Cover 2016 : l'occasion de rattraper un retard énorme ?

2016 : l'occasion de rattraper un retard énorme ?

Je vais être honnête, le mec le plus honnête possible. Je n'ai aucune culture cinématographique. Zéro, nada, quechi/dalle, au mieux je me renseigne en regardant des émissions et en trainant sur SC histoire de pouvoir sortir des noms en toute occasion. Mais demandez-moi plus de détails, vous me ...

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Liste de

38 films

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a presque 8 ans

L'Œuf de l'ange
7.4

L'Œuf de l'ange (1985)

Tenshi no Tamago

1 h 11 min. Sortie : 22 décembre 1985 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Mamoru Oshii

Ray a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L’œuf de l'ange m'a laissé circonspect de bout en bout. Quelque part je connaissais déjà l'homme, il a fait Ghost in the Shell après tout, c'est un film tout sauf abordable. Et pourtant dieu qu'il est doux avec ses spectateurs contrairement à ce film là.
L'austérité de Tenshi no Tamago est complète et surtout elle va vous poursuivre durant toute la durée du visionnage. Car ce film ne doit être parfaitement compréhensible que pour son auteur.
Mais derrière cette volonté de faire un film abstrait se trouve surtout une poésie macabre de fin du monde, une mélancolie dévorante qui perfore le cœur. L’œuf de l'ange est triste, tout le temps. Que ce soit par les visages fermés des personnages, les couleurs utilisés, les musiques planantes, rien ne fait qu'on se sente à l'aise en regardant puisqu'on est plongé dans une espèce de tristesse abyssale.
Pourtant le film est beau. Les cheveux de l'héroïne sont animés d'une façon assez particulière et rare à l'époque, même aujourd'hui d'ailleurs, c'est un procédé de plusieurs couches qui demande énormément de temps et d'argent, et rendent magnifiquement bien à l'écran. Encore une fois cette impression de baignade est présente, par ces cheveux ou par ces ombres de poissons que les humains transparents pourchassent en vain.
J'ai beaucoup de théorie sur ce film, toutes plus déchirantes les unes que les autres.
Je considère ce film extrêmement important dans la filmographie de l'auteur car je ressens ici la base de son travail. Beaucoup de thèmes qui lui sont chers sont abordés et je n'ai pas ressenti une telle mélancolie dans le reste de ses films qui seront plus secs, plus percutants.

Réalité
7.2

Réalité (2014)

1 h 27 min. Sortie : 18 février 2015. Comédie

Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)

Annotation :

Réalité ? Qu'en sais-je ? Je n'en ai pas grand chose à foutre après tout. Pas de note quoi ? Qu'est-ce que tu me racontes là ? Qu'est-ce que je peux noter ici ? La capacité du réalisateur à me perdre dans ses élucubrations ? A me faire perdre tout repère pour mieux me questionner sur la façon dont je conçois la narration d'un film ?
Ou bien alors je dois le noter de manière factuelle en me disant que je n'ai rien compris mais que voir deux Chabat sur le même plan me plait, que de voir un mec déguisé en nana me fait délirer,...
Mais en fait je vais avouer que je ne sais pas comment noter ce film que j'ai assurément aimer. Je ne sais pas car je ne cherche pas à savoir, même si je l'ai aimé ou non ne devrait pas rentrer en compte ici. Car à partir de cette scène où Chabat présente son pitch, le film m'a échappé des mains, il ne m'a jamais appartenu, hors d'atteinte je me suis contenté de le pourchasser pour comprendre qu'il n'avait pas de tracé prédéfini, que ce que je regardais n'était peut-être qu'un rêve, une folie passagère dont l'absurde n'a de sens que si on accepte ce dernier.
A partir de là mon avis ne vaudrait plus rien comme c'est d'ailleurs le cas.
Mais je crois que j'ai aimé Réalité.

Star Wars - Le Réveil de la Force
6.3

Star Wars - Le Réveil de la Force (2015)

Star Wars: The Force Awakens

2 h 16 min. Sortie : 16 décembre 2015. Action, Aventure, Science-fiction

Film de J.J. Abrams

Ray a mis 7/10.

Annotation :

Franchement, Star Wars je m'en fous complètement. J'ai vu tous les films une seule fois et ça m'a suffit, le seul que je verrai bien à nouveau serait le 2... de la trilogie originelle entendons-nous bien. Star Wars ce n'est pas vraiment mon univers, ça ne m'a jamais bercé dans ma jeunesse et même si j'ai la tête dans les étoiles et que l'espace me fascine, mon imaginaire est bien plus campé sur Terre et les innombrables possibilités que celle-ci nous propose.
Cela dit, ça reste Star Wars, même si on veut rester loin de la hype, difficile de faire ses courses sans tomber sur la brosse à dent officiel, le pain de mie avec la tête d'Han Solo dessus. Emporté par toute cette fougue, je me suis promis de ne pas rater l'évènement cinématographique de la décennie.
Le résultat est satisfaisant. Je vais tout de suite écarté la critique la plus faite : je m'en bats les couilles que ce soit une redite/un remake. Pour moi le but de ce film c'était de réunir tout le même sous la même tente histoire de dire "Star Wars est de retour" sans vexer personne. Mais le problème c'est qu'entre ceux qui attendaient des prises de risque, ceux qui voulaient juste être rassurés, ceux qui n'ont jamais vu un film de la saga et ceux qui s'en foutent, il était impossible de satisfaire tout le monde.
Ces nouvelles aventures ont su me séduire il est vrai. Le nouveau tandem de personnages s'annonce intéressant, ou plus qu'Obi-Wan et Anakin qui n'avaient aucune alchimie, et je suis bien curieux de voir où cela va les mener. La réalisation m'a beaucoup plus et les partis-pris artistiques m'ont charmé. Ici peu de planètes sont explorées et c'est tant mieux, on a le temps de mieux les appréhender pour en capter l'essence. Alors oui au plus simple ça fait : sable, jungle, neige, mais bon chaque planète correspond à des étapes franchies par les héros et c'était intéressant de voir ça lié à la narration.
De même, Kylo Ren m'intrigue beaucoup, alors oui c'est un ado mais c'est justement ça qui est le plus intéressant, comment va-t-il évoluer alors qu'il est déjà conchié ? Affaire à suivre.
Non le vrai problème que j'ai avec ce film c'est les dialogues... Le film a été écrit par un enfant de 12 ans, la réunion entre Han et son fils est hallucinante de connerie quand bien même sa finalité est marquante pour l'héritage de la saga, mais les dialogues m'ont sorti de l'action. Les macguffin sont aussi bien trop nombreux et les incohérences se multiplient au fur et à mesure.
Bref, à suivre...

Piège de cristal
7.6

Piège de cristal (1988)

Die Hard

2 h 11 min. Sortie : 21 septembre 1988 (France). Action, Thriller

Film de John McTiernan

Ray a mis 8/10.

Annotation :

Ah le cinéma d'action, le vrai, le bon, celui qui fait plaisir après une bonne grosse journée gavante. Et ça faisait un certain temps que je n'avais pas vu les Die Hard, enfin les 3 premiers, du coup ni une ni deux me voici reparti dans un bâtiment pris en otage par des méchants. Il faut aussi dire que la disparition récente de Rickman m'a bien poussé à le revoir là où je n'en avais pas un bon souvenir.
Bon alors oui, John aurait du mourir plus d'une fois durant le film, oui il arrive quand même à faire des trucs de fou malgré son corps en miettes,... Mais il faut quand même avouer que c'est super cool.
Ce que j'ai notamment apprécié c'est le fait que le héros même s'il est tout puissant et fait comme Moïse pour les balles, il a ses faiblesses : il regarde les nanas autre que sa femme, son mental faillit vers la fin, il est gravement blessé,... Bref c'est un personnage auquel on peut croire dans ses choix moraux. On rajoute à ça une bonne dose d'humour réussi, de l'action bien filmée, un rythme qui ne faiblit pas et on a un film mémorable.
Je ne peux pas juger son impact à l'époque car je ne suis pas témoin de cette dernière mais encore aujourd'hui le nom Die Hard résonne fort dans le cinéma d'action Hollywoodien.
Il faut dire qu'en plus de l'action le duel entre Willis et Rickman est génial, les deux se tirant la bourre donne des scènes hilarantes tant l'égo des deux personnages rentrent en contradiction.
Rickman au sommet, Willis parfait,... Que demande le peuple ? Oh une critique des médias, de la hiérarchie et du système en général ? Mais oui Monsieur, tout est là !

Une journée en enfer
7.4

Une journée en enfer (1995)

Die Hard with a Vengeance

2 h 11 min. Sortie : 2 août 1995 (France). Action, Policier, Thriller

Film de John McTiernan

Ray a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

3ème entrée dans la série et visiblement bien plus la suite du 1er que du 2ème, Une journée en enfet c'est le 1 sous testostérone. Tout va à 100 à l'heure, l'action ne cesse jamais, le tout filmé avec la même maestria que le 1er épisode. Malheureusement, l'hilarité provoquée par certains passages et le duo d'acteurs adorable que forme Willis et Jackson n'arrive pas à me faire oublier que... Bah McClane aurait du mourir hein. Et puis genre pas une fois ou deux non non. Voir le personnage principal survivre à tout et n'importe quoi a eu pour effet de me débarrasser de toute sensation de danger pour lui. Du coup je voyais un enchainement de cascades, faites par des acteurs cools, auquel je ne prenais aucunement part émotionnellement.
Je le trouve aussi moins chargé en thèmes abordés que ses prédécesseurs au détriment de l'action. Alors j'ai quand même beaucoup aimé le film, surtout sur le coup, mais avec le recul, je le retiens beaucoup moins que le 1er, n'est pas Rickman qui veut aussi. La confrontation avec le méchant n'étant finalement pas mémorable et certains personnages trop sous-exploités, je retiendrai ce film pour son action délirante plus que pour ce qu'il m'a apporté.

Batman : Mauvais Sang
6.3

Batman : Mauvais Sang (2016)

Batman: Bad Blood

1 h 12 min. Sortie : 24 février 2016 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Jay Oliva

Ray a mis 5/10.

Annotation :

Je crois que j'ai passé plus de temps à rigoler qu'autre chose devant ce film qui se veut bien trop sérieux. Batman : Bad Blood est mauvais car il cherche à implémenter trop de choses en si peu de temps. Deux personnages qui font leur début, avec à chaque fois une présentation rapide de leur background, et à qui on ne laisse finalement que peu de place car le but principal c'est BATMAN.
Ils ont essayé d'enlever la chauve-souris de l'équation, le problème c'est que ça la met plus au centre que jamais. On parle de Batman tout le temps, et les développements des personnages se font à travers lui. On voit tout à travers le prisme de cet homme qui reste le héros de cet univers mais qui empiète bien trop sur le reste.
On se retrouve avec trop de personnages, trop de rebondissements et trop de tout pour si peu de temps de film. Les scènes vont bien trop à l'essentiel et ne laissent pas la place au spectateur de se sentir à l'aise avec un quelconque personnage tant on passe des uns aux autres à la volée.
L'histoire quant à elle est idiote mais un prétexte valable pour voir de nouvelles aventures, d'autant plus que le final reste assez couillu, je ne m'attendais vraiment pas à ça. Mais ça ne m'a pas empêché de faire des "non" de la tête constamment, car entre les réactions et dialogues idiots, il y a de quoi se chopper un torticolis.
La seule raison pour voir ce film ? Les scènes d'action, bon alors Batwing est absolument nul à chier mais les autres sont cools, ça bouge bien, la mise en scène est parfois bizarre mais on comprend souvent ce qui se déroule à l'écran sans trop forcé.
Mais bon voilà au final ça reste débile et on se demande encore comment les gens peuvent faire confiance à Wayne enterprises après tout ça. Au moins vous rigolerez un peu.

Futurama : La Grande Aventure de Bender
7.1

Futurama : La Grande Aventure de Bender (2007)

Futurama: Bender's Big Score

1 h 28 min. Sortie : 11 juin 2008 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Dwayne Carey-Hill

Ray a mis 7/10.

Annotation :

J'adore Futurama, la série est dans mon top 10, mais ce qui fait la force de Futurama c'est son ensemble, sa cohésion et sa cohérence. Il est hallucinant de voir qu'un simple détail dans le 1er épisode se révèle être un retournement de situation dans la saison 5 par exemple, et c'était prévu depuis le début. Il en est de même pour ce film, il fait beaucoup de références aux évènements passés dans la série et d'une plutôt bonne manière. Le problème ? Bah c'est qu'un long épisode en fait, qui ne se termine pas vraiment en plus. Et Futurama comme je le mentionnais est marquant dans son ensemble.
Donc faisant parti de la série, cet épisode est très bon, il est même dans la tranche très haute et m'a fait beaucoup rire, mais voilà, ce n'est qu'un long épisode, drôle, bien rythmé et foutu et je retrouve les personnages avec une joie non cachée, mais il n'est en rien exceptionnel.

La Planète au trésor, un nouvel univers
6.9

La Planète au trésor, un nouvel univers (2002)

Treasure Planet

1 h 35 min. Sortie : 27 novembre 2002 (France). Animation, Aventure, Science-fiction

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

Ray a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ce film, avec Le Chateau dans le Ciel, fait partie de la catégorie très rare qui m'a fabriqué mon imaginaire actuel. Le steampunk est un genre dont je suis absolument fan et c'est en revoyant ce film et Laputa que je me suis rendu compte du "pourquoi j'adorais ce genre".
La planète au trésor offre des paysages magnifiques, des inventions ingénieuses, un rythme sans faille, une animation extrêmement fluide et un humour qui fait mouche. Prenant la sève des voyages spatiaux, les réalisateurs s'amusent avec les codes de la piraterie pour les remettre en forme dans cet univers anthropomorphique. Alors je ne suis pas forcément très fan du héros, garçon rebelle parmi tant d'autres, mais il est intéressant dans sa relation avec le vilain. Contrairement à beaucoup de films d'animation Disney, ici le méchant va nouer une relation d'abord amicale avec le héros puis une relation parentale. Et cette dernière est touchante puisqu'on voit bien que quand les deux doivent s'affronter il y a beaucoup d'empathie dans les regards.
Ma vraie déception concerne les planètes que j'aurais aimé plus nombreuses et plus vivantes. On reste dans un registre assez classique à ce niveau mais efficace. Il en va de même pour la bande-son qui va reprendre son thème principal trop souvent, mais ce dernier étant particulièrement bien composé la lourdeur ne se fera pas sentir.
J'adore ce film pour le voyage dans lequel il nous embarque et... je kiffe la capitaine, je trouve son animation parfaite, notamment dans la séquence de fuite, et son petit accent british lui sied à merveille <3

Kill Bill - Volume 1
7.7

Kill Bill - Volume 1 (2003)

Kill Bill: Vol. 1

1 h 51 min. Sortie : 26 novembre 2003 (France). Arts martiaux, Action

Film de Quentin Tarantino

Ray a mis 8/10.

Annotation :

Le titre de cette liste n'est pas anodin, je n'avais jamais vu les Kill Bill. Je sais c'est incroyable mais à 21 ans j'étais passé à côté de ce(s) film(s).
Verdict ? Pté c'était cool ! C'était rythmé, inventif et drôlement bien filmé. Voir un réalisateur sauter de genres ainsi déconcerte, la séquence animé par exemple m'a un peu sorti du film avant que je me rende compte que ça faisait complètement sens et qu'en plus c'était bien foutu.
La force de ce 1er film c'est l'ironie constante avec laquelle cette vengeance est mise en avant. On tue une femme devant sa gamine, on tue 88 mecs fous pour pouvoir aller jusqu'au boss final,... En fait j'avais l'impression de regarder un jeu-vidéo en live-action, un boss rush avec ses phases et ses paterns. Et ça colle parfaitement au style burlesque.
Puisque la crédibilité prend un sacré coup dans les dents, on voit des personnages voler, perdre des membres comme si c'était normal,... La gestion du rythme dans les combats et de leur montée en tension est parfaite. La séquence finale dure longtemps et pourtant je n'ai pas senti le temps passer car il y avait toujours un "et puis" bien amené et grisant, une récompense ou plutôt une sucrerie qu'on ne renie pas.
Le soucis que j'ai avec le film se situe plus dans les moments calmes où j'ai eu plus de mal à m'intéresser malgré la qualité des dialogues. Cette séquence avec les chefs yakuza m'a laissée de marbre par exemple.
Mais bon, j'ai pris un pied monstrueux en regardant ce film, un plaisir jubilatoire et sadique qui ne m'avait pas habité depuis Why don't you play in hell que j'ai vu il y a désormais 2 ans. Je n'en demandais pas tant !

Kill Bill - Volume 2
7.4

Kill Bill - Volume 2 (2004)

Kill Bill: Vol. 2

2 h 17 min. Sortie : 17 mai 2004 (France). Action, Arts martiaux

Film de Quentin Tarantino

Ray a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Oui j'ai préféré ce 2ème film ou cette 2ème partie. La raison est simple : j'ai aimé tout ce que je n'appréciais pas dans la 1ère partie à savoir les moments d'exposition un peu longuets. Je trouve la construction de cette suite bien plus efficace car plus centrée sur les personnages que sur leurs actions. Je me suis donc attaché à Béatrix, j'ai apprécié, que dire adoré, son échange avec Bill et son combat tout en simplicité, cette phase d'entrainement qui me manquait pour véritablement croire à la 1ère partie,...
Cette fois-ci je n'étais pas en train de suivre une aventure de jeu-vidéo, mais j'étais bel et bien en face d'un film qui me contait autre chose qu'une simple bataille. Les enjeux grandissant et l'approfondissement des personnages m'ont donc bien plus transporté et voir cette quête arriver à bout m'a procuré un bien fou. Je trouve ici tous les personnages plus classes, même dans leur crasse comme Budd et, encore une fois, ce face à face final entre remords et vengeance, qui dure autant de temps que le climax de l'épisode 1, m'a paru beaucoup plus efficace.
En somme la construction du film m'a beaucoup plus parlé ici, mais je pense que je reverrai l'ensemble d'une seule traite. Pour l'instant le côté posé de ce 2ème volume m'a d'avantage convaincu que la fougue et la science du mouvement qui habitait le 1er. Il en faut pour tout le monde après tout !

Reservoir Dogs
7.9

Reservoir Dogs (1992)

1 h 39 min. Sortie : 2 septembre 1992. Gangster

Film de Quentin Tarantino

Ray a mis 8/10.

Annotation :

On a tous notre talon d’Achille en terme de cinéma, personnellement c'est les films de gangster, en dehors du parrain, aucun de ces derniers ne m'a passionné quand bien même je dois reconnaitre qu'ils sont bons. Et c'est exactement le cas pour Reservoir Dogs.
Bien menée, cette enquête sur deux plans se révèlent tour à tour haletante, surprenante et folle. Outre des acteurs incroyables, c'est la force des dialogues qui donne toute la substance à cette œuvre noire. Les révélations ainsi que la découverte des personnages s'enchainent à un rythme qui tient en haleine jusqu'à un dénouement final parfait.
On y retrouve bien sûr ce qui est propre à Tarantino à savoir tourner la violence en ironie et en espèce de jouissance malsaine, la scène de l'oreille en témoigne et même si sur le coup elle m'a dégoutée, je dois bien y reconnaitre une certaine ironie quand on voit ce qui arrive au même mec un peu plus tard, l'oreille étant, quant à elle, trainée un peu partout.
Ce qui est intéressant c'est bien de voir qu'on s'intéresse tout autant à la recherche de la balance qu'à savoir qui va y rester. Cette interrogation sur deux plans fait alors monter la tension dans chacune des scènes présentant un conflit. On voit aussi que Tarantino s'adonnait déjà à la narration déconstruite et pour moi elle n'est pas aussi bien gérée que dans ses autres films.
En effet la révélation arrive trop tôt à mon goût et retire au 2/3 du film une partie que je trouvais nécessaire à l'ambiance générale. Une fois cela enlevé de l'équation il reste 30 minutes efficaces mais moins entrainante que la première heure.
Le film reste intéressant dans son ensemble mais j'aurais du mal à le revoir tout de suite quand bien même l'on m'a déjà informé de nombreux détails que j'aurais ratés.

Fight Club
8.1

Fight Club (1999)

2 h 19 min. Sortie : 10 novembre 1999 (France). Drame

Film de David Fincher

Ray a mis 9/10.

Annotation :

Le film d'une génération, un des films préférés du monde entier, un monstre auquel on s'attaque difficilement, Fight club est tout ça à la fois.
J'en avais des souvenirs assez vagues à vrai dire, quelques scènes restent marquantes mais plus de 7 ans après mon premier visionnage, je me suis rendu à l'évidence, je ne me souvenais plus assez de Fight Club, du coup je l'ai relancé et... ouais.
Ce qui m'a le plus frappé c'est la narration toujours à l'affut de nouvelles terres à explorer, brisant tantôt le 4ème mur tantôt en racontant juste l'histoire, j'ai été époustouflé par la maitrise de cette dernière. De plus elle est tenue par un Edward Norton en très grande forme en loser pathétique. Et en face de lui se trouve Brad Pitt, encore une fois exceptionnel dans un Fincher. Les autres acteurs ne déméritent pas mais face à un tel charisme ils ne peuvent qu'être relégué au second plan.
La principale crainte que j'avais concernait le twist, je le connaissais, le film avait-il encore un intérêt ?
Et ben ouais mon coco, on s'amuse à déceler les moindres détails, on se rend compte de la force de certaines scènes et ça rend le propos du film encore plus fort.
Alors j'en ai marre de voir que c'est un film politique ou anti-capitaliste je sais pas quoi, vous avez vu ça où les gars sérieux ? La narration ne met jamais ça au coeur du problème si ce n'est à la fin, non l'intérêt du film se situe dans la relation des deux protagonistes et d'un projet qui finit par être hors de contrôle total. Le film ne fait pas l'apologie de l'anarchie, au contraire il traite cet anti-conformisme qu'on retrouve dans la jeunesse en cauchemar car le film échappe nous échappe au 2/3, et on s'affole. Le rêve se brise car amené à l'extrême et la fin où cette étincelle de folie est battue montre bien que même si ces sentiments sont louables, ils se solderont par des morts et des sacrifices. On est loin du rêve qu'on pourrait imaginer.
Bref c'est un film exceptionnel qui va me marquer à coup sûr.

Pulp Fiction
8.3

Pulp Fiction (1994)

2 h 34 min. Sortie : 26 octobre 1994 (France). Gangster, Comédie

Film de Quentin Tarantino

Ray a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Jules : Whoa, whoa, whoa, whoa... stop right there. Eatin' a bitch out, and givin' a bitch a foot massage ain't even the same fuckin' thing.
Vincent : It's not. It's the same ballpark.
Jules : Ain't no fuckin' ballpark neither. Now look, maybe your method of massage differs from mine, but, you know, touchin' his wife's feet, and stickin' your tongue in her Holiest of Holies, ain't the same fuckin' ballpark, it ain't the same league, it ain't even the same fuckin' sport. Look, foot massages don't mean shit.
Vincent : Have you ever given a foot massage?
Jules : Don't be tellin' me about foot massages. I'm the foot fuckin' master.
Vincent : Given a lot of 'em?
Jules : Shit yeah. I got my technique down and everything, I don't be ticklin' or nothin'.
Vincent : Would you give a guy a foot massage?
Jules : Fuck you.

Et tout ça avant de tuer violemment un mec. C'est quand même génial cette ironie <3

58 minutes pour vivre
6.7

58 minutes pour vivre (1990)

Die Hard 2

2 h 04 min. Sortie : 3 octobre 1990 (France). Action, Thriller

Film de Renny Harlin

Ray a mis 5/10.

Annotation :

Oui mais alors non. Pas du tout même. John McClane est ici transformé en gros connard antipathique qui se regarde le nombril. Je suis désolé mais un mec qui envoie chier ainsi ses alliés pour des raisons aussi débiles ne méritent aucune louanges. Contrairement au 1er film où il était acculé et obligé d'affronter ses adversaires seuls, ici il peut avoir de l'aide de beaucoup de monde sans que cela affecte en quoi que ce soit la mission. De plus il tue les méchants par un coup dans le dos déloyal avec sa catchphrase présente juste pour nous rappeler qu'on est bien dans un Die Hard et pas un film d'action lambda.
Pourtant ici c'est ce qui me chagrine le plus, c'est un film d'action lambda, avec des méchants lambdas, filmé de manière lambda. Je ne retiendrai rien de ce film qui essaie juste de faire du too much et qui finalement se prend les pieds dans le tapis. Car ce film n'a pas de raison d'exister et le macguffin utilisé est crétin.
J'ai passé la plupart de mon temps à soupirer devant les actions de ce personnage que j'ai trouvé détestable. Monsieur McClane, heureux de vous retrouver comme vous devriez l'être dans le 3ème film, car ici vous êtes schizo, ce n'est pas vous. Il est l'heure de se réveiller Monsieur McClane !

Le Château de Cagliostro
7.2

Le Château de Cagliostro (1979)

Rupan sansei: Kariosutoro no shiro

1 h 40 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Action, Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Ray a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Suite de ma rétrospective Miyazaki commencée l'an dernier.

J'avais complètement oublié ce film. Mais genre vraiment je ne m'en souvenais absolument pas, ça doit être parce que j'ai regardé un peu la série animé et donc que j'y voyais un épisode comme les autres. Mais non cet épisode n'est pas comme les autres.
Alors on ne retrouve pas du tout les thèmes chers à Miyazaki puisqu'il n'a ni écrit le scénario ni les personnages. Il n'avait rien à faire si ce n'est réaliser le film, c'est déjà un challenge en soit me direz-vous. Et bien pour un premier long métrage (Yuki no Taiyo ne compte pas), il s'en sort bien le bougre.
Non content d'avoir un personnage espiègle, le maître essaie de faire un sorte que l'ennuie ne pointe jamais le bout de son nez dans cette aventure. Il y aura toujours un élément animé à l'écran, le statisme n'existe pas ici.
Cela aide beaucoup l'histoire à avoir un intérêt car si cette affaire de "braquage" marcherait bien sur un OAV de 50 minutes, il fait ici durer le long-métrage deux fois plus longtemps. Tout ça est aidé aussi par le charisme des personnages et le fait qu'on s'attache à ces derniers à travers leurs dialogues, actions et animations.
La seule emprunte qui pourrait être vraiment laissée par Miyazaki ici est la présence de cet avion et de cette mécanique, omniprésente, qui est propre au monsieur.
Au final Le Château de Cagliostro est un divertissement qui assure le spectacle tout en ne laissant aucun temps mort, et pourtant connaissant la série, c'était pas gagné. Ce n'est clairement pas son meilleur film, mais on sentait déjà quelques ambitions à travers cette aventure palpitante, la suite on la connait pour celui qu'on appelle "le maître".

Ponyo sur la falaise
7.4

Ponyo sur la falaise (2008)

Gake no ue no Ponyo

1 h 41 min. Sortie : 8 avril 2009 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Ray a mis 6/10.

Annotation :

J'annonce d'emblée, c'est le film de Miyazaki que j'aime le moins. En le revoyant je me suis trop souvent surpris à soupirer à cause des réactions des personnages et je ne peux pas m'empêcher de voir une fin beaucoup plus triste que celle qui nous est décrite. Je trouve aussi le propos trop simple, qui manque de contre-pouvoir, car entre les actions du personnage principal et ce qui est pointé du doigt, il y a une différence, contrairement à Princesse Mononoké par exemple. Donc j'ai beaucoup de mal avec tout ce qui touche au scénario et à la relecture de ce conte...
Mais bon il y a le charme enchanteur de cette mer vivante, il y a ces dizaines de ponyo toutes adorables, il y a cette recherche visuelle dans la faune et la flore aquatique et puis surtout il y a ce lyrisme omniprésent qui berce l’œuvre. Je pense que je n'arrivais pas à décrire ce dernier mais il apaise... peut-être même un peu trop, j'avais parfois l'impression d'être sous prozac tant j'étais stone et, pour la 1ère fois dans un film de Miyazaki, j'ai mis le film en pause plusieurs fois, de peur de m'endormir.
Oui le charme opère, oui il est omniprésent, oui la scène du tsunami est incroyable visuellement mais je dis non au scénario et aux actions des personnages. La mère qui s'en va dans la tempête s'occuper de vieilles personnes tout en laissant son fils de 5 ans à la maison, en france en ce moment ça ferait les journaux et des centaines de commentaires traiterait la femme de tous les noms et je dois dire que moi non plus j'y crois pas. En fait c'est ça le problème, il y a beaucoup trop d'éléments auquel je ne crois pas ici et qui m'ont dérangé durant mon visionnage.
Malgré cette ambiance, cette ost magnifique et ces décors sublimes, je n'aime pas Ponyo non, désolé.

Porco Rosso
7.7

Porco Rosso (1992)

Kurenai no Buta

1 h 34 min. Sortie : 21 juin 1995 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Ray a mis 9/10.

Annotation :

Après un revisionnage plus que décevant de Ponyo, je craignais un peu de revoir Porco Rosso et pourtant...
C'est sûrement le film le plus enjoué du réalisateur, les enjeux sont moindres, plus personnels et rendent les personnages extrêmement attachants.
Le film porte plus sur une vision tournée vers l'avenir qui se confronte à une autre du passé, la rencontre entre les deux se fera dans les nuages et... bon dieu de merde Miyazaki est le maître des cieux.
C'est le film le plus romantique de la filmographie du maitre et il ne cesse de l'étaler à travers les engins volants, l'intrigue et même le personnage de Porco. Et autre fait plutôt rare pour être souligné, ici pas de message écologique ni de créatures fantastiques, on reste les pieds sur terre et en vient à oublier que c'est un avion qui pilote un avion. Un cochon qui déborde de classe et de charisme à la bouille adorable.
Mais ce qui m'a le plus fait apprécier cette balade c'est la nostalgie qui berce le film. Hisaishi propose des musiques d'une douceur hallucinante avec un violon qui semble irréel, lointain. Porco étant lui aussi tourné vers le passé, témoin d'une époque révolue et d'un présent qu'il n'apprécie qu'à moitié. Il s'agit ici d'une ode à la mémoire, aux souvenirs doux-amers. Pas de nostalgie mal placée non, juste une vision romantique délectable qui fera virevolter.
Car je le répète, Miyazaki maitrise ce qui se déroule dans les nuages. C'est probablement son plus beau film à ce niveau, les séquences aériennes sont folles et pour peu on sentirait le vent souffler notre visage. Certains plans m'ont presque mis les larmes aux yeux tant je trouvais leur côté pictural parfait.
Je vais passer le reste de ma soirée dans une douceur délectable et je repenserai souvent à ce film en me disant que je l'aime, mais je pense que contrairement au film, son temps ne sera jamais révolu.

Vampires en toute intimité
7.2

Vampires en toute intimité (2014)

What We Do in the Shadows

1 h 26 min. Sortie : 30 octobre 2015 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Jemaine Clement et Taika Waititi

Ray a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La vraie réussite de ce film tient en sa capacité à savoir renouvelé sa blague sur l'ensemble du long métrage. Je me suis pourtant bouffé des parodies nulles à chier sur les vampires mais là il y a un amusement non caché derrière la caméra et sur le plateau de tournage.
L'idée de faire un reportage est très bonne surtout quand le spectateur est pris à parti en tant que caméraman. Et ça marche assez souvent puisque plus l'aventure avance, plus on découvre de personnages, de codes de ce monde et d'antagonismes cachés.
Mon principal reproche est à imputé au ventre mou du film au milieu. Le film nous habitue à un rythme assez lent mais sans relâche et pourtant l'ennui pointe le bout de son nez, on se dit que l'idée arrive à terme, que les stocks de blagues sont épuisées, qu'il est temps de refermer les vannes et pourtant pas du tout. Dans sa dernière partie le film se prend un coup de défibrillateur et envoie ce qui lui reste d'inventivité.
En résulte un long-métrage agréable, souvent drôle et plein d'entrain. Je me suis retrouvé face à un film assez généreux qui ne sait pas toujours bien délivrer mais qui essaie sans cesse de le faire sans jamais saouler.

Le Château ambulant
8

Le Château ambulant (2004)

Hauru no ugoku shiro

1 h 59 min. Sortie : 12 janvier 2005 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Ray a mis 7/10.

Annotation :

Le Château Ambulant est sûrement l’œuvre la plus aboutie de Miyazaki, mais toute la force qu'elle accumule dans la forme, elle la détruit dans la narration et dans le fond.
Commençons par ce qui me fâche : la narration est un bordel monstrueux. L'histoire ne cesse de vouloir se tourner vers plein de petites histoires qui font oublier les principales. Il en résulte un film bourratif au possible avec trop d'informations pour le spectacle visuel qu'il offre.
J'ose d'ailleurs dire que c'est la machinerie la plus incroyable du réalisateur, assez loin devant les autres. Ici ses robots sont empreints d'une vie incroyable donnée par les couleurs et la beauté du film. Les décors sont tous magnifiques et le travail sur ses derniers me fait halluciner quand je pense que c'est fait à la mains.
Les couleurs sont elles aussi méticuleusement choisies et les animations constantes évitent l'ennui. Parce que le film est trop long pour ce qu'il veut raconter au final et le dernier petit retournement de situation se dévoile alors qu'on en avait plus rien à foutre et qu'on avait complètement oublié le personnage.
En parlant des personnages, ces derniers sont assez étonnement humain dans leur comportement, même si certaines errances et choix font grincer des dents, difficile de ne pas remarquer le travail dans les textes et les expressions.
Il n'en reste pas moins un film efficace, notamment grâce à la beauté des décors, qui se laisse regarder avec attention mais qui a quand même eu tendance à vouloir me faire avaler goulument trop d'éléments.

Si tu tends l'oreille
7.3

Si tu tends l'oreille (1995)

Mimi o sumaseba

1 h 51 min. Sortie : 7 janvier 1995 (France). Animation, Drame, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Yoshifumi Kondo

Ray a mis 7/10.

Annotation :

Si je n'avais pas déjà des dizaines d'animés avec les mêmes dialogues, scènes, personnages,... j'aurais sans aucun doute beaucoup plus apprécié cette fresque amoureuse proposée par Kondo. Cependant j'ai déjà vu ces dizaines d'animés et même si ici la romance est plutôt joli, elle s'éternise au début mêlant ce que je déteste à savoir les "regards coup de cœur" : je te vois pour la 1ère fois je t'aime. Cette niaiserie nippone a fini par me gonfler au cours de ces dernières années.
Pourtant dans son dernier tiers le film commence à aborder des thèmes plus intéressants lorsqu'ils sont mêlés à la simple romance et nous sert ce qu'il a de plus touchant. Les scènes fantastiques sont d'une beauté hallucinantes et on sent d'ailleurs une vraie recherche en terme de décors, et un désir bien appuyé de se libérer de l'image Miyazakienne, si je peux m'autoriser le terme, du studio. Encore une fois avec Ghibli, les animations sont fantastiques et donnent une vraie personnalité aux personnages, il en résulte cette superbe scène de musique au milieu du film.
Livrant sa vision de l'amourette collégienne ainsi que de l'envie de grandir et de se découvrir, Kondo fait preuve d'une vraie bonne foi dans ses dialogues et dans sa démarche. Le film en ressort encore plus réaliste et vraisemblable.
Si vous êtes étrangers aux romances japonaises décrites dans les animés, ce film a tout pour vous toucher, si par contre vous avez vu les Clannad, Toradora, Lovely Complex, Honey and Clover et j'en passe, vous vous retrouverez devant beaucoup de redites qui restent néanmoins plaisante à regarder rien que pour le plaisir des yeux et des oreilles.

Terminator
7.3

Terminator (1984)

The Terminator

1 h 47 min. Sortie : 24 avril 1985 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de James Cameron

Ray a mis 7/10.

Annotation :

J'avoue que j'ai vu en Terminator un divertissement honnête, rythmé et très efficace mais qui ne m'a pas emporté plus que ça dans son histoire, ses thématiques ou ses personnages.
Ce que j'ai préféré reste néanmoins la justice implacable de ce robot tueur qui ne s'arrête jamais, la mort qui poursuit les héros à chaque instant installe une ambiance anxiogène et stressante assez grisante qui fait que les yeux ne se décollent de l'écran qu'à de très très rares occasions. De plus la façon dont sont filmés ville et environnement rajoute un degré de tension car l'échappatoire ne semble possible qu'à de très rares moments durant lesquels Schwarzi rentre dans le cadre à bord d'un véhicule ou une arme à la main, ou les deux.
Je reste malgré tout assez hermétique à l'ambiance très 80' qui ne me touche pas particulièrement et même si la 2ème heure du film est passée d'une traite, la 1ère, malgré les qualités citées au dessus, m'a semblé bien longuette vers la fin.
Heureusement, le film pue la classe, pas autant que le 2, et assure le spectacle à la fin. Le côté thriller-noir implacable avec ce futur d'une cruauté sans nom reste visionnaire et fait, encore aujourd'hui, son petit effet.

Deadpool
6.5

Deadpool (2016)

1 h 48 min. Sortie : 10 février 2016 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Tim Miller

Ray a mis 8/10.

Annotation :

Ce qui est assez marrant c'est d'arriver à lire dans les critiques qui sont ceux qui connaissent Deadpool et ceux qui s'en sont fait l'image du super-héros parfait, drôle en toute occasion et complètement en dehors du système. Et bien désolé de vous décevoir, Deadpool c'est pas ça, alors certes c'est moins joli et tout rose que les autres mais ça reste un mercenaire super-héros ou super-vilain quand il le souhaite pour des raisons qui le concernent, il s'en fout de tout et peut très bien être parfois politiquement correct.
Mais ce que ce film a très bien compris, c'est que Deadpool c'est lourd, et ce assez vite. Après la lecture d'un tome vous rangerez le volume et attendrez tranquillement un ou deux jours avant de passer à un autre, parce que c'est des vannes qui se répètent et finissent par devenir poussives à force de les lire.
Le film est donc découpé entre la partie Deadpool, finalement assez rapide, et les partie Wade. En résulte un rythme bâtard et une narration bordélique pour pas grand chose. On a l'impression de voir le film faire de nombreux effets de manche dans le vide et c'est parfois désagréable. C'était cependant le meilleur choix à faire puisque trop de Deadpool aurait tué le film tant les vannes de se dernier peuvent devenir lourdes.
Pourtant je me suis marré comme un con pendant toute la séance, de ce générique de début hilarant à la scène post-générique qui m'a fait rire en plus de me rappeler que je dois revoir Ferrys Bueller. Alors oui je suis très bon public mais je l'assume, j'ai ri à quelques blagues pipi-caca, j'ai rigolé face à la violence décomplexé et autres.
J'ai aussi et surtout vu un film loin des Avengers qui sont faits sans trop de passions. Ici on sent que Reynolds et le réal s'en sont donnés à cœur joie tout au long du tournage pour faire plaisir au spectateur. On est donc loin d'un enième film de super-héros fait par un mec lambda parce qu'il est payé pour mais j'ai vraiment eu l'impression de voir un film fait par des fans, pour des fans voire plus.

Scott Pilgrim
7

Scott Pilgrim (2010)

Scott Pilgrim Vs. The World

1 h 52 min. Sortie : 1 décembre 2010 (France). Action, Comédie, Fantastique

Film de Edgar Wright

Ray a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'adore ce film, j'adore la façon dont il adapte la BD, j'adore la BD, et putain Mary Elizabeth Winstead est abusivement belle, c'est un scandale à ce niveau.
Edgar Wright multiplie les idées visuelles et références sans ménagement et fait baigner tout le film dans une ambiance vidéoludique qui se prête parfaitement au ton, à l'histoire, au rythme et à la narration.
Pas grand chose à dire de plus si ce n'est que je trouve que le personnage de Scott passe un peu pour un connard alors que non dans la BD parce qu'il n'est pas assez développé ici mais pour le reste c'est juste du bonheur.
J'ai fait une critique sur la BD sinon, car elle aussi elle est géniale ! :D

Le Dernier Pub avant la fin du monde
6.6

Le Dernier Pub avant la fin du monde (2013)

The World's End

1 h 49 min. Sortie : 28 août 2013 (France). Comédie, Science-fiction, Action

Film de Edgar Wright

Ray a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'adore Wright. Sans déconner je pense que ce mec fait parti des meilleurs monteurs... mais encore une fois ma culture cinématographique étant ce qu'elle est, ça ne veut pas dire grand chose. Je trouve qu'il insuffle une pêche et un entrain absolument grisants à ses films qui m'empêchent de m'ennuyer quand bien même le sujet ne me parle pas, Shaun par exemple.
Mais en revoyant The World's End, je me suis rendu compte à quel point il était sérieux mais aussi très dur dans ses thèmes. La dépression, l'addiction, le rejet,... autant de sujets casse-gueule qui sont ici magistralement mis en image par Wright et en personnage par Pegg qui, passant pour un gros connard au début, devient de plus en plus attachant et touchant. Son personnage est complexe et pourtant tellement limpide une fois qu'on comprend sa démarche. Le film parle aussi, avec un recul agréable, de l'homogénéisation de la société avant de dresser un tableau beaucoup plus révolutionnaire et lacunaire au travers des personnages complètement défoncé à ce stade du film.
Pourtant son rythme assez bâtard ainsi que sa construction répétitive aurait pu me lasser mais il n'en est rien car la réalisation de Wright scotche mes yeux à l'écran et la fulgurance des dialogues m'arrache de très nombreux éclats de rire. Et parfois les deux se combinent comme cette baston avec Gary qui essaie de garder sa pinte. Si le film devient un peu longuet dans son dernier quart-d'heure, je ne peux pas passer au travers du fun, du délire et de la folie qu'il arrive si bien à manier. C'est vraiment un bon film à mater entre copains, pour peu que ce dernier soit réceptif à l'humour particulier de ces hurluberlus.

Zootopie
7.3

Zootopie (2016)

Zootopia

1 h 49 min. Sortie : 17 février 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush

Ray a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Après que mes éclaireurs m'aient clairement hypé le film à un niveau rare, je me suis empressé d'aller voir ce film en avant-première, et oui au UK il sort que le 25 mars et est renommé Zootropolis.
Le constat est clairement réjouissant mais aussi un peu mitigé. Je suis heureux que Disney nous propose un nouvel univers et qu'il soit exploité au niveau des rapports entre les espèces. Et pourtant je trouve que le film ne va pas assez loin là-dedans et je ne l'ai jamais trouvé meilleur qu'au moment il nous présente la ville ou encore cette course-poursuite qui joue sur les tailles des animaux. Malheureusement il se contente de ces quelques passages et contrairement à Vice Versa où j'étais sorti pleinement satisfait de ce qui m'avait été proposé, ici j'ai l'impression de n'avoir vu qu'une infime partie des possibilités et je suis encore frustré.
De la même façon, je n'ai pas été autant surpris par l'histoire que j'aurais souhaité, le film m'a un peu trop vite dévoilé sa morale finale et m'a très vite permis de comprendre les évènements et donc, malgré le rythme et l'entrain déployé, je suis resté en terrain connu.
Néanmoins, mis à part à quelques moments, le film passe vite grâce à, je l'ai dit, son rythme mais aussi ses thèmes qui, malgré leur "obviousness" - j'aime pas trop ces anglicismes mais il est tard et rien d'autre ne me vient en tête -, se montrent correctement traités mais brassent peut-être un peu trop large pour le public visé. D'ailleurs je n'ai pas été fan des coups-de-coude donnés aux adultes pour leur dire que ce film peut aussi leur parler, franchement le passage "Parrain" était faisable autrement, moins forcé.
Je dis beaucoup de mal du film mais je l'ai vraiment aimé rahhh, l'humour est très bon, certaines blagues sont très bien senties comme celle de Flash, les personnages sont charmants, même si j'ai une préférence pour Nick et le maire (J.K Simmons aussi les gars), et la musique, dans les moments où je l'entendais, était très agréable.
Donc même si je suis sorti un peu frustré de ma séance, le moment que j'ai passé dans la salle était très agréable, malgré les chiards qui pleuraient, et je le reverrai volontiers car je pense que les décors et autres backgrounds ont beaucoup de choses à raconter !

Terminator 2 - Le Jugement dernier
7.7

Terminator 2 - Le Jugement dernier (1991)

Terminator 2: Judgment Day

2 h 17 min. Sortie : 16 octobre 1991 (France). Action, Science-fiction, Thriller

Film de James Cameron

Ray a mis 8/10.

Annotation :

C'était tellement classe. Non sans déconner ce film transpire le charisme par tous les pores :
- Furlong a la classe quand il est sur sa mobylette
- Schwarzi est toujours aussi bon en tueur
- Hamilton a vu son personnage devenir complètement badass (la façon dont elle recharge à la fin quoi)
- Patrick inspire la peur avec sa façon de courir
Le film n'est pas en reste au niveau des thèmes qu'il aborde. J'avoue avoir été particulièrement fan de la façon dont est traité la famille avec une Sarah qui ne supporte que très difficilement l'importance de son fils sur ses épaules, la relation naissante entre le robot et l'enfant alors que la mère s'éloigne, l'humanisation de la machine, la destruction de l'homme par l'homme, etc...
La force du film est de prendre son temps pour nous exposer tout ces problèmes que ce soit au travers d'un rêve ou d'une scène plus calme au milieu d'un paysage ensablé. Le rythme ne redescend qu'une seule fois au sein du film et nous permet de mieux ré-apprendre à connaitre les personnages qui subissent des évolutions intéressantes et logiques.
Mais encore une fois ce que j'ai préféré c'est le côté charismatique du film. Ce combat final est épique de bout en bout et permet à tout le monde d'avoir son moment de gloire, les derniers plans sont complètement iconiques et témoignent vraiment d'une envie de faire quelque chose de très classieux.
J'ai vraiment beaucoup aimé le film même si j'avoue avoir été rebuté au début par le personnage de John pour mieux l'apprécier par la suite mais du coup j'ai mis un certain temps avant de m'imprégner de l'ambiance délectable du film. La note ou le coup de coeur arrivera sûrement au revisionnage !

Brisby et le Secret de NIMH
7.5

Brisby et le Secret de NIMH (1982)

The Secret of NIMH

1 h 22 min. Sortie : 8 décembre 1982 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Don Bluth

Ray a mis 8/10.

Annotation :

Cela faisait un certain temps que je voulais le revoir. Les souvenirs d'enfance sont remontés aux premières images, cette ambiance si particulière, ce climat inquiétant et non consensuel. Et puis je me suis demandé à la fin comment j'avais pu voir ça en étant petit sans être traumatisé à vie. Après confirmation auprès de mes parents : c'est moi qui leur avait demandé de m'acheter la cassette et j'adorais ce film.
Je pense honnêtement que je ne le saisissais pas mais que j'étais ébahi par la beauté des décors. Chaque plan est composé tel un tableau, l'animation est fabuleuse et les couleurs utilisées vraiment belles.
Mais putain qu'est-ce qu'il est dur ce film. L'ambiance qu'il dépeint est d'une tristesse absolue. Ça m'est encore plus en avant le personnage principal qui n'aura de cesse de faire preuve de courage mais quand même. Ouah. Ok ok je sais que c'est un peu lourd le côté surprise que je décris ici mais il est on ne peut plus réel en fait. Les personnages ont tous une "gueule" particulière et certains font froid dans le dos comme le grand hibou et sa caverne ou encore le chef des rats, la palme de la flippe revenant facilement au chat quand même. Et pourtant j'ai trouvé ce film d'animation fascinant car il fait passer son message de manière assez brutal qui renforce vraiment la morale du film. Malheureusement je n'ai pas été touché par l'humour qui me faisait rire jaune à cause de l'ambiance générale mais en dehors de ça j'ai été emporté dans un monde plus triste, plus dur mais aussi beaucoup plus réel. Ça me donne envie de revoir Anastasia dites donc !
Oh et Jerry Goldsmith nous manque vraiment sa musique est fantastique <3

Sherlock Junior
8.3

Sherlock Junior (1924)

Sherlock Jr.

45 min. Sortie : 28 octobre 1924 (France). Muet, Comédie, Action

Moyen-métrage de Buster Keaton

Ray a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une cascade dans la tronche. Non, plus un déluge en fait, un déluge d'idées, d'inventivité, de cascades et j'en passe. Si Sherlock Junior ne dévoile sa partie la plus trépidante qu'à la 2ème moitié, il ne faut pas oublier la très bonne exposition, quoiqu'un peu longuette, du début. Mais une fois que Keaton rentre dans l'écran, je n'ai plus vu le temps passer. Les effets sont incroyables pour l'époque, les cascades hallucinantes - la séquence en moto m'a foutu sur le cul -, et les acteurs sont très bons. La musique soutient à merveille ce condensé d'action qui virevolte sans cesse. Le film prouve aussi que faire de l'action comique est tout à fait possible pour peu qu'on soit un peu inventif et qu'on ose.

Anastasia
7

Anastasia (1997)

1 h 34 min. Sortie : 4 février 1998 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Don Bluth et Gary Goldman

Ray a mis 7/10.

La Folle Journée de Ferris Bueller
7.2

La Folle Journée de Ferris Bueller (1986)

Ferris Bueller's Day Off

1 h 43 min. Sortie : 17 décembre 1986 (France). Comédie, Drame

Film de John Hughes

Ray a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Ray

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