2019 : Journal de bord

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JANVIER

Revu : L'année 2019 commence sous les meilleures auspices avec ce Carpenter pur jus. Big John est en colère et déchaîne les forces du mal avec une efficacité et une maîtrise qui me laissent toujours admiratif. La musique, même si elle reprend parfois le thème de Christine, est formidable.

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Découverte : Beau film d'espionnage, à qui Mission Impossible 2 doit beaucoup. Au jeu du chat et de la souris, amoureux sans oser l'avouer, Cary Grant et Ingrid Bergman sont formidables.

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Découverte : Polar brutal dont la beauté des décors contraste avec l'horreur ordinaire qu'il raconte. Le film évite avec beaucoup de justesse une sempiternelle histoire de tueur psychopathe pour évoquer plutôt les conditions de vie terribles des Natifs Américains de nos jours. Plutôt que de parler frontalement de racisme, Taylor Sheridan en montre les séquelles au niveau institutionnel et anthropologique.

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Revu : Oeuvre culte, énième variation autour du thème du faux coupable, cher à Alfred, ce North by Northwest, plus que par son suspense, bénéficie surtout du talent de Cary Grant, autant à l'aise dans les scènes d'action que dans les dialogues pleins de second degré.

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Revu : La rétrospective Hitchcock se poursuit (merci l'Institut Lumière) avec cette pépite qu'est Fenêtre sur Cour. Étonnamment, un film aux artifices apparents mais à la mise en scène si intelligente et la narration si maîtrisée que l'ensemble est passionnant. Rarement Hitchcock aura autant joué avec le spectateur et si subtilement manipulé ses attentes. Restent des personnages formidables (l'infirmière en tête), et surtout, Grace Kelly, lumineuse et irrésistible.

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Découverte : Passé quelques chefs-d'oeuvre comme La mort aux trousses ou Fenêtre sur cour, cet opus s'avère quelque peu décevant. Hitchcock semble avoir la main lourde sur les symboles (le chat qui représente le voleur, les feux d'artifices lors d'une scène d'amour). Mais il y a Cary Grant et Grace Kelly dans un Technicolor flamboyant, donc tout passe.

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Revu (Stage Jean Douchet à l'Institut Lumière) : Hitchcock s'essaie à l'horreur avec brio, évitant consciencieusement de donner la moindre explication, et jouant une fois de plus avec les attentes du spectateur. Châtiment écologique ? Symbole sexuel ? Peu importe, l'angoisse est là. La bande sonore, dénuée de musique, est une belle réussite.

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Revu : L'un des plus grands films de l'histoire du cinéma (voire le plus grand tout court) selon certains. Vertigo est assurément une oeuvre singulière et vénéneuse dont le travail sur les couleurs et les effets de mise en scène donnent une impression de rêve (et de cauchemar) éveillé. Un Hitchcock plus sérieux, plus grave et douloureux que les autres, mais au rythme moins soutenu, plus hypnotique. La musique de Bernard Herrmann est une merveille.

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Découverte : Adaptation d'une pièce de théâtre, ce huis-clos très british apparait comme mineur dans une période aussi faste pour Hitchcock. Mais le scénario démarre très vite et nous permet de profiter de tous les rouages de cette machination machiavélique. Ray Milland, dans le rôle du mari assassin qui semble toujours avoir une longueur d'avance, est formidable.

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FÉVRIER

Découverte revu en juin

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MARS

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AVRIL

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Découverte : abandonné à la moitié

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MAI

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