont totalement disparus pour notre plus grand plaisir.
Sans la contemplation, le film est une tuerie visuelle à la fois magnifique et aérée. L'humour ne va jamais dans l'excès et la relation qu'entretien Taki et Mitsuya arrive à être touchante, surtout grâce à un twist qui donne énormément d'intérêt à cette relation qui pouvait s'arrêter nulle part et qui donne au film un dénouement certes un peu mou mais puissant.

Son meilleur film.

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Si il y a une saga dont on ne parle pas beaucoup mais qui a pourtant réussit à se conclure sans réelle fausse note c'est bien Kung-Fu Panda qui apporte avec son troisième volet une conclusion certes beaucoup trop ressemblantes à celle des précédents films mais qui a le mérite de sonner comme le glas de la saga.

Jennifer Yuh Nelson a vraiment fait un travail de passionnée sur ce film. L'animation est une fois de plus très travaillée, l'humour toujours aussi souriant, le méchant toujours aussi badass, la musique toujours aussi belle et l'expérience qu'on en tire à la fin est une synthèse très intelligente de celle des deux premiers (même si elle casse un peu celle du premier qui était la plus louable malheureusement).

Le regret qui m'empêche de le considérer meilleur que le 2 se trouve dans les scènes d'actions plus inventives et énergiques mais beaucoup trop courtes et un raccourcis scénaristique de milieu de film trop grossier.

Une bonne conclusion pour une bonne trilogie.

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Steven Spielebrg c'est comme un Dieu. Alors qu'il vienne enfin à travailler officiellement avec Disney c'est du jamais vu. Dommage que le public lui ait tourné le dos car on retrouve tout (ou presque) ce qui faisait son sel dans son cinéma des années 80-90.

Adapté d'une histoire de Roald Dahl, Spielberg nous fait replonger dans son cinéma enfantin et magique de Hook et de E.T qu'il traite avec presque autant d'excellence aujourd'hui. C'est naïf mais c'est beau, c'est drôle mais enfantin.

Le problème est justement que ça l'est trop en fait. Si techniquement le film est toujours autant une réussite (tant visuellement que musicalement, merci John Williams), le fond est au final peu grandiose et que Spielberg est tombé pour la première fois dans le piège fatal de ne pas avoir inclus de moments réellement sombres et tristes alors que c'était nécessaire pour réellement être pris dans le film.

Spielberg a retrouvé son âme d'enfant. C'est magique et ça aurait pu être bien plus mais ça reste la magie qu'on souhaite retrouver.

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Dans la catégorie animation en abondance des autres frontières, on a un film d'animation Franco-Suisse qui a su se faire une réputation surprise d'un seul coup (nominé aux Golden Globes c'est inespéré, en route pour les Oscars ?). Et c'est amplement mérité tant je cherche encore quoi reprocher à Ma Vie de Courgette.

C'est exactement le genre de film qu'il faut voir enfant pour ensuite le voir d'un œil différent une fois adulte. Le parti-pris du film d'expliquer les moments les plus durs de la vie via la vision des orphelins que l'on suit rend ce film accessible pour tout le monde malgré le contenu très adulte et pour le moins assez cru qu'on regarde. Le film arrive même avec ce choix de rester innocent et sincère sans jamais sous-estimer ni les enfants ni les adultes.

Une bonne surprise et un succès mérité.

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Un autre remake de Disney, sauf que cette fois ça n'a pas eu le succès escompté...et quel dommage tant Peter et Elliott le Dragon est justement TOUT ce qu'on devait attendre d'un remake digne de ce nom !

Le film ne reprend du film de Don Chaffey que le nom et le concept d'amitié entre un enfant et un animal. Et à part ça, tout est original et traite tout son sujet avec passion et intelligence sans être moqueur, caricatural ou idiot. David Lowery tire avec beaucoup de crédibilité l'idée d'un enfant sauvage qui revient à la civilisation qui doit faire le choix de revenir à son amitié avec Elliott ou rester dans la civilisation auquel il appartient.
Les acteurs sont excellents (Oakes Fegley très surprenant), la musique est bonne et la photographie magnifique.

Exactement le genre de remake que Disney devrait faire.

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Jeff Nichols c'est un auteur qui continu progressivement son chemin après un Mud vraiment puissant. Alors qu'il se lance dans la science-fiction a été une sacrée nouvelle au point qu'on le compare à Spielberg (même si la presse a tendance à donner le titre de nouveau Spielberg à n'importe qui...).

Et là-dessus c'est une réussite. L'ambiance mystérieuse et pour le moins déroutante de cette cavale donne à Nichols un excellent point de départ pour une relation père/fils touchante porté par des acteurs jouant avec tendresse et crainte (même si celui que j'ai le plus retenu c'est le personnage secondaire campé par Joel Edgerton) et une bande-originale signée David Wingo qui peut se vanter d'être l'une des meilleures de l'année. Une ode à la bonne vieille science-fiction old-school et un road movie émouvant.

Je regrette cependant un final très bon mais pas très impressionnant. Mais Jeff Nichols vient de gagner toute ma sympathie et mon ticket pour son prochain film.

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La Palme d'Or de cette année. Même si je trouve que ce n'est pas forcément mérité, je ne vais pas gueuler quand c'est pour récompenser un film comme ça.

Ken Loach nous raconte à travers Daniel Blake et la famille de Katie toute l'absurdité et l'usine à gaz qu'est l'enfer de la recherche d'emploi dans une période de crise et de chômage. Il dénonce non seulement les absurdités (et les magouilles) de cette réalité mais aussi les conditions de vie déplorables que ça apporte. Et bien entendu il dirige à la perfection ses acteurs.

Je lui reprocherai quand même de prendre un iota de trop de prendre parti et une pique subtile à Marvel (purée c'est bien le dernier tu que je m'attendais à voir das un de ses films!) mais si ça dénonce les conneries de l'administration de façon réaliste, moi je vais pas dire non.

Comme quoi, le vieux Kenneth a toujours de quoi parler avec sa caméra.

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Pixar subit une véritable panne artistique en ce moment. Malgré la claque émotionnelle qu'à été Vice Versa, ils ont rappelé à tout le monde leur descente avec Le Voyage d'Arlo, et les prochaines suites n'ont rien de rassurant non plus. Le Monde de Dory est malheureusement dans ce cas de figure, Andrew Stanton ou pas.

Car le réalisateur de Wall-E et du Monde de Némo montre lui-même qu'il n'était pas inspiré à continuer l'histoire de Dory. Toute l'histoire avance en mode automatique sans réelle fulgurance, le film va tout le temps à 100 à l'heure pour ne pas nous endormir et il manque sérieusement d'ampleur dans son ensemble comparé aux précédents Pixar qui nous faisaient voyagé comme jamais. Et ce manque d'inspiration gâche plusieurs idées qui auraient pu aller bien plus loin, voilà à quoi se résume le film en fait.

Après, l'animation reste tout à fait réussite, l'humour arrive toujours à faire sourire (Hank le poulpe est la parfaite représentation de ces deux qualités) et ça sera toujours un plaisir de voir Dory, Marin et Némo. Sans parler de la musique de Thomas Newman qui arrive étonnamment à sortir du lot.

Andrew Stanton n'a rien trahi parce qu'il ne racontait pas grand chose en fait. Une suite sympathique malgré tout.

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Dans la lignée des remakes que personne n'a demandé mais qui ramène toujours autant de succès (ça ne va pas durer longtemps par-contre, on frôle la surdose) Le Livre de la Jungle se pose là.

La qualité qui mérite d'être cité est sans aucun doute le visuel photo-réaliste absolument saisissant. On y croit à la jungle qui entoure Mowgli et le réalisme des animaux mérite une recommandation. Mais après, cette qualité visuelle représente aussi un petit défaut puisque le jeune Neel Sethi très bien dirigé (une qualité encore plus louable quand on voit les conditions de tournage) fait tâche au milieu des animaux numérique. Et il faut aussi citer le doublage réussit et la musique de John Debney magnifique.

Mais après, même si Jon Favreau se démarque de l’œuvre d'origine, il s'agit d'un remake du Classique Disney et non d'une nouvelle adaptation de Rudyard Kipling, alors le film passe sont temps à hésiter entre s'en éloigner ou ressembler à la version de 1967. Quand il s'en éloigne c'est réussit la plupart du temps, mais quand il s'en rapproche ça donne des défauts comme les chansons très très mal introduites (King Louis en prend pour son grade) et des ressemblances pas du tout subtiles et des relations de personnages qui n'ont pas le temps de se construire.

Un bon film cependant. Je me demande ce que va faire la suite puisqu'ils ne vont certainement pas commettre l'erreur de remaker la suite de DisneyToon Studio ;)

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Nicolas Winding Refn c'est le réalisateur de Drive que j'ai apprécié mais qui n'a pas su me transcender. The Neon Demon ça été le cas le temps d'une journée avant que je ne me rende compte de ses défauts.

L'esthétique fonctionne à merveille mais l'histoire est d'une simplicité bizarre alors qu'il y a des scènes vraiment superflues (Keanu Reeves mais qu'est-ce que tu fous là ?). Bon après une histoire peut être simple et porté par une réalisation qui la sublime (c'est le cas ici), mais il y a des points scénaristiques expédiés trop rapidement. Comme les top-models qui deviennent des vampires comme ça d'un seul coup sans que ça ne soit expliqué ou compréhensible et d'autres revirement de personnages trop vites traités.

Pas meilleur que Drive en fin de compte.

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Dofus aurait pu être la grande porte d'entrée de longs-métrages d'animation en France, mais sa distribution catastrophique ne lui aura laissé aucune chance d'être rentable (mon ciné a eu la chance de l'avoir...pendant les week-ends). Dommage et pas mérité du tout vu que tout ce que Ankama propose est honorable bien qu'imparfait.

La première erreur du film (qui sont les mêmes erreurs que font les sagas de cette année) a été de laisser les néophytes de Dofus sur le banc de touche en n'introduisant pas l'univers dans lequel se passe l'aventure du petit Joris. De quoi perdre ceux qui n'ont pas regardé la série pour petits enfants Aux trésors de Kérubim (il y a bien Wakfu mais ce n'est pas le même contexte).
Et le film aurait pu être bien plus regardable si il n'avait pas un humour si mal répartie et si le visionnage n'était pas rendu aussi désagréable par un comic-relief absolument horrible tant pour les nerfs que pour les yeux.

Mais à côté...L'animation est tellement chouette, les scènes d'actions tellement inventives, les références tellement bien utilisées (un combat Dragon Ball Z je déconne pas!), le doublage tellement bien géré, l'aventure tellement magique et le petit Joris tellement attachant que c'est vraiment dommage de passer à côté de ce film.

Flop non mérité. Un film Wakfu aurait peut-être rameuté plus de monde.

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Un petit film sympathique à regarder pour voir de bons sentiments et un peu de tendresse.

Je n'avais jamais regardé la série de Miyazaki et Takahata, mais d'après ce que je sais le film en reprend toute la trame. C'est justement ce qui lui porte préjudice car à vouloir trop raconter, le film traite beaucoup trop rapidement les relations qu'entretien la petite Heidi avec les autres personnages qu'elle rencontre. Sa sympathie avec son grand-père (joué par un Bruno Ganz excellent) est touchante mais trop vite expédié.
Et il y a aussi la traduction Française de Peter en Allemand qui n'arrêtait pas de faire rire les gosses dans la salle, de quoi casser l'ambiance.

On pourra néanmoins noter des acteurs très bien dirigés, des paysages très beaux à l’œil et une musique agréable à l'écoute.

Pas un grand film. Juste un film mignon devant lequel on peut passer un bon moment.

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C'est quand même un comble de voir que le film de super-héros le moins imparfait de 2016 (disons aussi "le moins pire") soit celui qui était au final le moins attendu et le moins volontaire dans ses démarches. Mais c'est peut-être pour ça qu'il s'avère être le meilleur film de super-héros de l'année (ou le moins pire).

On retrouve exactement ce qu'on voulait dans un Marvel,=: le fun, la décomplexions, l'humour, le spectacle et surtout des acteurs de fou !
Benedict Cmberbatch explose de charisme comme d'habitude (inespéré de le voir dans un Marvel) mais on a aussi le grand Mads Mikkelsen en grand méchant qui explose tout autant de charisme. Et sans oublier Chiwetel Ejiofor toujours aussi excellent et une Tilda Swinton qui inspirera toujours de la sympathie, même sans ses cheveux. Ah et il ne faut pas oublier qu'ENFIN un Marvel dispose d'une bonne bande-originale, faut dire que Michael Giacchino ça aide. Le tout aidé par des effets spéciaux énormes !

On regrettera cependant les défauts inhérents à Marvel. Une histoire origin-story toujours aussi simple, des méchants toujours aussi vides et une mise-en-scène vraiment pas folichonne (je sais pas ce qu'à le réal avec ces gros plans sur le visage mais ça fait bizarre).

Pas la claque de cette année mais le plus satisfaisant, ironique non ?

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A côté des mastodontes Marvel et DC qui arrivaient, il était inévitable que la saga X-Men tombe progressivement dans l'indifférence totale. Et bien Bryan Singer a dû s'en rendre compte avant tout le monde puisqu'il montre avec X-Men Apocalypse qu'il n'avait pas du tout l'intention de les surpasser.

Exit les niveaux de lecture sur le racisme et la réalisation intelligente et immersive des premiers X-Men. Ici tout n'est que prétexte à réparer toute les erreurs que la Fox a faite et donner un coup de pelle définitif à l'enterrement des pires films de la saga lors de l'absence de Singer. Que ce soit les griffes de Wolverine, l'arc du Phénix, l'arrivée de Cyclope et Tornade, la rédemption de Magnéto, tout y passe!
Même Apocalypse qui est l'un des méchants Marvel les plus réputés n'a aucune autre utilité que d'être un gros méchant nanardesque à combattre pour avoir une fin heureuse. Toute l'histoire est vide de sens et n'a aucune autre ambition que d'être un énième blockbuster balourd. C'est à la fois horrible et rassurant.

Le pire (le moins bon plutôt) de la trilogie. Mais ce qui fait peur c'est de voir que Singer lui-même a renoncé à faire de grands films au milieu de cet enfer pour les super-productions. Si même lui n'arrive pas à donner de la saveur avec un film aussi fade...Reste très divertissant malgré tout.

Pas la bouse que tout le monde vendu, juste un film très imparfait.

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Ne vous fiez pas à ma note car je note les Marvel en fonction de comment ils m'ont divertit et là-dessus le film y arrive. Mais par rapport au Marvel Cinematic Universe c'est franchement décevant tant toute les conséquences vendues par les bandes-annonces et l'adaptation du comic d'origine sont tout simplement absentes. Les Marvel de la Phase 2 n'avaient aucune conséquences mais ils donnaient suffisamment l'illusion du contraire pour nous donner l'impression qu'on ne les regardaient pas pour rien, tout le contraire de Civil War qui n'attend pas le générique de fin pour nous faire savoir qu'il ne s'est rien passé. En espérant que la Phase 3 ne suivra pas le même travers.

Les frères Russo montrent qu'ils sont capables de faire de bonnes scènes de dialogues posées tout en respectant la psychologie des personnages, mais en terme d'action ça va dans l'illisibilité totale tant ils secouent la caméra comme si ils jouaient avec des maracas et tant ils cutent un plan toute les micro-secondes (heureusement qu'ils se calment dans la dernière demi-heure). Et ces scènes d'actions auraient pu êtres bien meilleurs si les raisons qui poussent les Avengers à se diviser n'étaient pas aussi évitables et si la baston de l'aéroport n'était pas aussi burlesque (les raisons du conflit restent par-contre bien plus convaincante que dans Batman v Superman), l'écriture étant finalement bien limitée.

Mais de bons côtés sont présents. C'est toujours aussi bon de voir les Avengers et de voir un Marvel qui assume enfin qu'ils existent dans leur totalité. L'introduction de Spiderman et de Black Panther est réussit et donne la hype pour leur film. Et on a droit à l'un des meilleurs méchants qu'un film Marvel a eut depuis L’Ère d'Ultron.

A boire et à manger dans ce film. Mais dispensable ça c'est sûr. Avengers 3 n'a pas intérêt à avoir les mêmes défauts.

Annotation :

Ce film d'animation stop-motion "d'auteur" avait été nominé à l'Oscar du Meilleur Film d'Animation. Et le moins que je puisse dire c'est que même si l'Academy a des critères de sélections très douteuse en ce qui concerne l'animation, je les remercie tout de même de ne pas avoir donné le prix à ce film.

Charlie Kaufman qui a scénarisé Dans la peau de John Malkovich et The Eternal Sunshine of the Spotless Mind a néanmoins des qualités à revendre. Il a pris soin de s'entourer d'un réalisateur de stop-motion (parfaitement justifié dans le film) pour faire un drame agrémenté de ses fantasmes sur la mise-en-abyme et sur le questionnement de soi. Et sur le plan technique c'est réussit, on ne peut pas en dire autant du fond car le film ne tire que trop peu sur le potentiel qu'il avait.

L'erreur de Kaufman a été de trop se concentrer sur l'aspect psychologique et dérangeant de l'histoire alors qu'il était possible d'en tirer une histoire d'amour vraiment poignante comme l'avait été son travail avec Michel Gondry (et comme l'avait vendu la bande-annonce), et c'est ironiquement ce qui manquera le plus au film. On voit même que Kaufman essaye plus de déranger le spectateur gratuitement plutôt que de réellement mettre l'émotion en avant.
Et quand le film s'est fini, je n'avais pas l'impression de voir un film mais une simple situation qui s'étirait sur 1h30 tant l'aboutissement était absent. Dommage.

Annotation :

Malgré ma note, ce film vieillit énormément dans ma tête tant sur le côté technique que sur le côté scénaristique qui recycle absolument tous les poncifs qu'on se fait d'un film pour enfants sur les rêves à accomplir (oui tous!), même si il lui arrive d'être sincère par moments.

Sur l'aspect technique, si on considère que la France fait trop rarement de l'animation de synthèse, ses défauts peuvent se défendre bien qu'elles soient présentes. L'animation des personnages est robotique, les textures ne sont pas abouties et les scènes de danses n'ont rien d'extraordinaire (pour un film sur la danse ça fait un peu mal).
Scénaristiquement, le film régurgite toute les ficelles qu'on a déjà vu mille fois dans mille autres films, ça rend l'histoire prévisible et ce n'est pas l'humour vraiment peu recherché qui se veut "moderne" (j'insiste sur les guillemets) qui sauve le tout (sans parler de ce moulin à paroles de Malik Benthala).
Et ce qui aurait pu faire sortir ce film du lot, à savoir la danse, n'est pas rendu aussi passionnant que ça devrait l'être en raison d'une bande-originale signée Klaus Badelt beaucoup trop mis à l'écart face aux chansons pop modernes.

Si vous voulez voir de la bonne animation, regardez plutôt Vaiana. Et ce n'est sûrement pas avec Ballerina que la France va tirer son épingle du jeu en animation.

Annotation :

Je me demande bien ce qui a pu motiver Disney à faire une suite à Alice au Pays des Merveilles à part pour se faire pardonner de la version de Tim Burton. Mais dans ce cas il ne fallait pas reprendre Linda Woolverton à l'écriture car elle nous prouve encore une fois qu'elle ferait bien de retourner voir Le Roi Lion et La Belle et la Bête pour se souvenir à quoi ressemble un bon scénario.

Le changement de Burton par James Bobin n'aura finalement sauvé que la surface des choses. C'est quand même triste qu'il ait fallu une autre vision que Burton pour avoir le Pays des Merveilles qu'on attendait. Visuellement ça claque! C'est coloré, c'est fou, c'est drôle et enfin les acteurs sont suffisamment dirigés pour avoir une prestation convaincante. Et une mention pour Sacha Baron Cohen qui joue un Temps bien huilé.

Mais le problème c'est le scénario qui est encore pire que celui du premier Alice. Linda Woolverton n'arrivait déjà pas à capter un dixième de la "logique" du Pays des Merveilles dans son histoire bancale et criblé d'incohérences. Quelle meilleure idée de foutre dedans une histoire de voyage dans le temps, pas vrai ? Comme si on relevait le défi de faire une histoire encore plus foutraque que le premier.

A retenir pour le visuel. Mais à part ça le diptyque Alice au Pays des Merveilles n'aura pas fait du bien.

Annotation :

(Vu en version "Ultimate").

Batman v Superman aurait pu être le meilleur film de super-héros de la décennie...mais c'était sans compter sur cet enfer hollywoodien qui ne sert qu'à pourrir les super-productions actuelles.
Il y a quand même de quoi rire tant il y a une année à peine on pensait tous que Warner allait foutre une taulée à Marvel, maintenant on en rigole de cette tentative (et de DC en général tiens).

Ce qui est une histoire excellente s'est vite transformé en grosse publicité de 3h pour le DCCU alors qu'il y avait matière à rendre ce film unique, la réalisation de Snyder étant le seul truc qui empêche de s'endormir. Mais tout est gâché par des placements inutiles de personnages et une intrigue confuse qui ne sait pas du tout où aller entre les intrigues politiques, l'enquête sur Luthor et le duel promis. D'ailleurs le film ne se cache pas qu'il est complètement perdu lui-même puisqu'il bazarde toute ses sous-intrigues pour relancer subitement le duel de manière forcée et tout le reste n'aura servi à rien. Et même le duel Batman contre Superman ne satisfait pas puisqu'elle part, commence et se termine de manière maladroite. Et tout ça pour un teasing totalement inutile de personnages DC et une fin très inattendue et foutrement bien filmée qui sera vite balayé dès le prochain Justice League.
Ah et la musique de Hans Zimmer et Junkie XL est horrible !

Il y avait matière à en tirer un film excellent. On a eu un gros pétard mouillé. La Warner a intérêt à se bouger les bat-fesses si ils veulent pas que leur saga s'effondre.