Cover 2019, rien de neuf : je continue à m'enivrer de cinéma jusqu'à plus soif.

2019, rien de neuf : je continue à m'enivrer de cinéma jusqu'à plus soif.

Liste des films vus ou revus en 2019.

Liste de

120 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a 3 mois

Last Action Hero
7.1

Last Action Hero (1993)

2 h 10 min. Sortie : 11 août 1993 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de John McTiernan

Albiche a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 1er janvier - Netflix

J'ai bien aimé, c'est volontairement excessif et le film n'est pas avare en phrases cultes, l'humour fonctionne toujours très bien. Et Arnold Schwarzenegger a vraiment un capital sympathie incroyable.

Deuxième étoile
6.3

Deuxième étoile (2019)

1 h 40 min. Sortie : 2 janvier 2019 (France). Sport

Documentaire TV de Frédéric Calenge

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 2 janvier - Télé

Quel bonheur de revoir ce parcours magique commenté par certains joueurs, Margotton et Lizarazu et Didier Deschamps, entre autres, qui apportent une vraie plus-value au docu grâce à leurs anecdotes. Un documentaire très classique dans sa trame mais vraiment efficace. Sinon les pubs sur TF1 c'est vraiment insupportable.

Green Book - Sur les routes du Sud
7.5

Green Book - Sur les routes du Sud (2018)

Green Book

2 h 10 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Drame, Biopic, Road movie

Film de Peter Farrelly

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 24 janvier - Cinéma

Ce film ne se démarque ni par sa réalisation, des plus plates et académiques, ni par son scénario, ultra-prévisible, ni par son propos sur la condition noire aux Etats-Unis, déjà vu et revu. Mais pourtant, pourtant... On passe un excellent moment devant Green Book, les 2h10 passent à une vitesse folle, et ce, grâce à deux acteurs vraiment excellents, notamment Viggo Mortensen qui incarne une brute un peu bête mais terriblement attachante et portée par ses valeurs, son grand coeur et son attachement à sa famille qu'il souhaite aider à subsister. On rit beaucoup dans Green Book, en réalité je m'attendais à quelque chose de plus dramatique, même s'il est vrai qu'il y a quelques moments touchants. Mais les gags s'enchaînent très bien et on s'amuse beaucoup de la relation entre deux êtres que tout oppose mais qui vont finir par se rapprocher. Cela a peu de chance d'être le film de l'année mais c'est frais, joyeux, plaisant et on ressort de sa séance avec le sourire aux lèvres.

Les Parapluies de Cherbourg
6.8

Les Parapluies de Cherbourg (1964)

1 h 31 min. Sortie : 19 février 1964. Drame, Comédie musicale, Romance

Film de Jacques Demy

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 28 janvier - Télé

Alors oui c'est très déroutant le fait que le film soit entièrement chanté, y compris les dialogues les plus banals, pour ceux comme moi dont la culture en comédies musicales se limite à peu de choses près à La La Land. Mais force est de constater qu'une fois qu'on s'est habitué à ces dialogues chantés, on est emporté par cette histoire d'amour contrariée par la guerre. Visuellement le film n'a pas vieilli, c'est incroyable ce travail sur les plans, les couleurs, qui a beaucoup inspiré Chazelle. D'ailleurs, il y a un Guy et une Madeleine parmi les personnages, et le premier film du réalisateur de La La Land s'appelle "Guy and Madeleine on a park bench", je ne pense pas que ça soit du hasard. Le scénario des Parapluies de Cherbourg a sans doute aussi inspiré LLL, les fins des deux films sont à rapprocher assez aisément. Mais voilà, c'est une super belle histoire, à la réalisation impeccable et que dire de la musique qui est tout simplement sublime, je suis content d'avoir rendu hommage à Michel Legrand à ma façon en visionnant ce film. Merci Arte.

Michel Legrand - Sans demi-mesure
8

Michel Legrand - Sans demi-mesure (2018)

52 min. Sortie : 25 décembre 2018. Portrait, Cinéma, Musique

Documentaire de Grégory Monro

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 30 janvier - Télé

La Guerre des mondes
6.1

La Guerre des mondes (2005)

War of the Worlds

1 h 56 min. Sortie : 6 juillet 2005 (France). Science-fiction, Thriller, Catastrophe

Film de Steven Spielberg

Albiche a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 31 janvier - Télé

+ cœur.

Les Demoiselles de Rochefort
7.1

Les Demoiselles de Rochefort (1967)

2 h 05 min. Sortie : 8 mars 1967. Comédie dramatique, Comédie musicale, Romance

Film de Jacques Demy

Albiche a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 2 février - Streaming

Je suis en train de me découvrir une passion pour le cinéma de Demy. En deux films visionnés il a su me conquérir. Il écrit des histoires plutôt simples mais la qualité de sa mise en scène, de ses dialogues, la générosité de ses acteurs et la beauté plastique et bien entendu musicale de ses oeuvres font que je passe à chaque fois un merveilleux moment devant. L'amour et sa recherche occupent évidemment le coeur du récit, l'attachement aux personnages se fait très rapidement et on souhaite qu'ils réussissent dans leur quête. La bande originale est encore une fois sublime, tout comme les chorégraphies, et on sort du visionnage avec une patate d'enfer, là où Les parapluies de Cherbourg avait une dimension bien plus dramatique. Le fait que tout ne soit pas chanté est également un plus qui rend l'oeuvre plus abordable.

Sonatine - Mélodie mortelle
7.7

Sonatine - Mélodie mortelle (1993)

Sonatine

1 h 34 min. Sortie : 3 mai 1995 (France). Gangster, Drame

Film de Takeshi Kitano

Albiche a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 4 février - OCS

Ahlala c'est dommage. J'ai une réelle affection pour Kitano, réalisateur de deux films que j'adore, Hana-Bi et L'été de Kikujiro, mais malheureusement je suis passé à côté de ce métrage. Enfin, pas entièrement car j'ai apprécié la beauté et la poésie qui se dégagent du film, aussi bien dans le fond que dans la forme, ainsi que la bande originale de Joe Hisaishi, vraiment incapable de me décevoir. Mais j'ai trouvé ça très long et ennuyeux alors que le film ne dure qu'1h30. Le réalisateur s'attarde sur trop de détails inutiles même si cela nous gratifie de beaux plans mais le tout tourne pas mal en rond, heureusement que la fin rattrape un peu l'ensemble. Je n'étais peut-être pas dans les meilleures conditions pour le voir cela dit, à retenter éventuellement une prochaine fois donc.

Cléo de 5 à 7
7.4

Cléo de 5 à 7 (1962)

1 h 30 min. Sortie : 11 avril 1962. Comédie dramatique, Musique

Film de Agnès Varda

Albiche a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 5 février - Streaming

C'est intéressant cette idée de filmer en temps réel l'action, je ne comprenais pas d'où venait le titre avant le visionnage, c'est simplement dû au fait que l'action se déroule de 17h à 18h30. On suit les pérégrinations de Cléo, une chanteuse frivole et superstitieuse qui attend les résultats de sa biopsie qu'elle doit connaître à 19h, dans un Paris magnifiquement filmé et ancré dans son époque. C'est un film sur la peur de la mort, sur l'attente et l'angoisse. L'héroïne s'occupe comme elle peut pendant tout ce temps, et va finalement trouver le réconfort auprès d'un militaire, qui l'aidera à relativiser cette angoisse.
J'ai adhéré au propos et même si l'héroïne a pas mal de défauts comme le fait de voir des mauvais signes partout et son côté superficiel qui peut être agaçant, on est pris de compassion et d'affection pour elle, et on attend le résultat comme elle. La scène musicale avec Michel Legrand est chargée en émotions, c'est le grand moment du film, tout comme les 15 dernières minutes grâce au personnage d'Antoine.

Le Village
6.2

Le Village (2004)

The Village

1 h 48 min. Sortie : 18 août 2004 (France). Fantastique, Thriller

Film de M. Night Shyamalan

Albiche a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 7 février - Streaming

Enfin un film de Shyamalan que je suis capable d'apprécier à fond ! L'ambiance de ce film m'a beaucoup plu, bien servie par la photographie sombre et inquiétante de Roger Deakins et les belles idées de mise en scène, même si certains effets font un peu datés. J'adore les films à twists et celui-ci en propose plusieurs que je n'avais pas vus venir, je pense que si les gens critiquent ce film c'est à cause de sa fin prévisible mais comme je n'avais rien anticipé, j'ai pu apprécier à fond les surprises du scénario. Ce casting est incroyable en plus, sûrement l'un des meilleurs qu'il m'ait été donné de voir dans un film. Les trois acteurs principaux jouent très juste et le tragique l'emporte largement sur l'horrifique grâce au travail sur ces personnages. J'ai passé un excellent moment.

L'Aventure de Mme Muir
8

L'Aventure de Mme Muir (1947)

The Ghost and Mrs. Muir

1 h 44 min. Sortie : 26 mai 1948 (France). Drame, Fantastique, Romance

Film de Joseph L. Mankiewicz

Albiche a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 8 février - DVD

C'est très sympa mais ça m'a pas transcendé non plus. Cette histoire d'amour entre une veuve et un fantôme qui hante la maison dans laquelle elle s'installe est jolie et touchante. Le métrage commence de manière assez comique puis s'assombrit peu à peu pour laisser la place à la beauté des sentiments et à la tristesse de l'héroïne, qui va connaître une désillusion et qui a du mal à être comprise par sa propre famille. Le personnage du capitaine est celui que j'ai trouvé le plus sympathique grâce au jeu sans faille de son acteur et à son histoire et son caractère qui font qu'on lui porte un attachement immédiat. La dernière scène s'avère vraiment marquante et le film se conclue en beauté.

Un grand voyage vers la nuit
7

Un grand voyage vers la nuit (2018)

Di qiu zui hou de ye wan

2 h 18 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Drame, Film noir

Film de Bì Gàn

Albiche a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 9 février - Cinéma

Un métrage vraiment unique en son genre. On ne peut pas dire que ce soit le scénario qui soit le point fort du film car il s'agit plus d'un trip onirique et hors du temps qu'une histoire qui est racontée. On se laisse emporter dans cette quête de la femme perdue comme on entre dans un rêve car le film brouille sans cesse la frontière entre réalité et fiction. La réalisation est vraiment incroyable, on a quand même droit à un plan-séquence de plus d'une heure parfaitement maîtrisé et qui correspond à la partie en 3D du film qui est plus que réussie. Dans la forme c'est vraiment impeccable de bout en bout, le réalisateur est conscient de sa maîtrise technique et il en joue beaucoup. Dans le fond on a le droit parfois à des dialogues assez philosophiques et métaphysiques que j'ai trouvés très intéressants. J'ai eu un peu peur de m'ennuyer au début au vu du rythme très lent du film mais finalement je m'y suis habitué. J'ai un peu pensé à Gaspar Noé en voyant le métrage, dans cette utilisation du plan-séquence et dans la manière dont c'est réalisé, dans ce côté trip hallucinogène, mais j'ai beaucoup plus adhéré à ce que nous propose Bi Gan. Même si j'ai trouvé le début un peu poussif, la dernière heure est parfaite et la fin géniale, emplie de lyrisme et de poésie. Il faut que je visionnage Kaili Blues désormais.

Avatar
6.4

Avatar (2009)

2 h 42 min. Sortie : 16 décembre 2009. Action, Aventure, Science-fiction

Film de James Cameron

Albiche a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 9 février - Blu-Ray

+3+coeur.

Quel bonheur de revoir ce film en Blu-Ray version longue ! Je l'avais clairement sous-noté (mais c'est souvent le cas quand on note sur souvenirs, je l'avais vu uniquement en salles en 2009). En termes de direction artistique, je pense que c'est ce qui se fait de mieux même encore 10 ans après, le film n'a pas vieilli ou quasiment pas. Sur le plan esthétique, c'est une pure merveille, tant du point de vue des décors que des effets spéciaux et du design des créatures. Scénaristiquement, c'est une fable écologique qui me parle, je me sens vraiment proche de James Cameron politiquement que ce soit pour son féminisme ou pour sa défense de l'environnement. La réalisation est lisible contrairement aux dernières productions Marvel malgré l'abondance d'effets numériques et de fonds verts. Ici, tout est au service de l'histoire, de la création d'un monde nouveau bien évidemment parallèle au nôtre. Vivement le 2 !

Lola
7.2

Lola (1961)

1 h 30 min. Sortie : 3 mars 1961. Drame, Romance

Film de Jacques Demy

Albiche a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 11 février - Streaming

La Balade sauvage
7.5

La Balade sauvage (1973)

Badlands

1 h 34 min. Sortie : 4 juin 1975 (France). Road movie, Drame, Policier

Film de Terrence Malick

Albiche a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 13 février - Streaming

Ce film conte à merveille la fuite morbide de deux amants que l'on empêche de s'aimer et qui vont laisser beaucoup de dégâts sur leur passage. Le personnage campé par Martin Sheen a en effet la gâchette très facile et sa violence n'a d'égale que la candeur de son amoureuse, qui raconte l'histoire à travers sa voix off. Les deux interprètes sont bons, Martin Sheen joue très bien le détachement et la froideur de son personnage, tandis que Sissy Spacek, avec qui j'ai plus de mal, campe une héroïne pleine de grâce et d'innocence. Le film distille les instants de poésie et de magie à travers de magnifiques plans dont seul Terrence Malick a le secret et on est embarqué dans cette courte épopée en étant séduit par cette belle histoire d'amour joliment mise en musique. J'ai été marqué par les scènes de danse notamment. J'ai quelques réserves sur la prévisibilité du scénario et la violence un peu trop exacerbée du héros qui n'a pas toujours de logique. La fin qu'on attendait arrive comme prévu mais j'ai globalement passé un bon moment.

Alita: Battle Angel
6.3

Alita: Battle Angel (2019)

2 h 02 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Science-fiction

Film de Robert Rodriguez

Albiche a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 16 février - Cinéma

Un blockbuster lambda avec des gentils très gentils et des méchants très méchants. J'ai du mal à comprendre l'engouement. Les scènes d'action sont réussies, que ce soit les scènes de combats et celles du Motorball, il est vrai, et l'actrice d'Alita réussit à rendre son personnage attachant et humain. Mais sinon j'ai du mal à croire que c'est James Cameron qui a écrit le scénario, tant les facilités sont présentes. Les personnages de Vector et Chiren sont sous-exploités, c'est dommage au vu du choix de leurs acteurs. Le divertissement est bien présent mais le film ne se démarque en rien, et même pas visuellement.

La Favorite
7.2

La Favorite (2018)

The Favourite

1 h 59 min. Sortie : 6 février 2019 (France). Historique, Drame, Comédie

Film de Yórgos Lánthimos

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 17 février - Cinéma

Le film est vraiment réussi à bien des égards, le trio d'actrices est vraiment parfait et le triangle amoureux qu'elles entretiennent donne lieu à de fortes tensions, sexuelles ou non. Pour moi, c'est en réalité Emma Stone qui a le rôle principal, j'ai du mal à comprendre pourquoi c'est Olivia Colman qui a été nommée dans la catégorie meilleure actrice dans les différentes cérémonies de récompenses, et qu'Emma Stone et Rachel Weisz se contentent du second rôle, car je trouve la première en retrait par rapport aux deux autres. Le côté politique est présent mais au second plan par rapport à l'histoire entre les trois femmes, et c'est tant mieux que le réalisateur se concentre là-dessus. Un film vraiment porté par ses comédiennes mais la réalisation tient également une identité très forte, la mise en scène, la photographie, les décors, les costumes sont vraiment de qualité.

Les Aventures de Tintin - Le Secret de la Licorne
6.4

Les Aventures de Tintin - Le Secret de la Licorne (2011)

The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn

1 h 47 min. Sortie : 26 octobre 2011 (France). Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de Steven Spielberg

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 17 février - Télé

Jusqu'à la garde
7.5

Jusqu'à la garde (2018)

1 h 33 min. Sortie : 7 février 2018. Drame

Film de Xavier Legrand

Albiche a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 26 février - Télé

J'ai beaucoup aimé, même si j'ai été un poil déçu sur la durée du film, une demi-heure en plus n'aurait pas été de trop. Alors c'est vrai que cette fin toute en tension est parfaite et qu'on est glacés au moment où le générique sans musique se met à défiler, mais en même temps je trouve ça peut-être un peu trop abrupt. Dommage également qu'on sache assez rapidement pour le côté violent du père, même si j'avoue avoir douté durant les premières minutes du film. La scène d'introduction avec les avocates est ainsi très efficace et permet de rentrer dans le vif du sujet tout en mettant tout d'abord en retrait les personnages principaux. Il est vrai que les acteurs jouent très bien, j'ai été impressionné par le petit garçon pour qui cela ne devait pas être évident du tout car cela reste un sujet difficile et adulte, bien que les enfants soient directement concernés. Le personnage de Denis Ménochet est peut-être un peu trop monolithique mais il n'en est pas moins réussi pour autant. On s'attache beaucoup à la mère également et on comprend sa douleur. La mise en scène est très froide, je pense que le césar du montage est mérité par ailleurs, tout cela participe à la montée en tension du film et à cette conclusion qui fait vraiment froid dans le dos. Un beau film, même si j'aurais sans doute préféré que Le Grand Bain remporte la récompense suprême, ou au moins plus de prix.

Spotlight
7.2

Spotlight (2015)

2 h 08 min. Sortie : 27 janvier 2016 (France). Thriller

Film de Tom McCarthy

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 27 février - Netflix

Ces films sur l'investigation journalistique sont toujours très passionnants à suivre, à l'image du plus récent Pentagon Papers, dont la mise en scène était certes moins académique et plus réussie, mais dont le sujet m'a également moins intéressé. Les affaires de pédophilie dans l'Eglise sont en effet un sujet qui me parle bien plus tellement je trouve ça choquant et hypocrite de la part d'hommes censés représenter la vertu et l'abstinence, et à quel point l'Eglise a réussi à étouffer toutes ces affaires qui durent depuis un temps bien trop long. J'ai adoré le casting de ce film, avec beaucoup d'acteurs que j'apprécie énormément et ils sont effectivement tous très bons. La trame et la progression de l'enquête sont passionnantes et on ne s'ennuie jamais car de révélation en révélation, on apprend que de plus en plus de prêtres sont concernés et qu'il s'agit donc d'un sujet à l'ampleur conséquente et donc scandaleuse. L'implication des journalistes fait plaisir à voir et les témoignages des victimes sont parfois bouleversants. C'est tout de même étonnant que ce film ait remporté l'Oscar l'année là au vu de la concurrence, mais on sait que les Oscars sont toujours éminemment politiques et que le côté purement cinématographique a parfois le droit de passer au second plan, car le sujet traité par Spotlight doit nécessairement être mis en lumière (sans mauvais jeu de mots). On voit bien que 4 ans après, les scandales continuent et il y a même une gradation dans ceux-ci, donc Spotlight fait partie de ces films utiles et nécessaires tout en étant agréables à regarder.

Oslo, 31 août
7.3

Oslo, 31 août (2011)

Oslo, 31. august

1 h 35 min. Sortie : 29 février 2012 (France). Drame

Film de Joachim Trier

Albiche a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 1er mars - Streaming

Un film bouleversant sans être tire-larmes, qui sait adopter le ton juste pour parler d'un sujet difficile et nous montrer tout le désespoir de son personnage principal, interprété par un acteur brûlant d'authenticité et de simplicité pour retranscrire à l'écran une solitude et un état dépressif. C'est un peu Houellebecq au cinéma ce film en fait. Je regrette simplement la fin prévisible mais en même temps ce fatalisme est logique, tout était fait pour nous y emmener.

Mr. Nobody
7.1

Mr. Nobody (2010)

2 h 21 min. Sortie : 13 janvier 2010. Drame, Fantastique, Romance

Film de Jaco van Dormael

Albiche a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 2 mars - Netflix

+recommandation.

Proche de la perfection.

Grâce à Dieu
7.1

Grâce à Dieu (2019)

2 h 17 min. Sortie : 20 février 2019. Drame

Film de François Ozon

Albiche a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 4 mars - Cinéma

J'ai vraiment adoré du début à la fin. Ozon découpe son film en trois séquences d'égale qualité qui suivent tour à tour l'une des victimes d'un prêtre pédophile et leur combat pour faire éclater la vérité. Trois héros du quotidien tour à tour mis en lumière dans une séquence puis devenant personnages secondaires dans les deux autres et leur combat contre un homme mais plus globalement contre une institution surpuissante et un système judiciaire qui pose problème à cause de son mécanisme de prescription qui semble terriblement injuste et cruel pour les victimes qui tardent à témoigner. La violence sexuelle n'est pas montrée, seulement suggérée par les paroles et par des flashbacks assez courts, mais le film n'en est pas moins d'une extrême dureté, et notamment la dernière partie suivant Emmanuel qui contrairement aux deux premiers n'a pas réussi sa vie. Les trois acteurs principaux sont vraiment excellents, gros coup de coeur pour Melvil Poupaud dont j'ai dû voir très peu de films avec lui. La fin du film montre à quel point le sujet est brûlant d'actualité et l'affaire à suivre. J'espère sincèrement que le cardinal Barbarin et tous les complices et coupables de ces actes auront la punition qu'ils méritent. Le verdict tombe ce jeudi visiblement.

La piel que habito
7.4

La piel que habito (2011)

2 h. Sortie : 17 août 2011. Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Pedro Almodóvar

Albiche a mis 9/10.

Annotation :

Vu le 5 mars - DVD

Mon premier Almodovar et wow, quelle claque ! Le film a une réelle originalité assumée et surtout, son récit est hyper bien construit, tout s'éclaire au fur et à mesure comme des pièces d'un puzzle (ou des bouts de peau) qui s'assemblent grâce à une non-linéarité narrative au service de l'histoire. On ne sait pas dans quoi on s'embarque au début, on est un peu perdu même mais petit à petit on comprend les enjeux et pourquoi tout ce qui se trouvait au commencement est là. La vengeance est un plat qui se mange froid, le personnage d'Antonio Banderas aura effectivement pris son temps.

Les Éternels
6.8

Les Éternels (2018)

Jiang Hu Er Nu

2 h 15 min. Sortie : 27 février 2019 (France). Drame, Romance, Film noir

Film de Jiǎ Zhāng-Kē

Albiche a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 7 mars - Cinéma

Annotation avec légers spoilers.

Décidément, je ne vois que des bons films en ce moment ! Et Les Eternels en est assurément un. Il met au centre de l’histoire une femme forte, prête à tout pour l’homme qu’elle aime alors que ce dernier se comporte de manière ingrate vis-à-vis d’elle et de tout ce qu’elle fait pour lui. La première partie est bonne, quoiqu’on ne sait pas vraiment où le récit va nous emmener si on s’était peu renseigné sur le film avant, ce qui était mon cas, et on est donc fortement intrigués et intéressés, d’autant que les scènes musicales sont légion et sont très plaisantes. Mais j’ai surtout adoré la deuxième, une fois que l’héroïne sort de prison et cherche à retrouver Bin. On arrive alors à un degré de maîtrise impressionnant dans le scénario et dans le ton adopté, oscillant entre les moments légers (Qian qui ment et fraude pour subvenir à ses besoins) voire humoristiques (la scène du train est exceptionnelle) et les moments plus graves, où le personnage féminin s’affirme de plus en plus. J’ai un moment pensé à un Paris, Texas inversé lorsque les deux héros se retrouvent dans la chambre, bien que cette scène ne soit pas aussi poignante que dans le chef d’œuvre de Wim Wenders, mais les similarités sont présentes. Les paysages de Chine sont magnifiés par une belle photographie qui m’a donné envie de visiter la Chine, même si les villes sont assez laides comparées à la nature. De nombreux plans larges et aériens aident à la contemplation de ces paysages. Il y a également un message politique très léger sur les déplacements de population liés au barrage des Trois Gorges et sur la désindustrialisation qui rappellent l’engagement de Jia Zhang-ke, mais il est sans doute en retrait comparé au reste de sa filmographie que je n’ai pas encore visionnée. On pourra reprocher le manque de romantisme de l’histoire qui lie les deux personnages principaux et le traitement austère de leur relation qui pourra nuire à l’implication et à l’attachement de certains spectateurs à ces personnages, mais c’est ce détachement qui fait justement la singularité du récit.

Dragons 3 : Le Monde caché
6.9

Dragons 3 : Le Monde caché (2019)

How to Train Your Dragon: The Hidden World

1 h 44 min. Sortie : 6 février 2019. Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Dean Deblois

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 9 mars - Cinéma

J’ai beaucoup lu et entendu que c’était le moins bon volet de la trilogie. Je ne suis pas totalement d’accord avec cette affirmation, je le mettrais personnellement au même niveau que les deux premiers, ou alors un tout petit peu en-dessous mais ça se joue à pas grand-chose. Le fait est que c’est une excellente trilogie, sûrement une des meilleures de l’animation récente, et que cet opus conclut parfaitement la saga.

Je ne crois pas que Le monde caché fasse plus enfantin que les deux premiers, même si l’humour m’a un peu déçu et paru moins subtil, il y a quand même des scènes très drôles (la scène où Kognedur est emprisonnée par exemple). Esthétiquement, je pense que c’est le meilleur des trois volets, c’est une véritable claque esthétique avec ces magnifiques couchers de soleil et surtout ce monde caché qu’on voit malheureusement trop peu. Mais plus que tout l’émotion est de plus en plus palpable à l’approche de la fin, et les quinze dernières minutes sont d’une grande intensité émotionnelle et dramatique tout en se terminant sur une note positive, et je ne pouvais rêver meilleure fin pour conclure la trilogie.

Certes, l’antagoniste a des motivations discutables et est moyennement écrit, mais ça ne me choque pas non plus outre mesure dans un film destiné aux enfants, le manichéisme de Dragons est moins facilement critiquable que dans un film destiné à un public plus mature. Les personnages sont toujours aussi attachants, Harold et Astrid sont vraiment deux héros que j’adore et ils ne m’ont pas déçu dans ce volet. Les personnages secondaires sont fidèles à eux-mêmes, moins profonds et plus monolithiques mais ils servent parfaitement le récit. Le fait de faire quitter l’île de Berk à ses habitants et la recherche du monde caché est une excellente idée qui tient en haleine le spectateur et j’avais hâte de connaître le dénouement. L’histoire d’amour entre les deux dragons est également bienvenue et très bien amenée.

Bref, je ne boude pas mon plaisir : c’est un excellent film et une excellente trilogie. Qu’ils ne viennent pas tout gâcher en nous annonçant un 4 dans quelques années, car je pense qu’il n’y a plus rien à raconter.

Le Chant du loup
7.3

Le Chant du loup (2019)

1 h 55 min. Sortie : 20 février 2019. Action, Drame, Thriller

Film de Antonin Baudry (Abel Lanzac)

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 12 mars - Cinéma

Cette annotation spoile le film.

Je comprends les avis dithyrambiques sur ce film, qui fait clairement un bien fou dans le paysage cinématographique français. Ca fait en effet plaisir de voir un film français aussi ambitieux, qui pourrait presque rivaliser avec certaines productions américaines, en premier lieu grâce à son budget, mais celui-ci est parfaitement utilisé.

J’ai eu un peu peur au début car le langage des marins semblait un peu hermétique et j’avais l’impression qu’il me manquait des connaissances pour apprécier pleinement le film. Mais très vite, on est pris par la première scène d’action toute en tension (celle avec l’hélicoptère) que j’ai trouvée extrêmement réussie et qui donne le ton pour ce qui va arriver. Ensuite on bascule dans le thriller de guerre avec cette enquête sur le sous-marin à quatre pales, qui intrigue le spectateur et le prend de cours lors du twist à mi-parcours.

Malheureusement, j’ai eu un petit moment d’absence à un moment-clé du film et sur le coup je n’ai pas compris pourquoi le personnage de Reda Kateb s’entêtait à vouloir lancer le missile nucléaire contre les Russes, j’ai manqué l’explication sur le fait que l’ordre du président ne peut être contredit, et du coup ça m’a un peu sorti du film lors de la deuxième heure, car j’ai trouvé ça très bête que les deux sous-marins français s’attaquent mutuellement alors qu’on sait que les Russes ne sont pas la bonne cible. Il faudrait peut-être que je revoie le film pour mieux l’apprécier car à cause de ce moment de flottement de ma part, j’ai beaucoup plus apprécié la première heure que la deuxième, alors que la fin est juste énorme objectivement.

A part ça, le travail sur le son est énorme et participe complètement à l’immersion, tout comme cette réalisation et ce montage dignes des plus grands films. La BO est également très bonne, notamment lors de la conclusion du film. Je récompense ce film avec une excellente note car il est réussi sur tous les plans ou presque, même si j’ai déjà envie de le revoir pour mieux comprendre ce que j’ai loupé.

Je note tout de même quelques défauts : en particulier, le personnage féminin qui ne sert presque à rien à part faire fumer du shit au héros, prétexte pour qu’il n’embarque pas tout de suite sur le sous-marin. C’est dommage une telle sous-exploitation, même si je suis content que l’histoire d’amour passe au second plan.

Le Mystère Henri Pick
6.2

Le Mystère Henri Pick (2019)

1 h 40 min. Sortie : 6 mars 2019. Comédie

Film de Rémi Bezançon

Albiche a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 16 mars - Cinéma

Sans toit ni loi
6.9

Sans toit ni loi (1985)

1 h 45 min. Sortie : 4 décembre 1985. Drame

Film de Agnès Varda

Albiche a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 18 mars - Télé

Us
6.3

Us (2019)

1 h 56 min. Sortie : 20 mars 2019 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Jordan Peele

Albiche a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 20 mars - Cinéma

Je suis assez mitigé sur ce film, même si je l’ai quand même bien apprécié et n’ai pas vu le temps passer. Là où Get Out pouvait être qualifié de thriller horrifique, je dirais que Us ressemble quand même beaucoup plus à un film d’horreur pur avec tous les codes du genre.

Le film témoigne d’une grande maîtrise dans sa réalisation, dans sa photographie et dans sa musique, mais il y a tout de même des choses qui m’ont gêné.

En tout cas, le rythme du métrage est parfaitement géré, il y a très peu de temps morts qui font qu’on ne voit pas le temps passer une fois que le décor est planté. On est très vite embarqué dans l’horreur après une mise en place assez courte. Mais certains défauts présents dans Get Out restent présents ici, comme l’utilisation de nombreux jumpscares assez prévisibles. Et surtout, je suis assez déçu par la fin car je la trouve un peu bâclée, ça manque d’explications alors qu’il y avait des questions vraiment intéressantes soulevées dans le film.

Il y a une utilisation de l'humour assez étrange également, qui fait que ma salle a beaucoup ri alors que c'est un film d'horreur, ça m'a un peu gêné mais en même temps je trouve ça assez original.

J’ai l’impression que le film nécessite un second visionnage pour mieux l’apprécier car il manque des informations sur le pourquoi du comment, même si le twist final est assez sympathique. Par ailleurs, je trouve le personnage d’Elizabeth Moss assez décevant.

Mais ça reste très bien, même si je pense avoir préféré Get Out.

Albiche

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