Cover 2020: Cinéphilie confinée et commentée

2020: Cinéphilie confinée et commentée

Les cinémas sont fermés, tous les films repoussés, heureusement que j'ai investi dans une TV 4k.

Le but habituel de cette liste:
1) Elle permet de faire un bilan de l'année et de me motiver à voir encore plus de films.
2) Elle me force à l'exercice de réflexion et de ...

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Liste de

102 films

créee il y a environ 4 ans · modifiée il y a presque 3 ans

Les Aventures de Tintin - Le Secret de la Licorne
6.4
1.

Les Aventures de Tintin - Le Secret de la Licorne (2011)

The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn

1 h 47 min. Sortie : 26 octobre 2011 (France). Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de Steven Spielberg

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Janvier - Troisième visionnage
Première fois que je revois le film depuis sa sortie en salle (où je l'avais vu deux fois) et première fois en VO. Il y a toujours des défauts dans la proposition de Spielberg, notamment des séquences qui vont un peu trop loin dans l'Hollywoodien (la cité détruite par les eaux essentiellement) et un final bâclé sur tous les points. La conclusion ne satisfait pas et le combat final avec les grues, malgré le contrepoint qu'il effectue avec le combat au sabre exposé plus tôt dans le film, ne parvient pas à convaincre.
Mais à part cela, le ton est parfaitement cerné. Cette adaptation cinématographique, ce n'est vraiment que du bonheur. Les personnages sont extrêmement fidèles, le côté cartoon marche à merveille, l'animation est formidable et pleine d'idée, Spielberg se sert de ce postulat pour être encore plus virtuose avec sa caméra qu'il ne l'est déjà habituellement. La séquence de la cité détruite par exemple, même si je l'ai cité précédemment dans les points négatifs, est a-hu-ri-ssante en tant que pur cinéma. La construction scénique, le plan séquence de folie, l'inventivité de chaque moment, l'humour qui en résulte, c'est fantastique. C'est juste too much pour du Tintin. Et des séquences formidables, le film en a en pagaille : le flashback en bâteau, la séquence de l'avion, Milou qui pourchasse la voiture, le moment où Tintin récupère les clés dans une cabine de gardes endormis... C'est prenant, intense et plutôt bien écrit. Le mix des deux albums est très original malgré la fin décevante car elle ne va pas au bout. Même s'il y a des défauts, j'aime beaucoup ce film et j'ai hâte qu'on nous propose enfin un prochain épisode.

Les Misérables
7.5
2.

Les Misérables (2019)

1 h 44 min. Sortie : 20 novembre 2019. Drame

Film de Ladj Ly

Gaëtan Boulanger a mis 9/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Les Misérables est un extraordinaire film coup de poing. Immédiatement prenant, l'intrigue ne nous lâche pas et nous plonge vraiment dans un quotidien "misérable". En cela, le film de Ladj Ly est une très intéressante réécriture du "mythe" de Victor Hugo puisque de nombreux passages y font clairement référence. Il y a un Valjean, un Javert, un Gavroche. Et l'action se situe dans le même quartier. Cette actualisation de l'histoire est donc d'autant plus forte. En soi, on ne révolutionne pas les thématiques liées à la violence policière ou aux conditions des défavorisés, mais la plongée dans ce quotidien est extrêmement bien fichue. Les Misérables est un film sous haute tension, où le problème exposé est complexe et où tous les personnages peuvent être compris d'une certaine manière. Les questionnements moraux fonctionnent ainsi à merveille et le climax de fin est formidable. Une vraie claque.

Les Filles du docteur March
6.6
3.

Les Filles du docteur March (2019)

Little Women

2 h 15 min. Sortie : 1 janvier 2020 (France). Drame, Romance

Film de Greta Gerwig

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
On est le 30 août. Bon. Il est temps de me mettre à noter les films que j'ai vu cette année. Ca ne va pas être facile vu le temps qui s'est écoulée. Shame on me.
Je n'avais pas beaucoup d'attentes pour cette nouvelle adaptation des filles du docteur march. C'est d'ailleurs la première fois que je découvre cette histoire. Et, basiquement, je l'ai trouvée très sympathique sans être exceptionnelle. Le choix d'alterner entre deux temporalités, même si clairement identifiées par les coupes de cheveux des protagonistes, dessert en quelque sorte le récit. C'est parfois difficile de s'y retrouver et donc de ressentir beaucoup de choses. Certains moments restent évidemment touchants et j'ai beaucoup aimé l'héroïne dans l'ensemble. Les actrices jouent toutes très bien, il n'y a que Chalamet avec lequel j'ai du mal (c'était aussi le cas dans le précédent film de Gerwig, Lady Bird). On ne passe pas un mauvais moment mais tout reste très formel et très classique, et peut-être un peu long pour ce que ça a à raconter.

Hook ou la revanche du Capitaine Crochet
6.7
4.

Hook ou la revanche du Capitaine Crochet (1991)

Hook

2 h 22 min. Sortie : 1 avril 1992 (France). Aventure, Comédie, Fantastique

Film de Steven Spielberg

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Redécouverte
Je n'avais pas Hook depuis... presque 20 ans, sans doute. Puisque j'avais revu plein de Spielberg dernièrement, c'était l'occasion de poursuivre dans cette voie. Et, si je comprends pourquoi il peut énerver plein de monde, Hook reste un film assez frais et chaleureux qui peut encore faire passer de bons moments aux adultes que nous sommes devenus. Néanmoins, il faut bien reconnaître que le rythme est en dent de scie, qu'on fait assez vite le tour de ce que le Pays Imaginaire a à offrir (il a toujours été assez pauvre, après tout...), qu'il y a des moments bizarres (le match de baseball) et que la structure est cousue de fil blanc. Sans parler du fait que c'est un peu gênant comme situation, le fait d'ailleurs la vieille Wendy in love avec le mari de sa petite fille, et de voir Peter embrasser Clochette alors qu'il est marié. Quel tombeur ce Peter. Il y a plein de petites choses gênantes du genre.
Malgré tout, plusieurs moments arrivent à émouvoir et on est globalement pris dans l'aventure. Les décors et costumes sont superbes et John Williams fait du John Williams, sans être aussi inspiré que d'habitude, mais tout de même efficace. J'aurais mis 7 si je n'avais pas été aussi déçu du sort réservé à Rufio. My firelord <3 (Oui, c'est une référence à Avatar car ce gamin est le doubleur de Zuko). Rufio est un personnage intéressant, assez sous-exploité, qui méritait beaucoup mieux. Et la fin du scénario l'éclipse très injustement au point que je me suis senti trahi. Oui, carrément.

Devdas
7
5.

Devdas (2002)

3 h 05 min. Sortie : 2 avril 2003 (France). Drame, Romance, Bollywood

Film de Sanjay Leela Bhansali

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Film préféré de ma belle, j'ai enfin eu le courage de me confronter à Bollywood pendant 3h. Et ça valait le coup ! Ma seule déception est que l'histoire est peut-être un peu trop "simple" et qu'au final j'ai été surpris qu'elle s'arrête "déjà". Oui, déjà, au bout de 3h. Car quand on se met dans l'état d'esprit d'un film long, on s'attend à ce qu'il dure beaucoup plus longtemps que ce qu'il dure en réalité. Et j'attendais d'autres péripéties encore. Je crois qu'en fait ce qui m'a dérangé, c'est que les événements qui mènent au final tombent assez subitement. Mais maintenant ça fait 7 mois donc c'est difficile à dire précisément. En tout cas, on s'attache aux personnages, les chorés, chansons et costumes sont supers chouettes, il y a de bons personnages.
Pas vraiment le genre de films qui me marque, mais assurément un bon moment si on aime les tragédies musicales.

1917
7.6
6.

1917 (2019)

1 h 59 min. Sortie : 15 janvier 2020 (France). Drame, Guerre

Film de Sam Mendes

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Découverte
A la sortie de la salle, j'étais soufflé. Peut-être que j'envisageais de mettre 9 à ce moment-là. Peut-être même que c'est la note qu'il mérite. Un peu moins avec le recul, où le choc de l'expérience s'efface pour laisser simplement la place à un très bon souvenir.
Avec 1917, Sam Mendes offre un film simple dans son pitch mais incroyablement prenant. Certes, sa volonté d'en faire une succession de plusieurs longs plans séquences raccordés entre eux découpe irrémédiablement le film en "séquences", entrecoupées chacune de temps de pause pour respirer. Cette construction est donc apparente et pourrait, d'une certaine manière, paraître artificielle. Pour ma part, ça ne m'a heureusement pas sorti de l'expérience. Car chaque séquence est époustouflante, impressionnante visuellement, ultra prenante émotionnellement, on ne décroche pas un instant notre regard et on est incroyablement lié à un personnage principal dont on ne sait pourtant presque rien. Parmi les temps de pause, il y a de vrais beaux moments, certains pleins de poésie. Pour mieux nous accompagner dans ce voyage, on a de somptueuses images et des bruitages immersifs à couper le souffle.
Finalement, le seul vrai défaut du film c'est que notre héros a un peu trop tendance à s'en sortir par miracle et à un peu trop faire mouche à chaque fois qu'il tire, même si c'est inévitable dans des films du genre. Heureusement, cela n'efface pas l'émotion que le film procure.
Je ne sais pas s'il sera aussi bon au second visionnage, mais il fait déjà partie de ces films que j'ai envie de revoir. Du grand spectacle.

Selfie
5.6
7.

Selfie (2020)

1 h 47 min. Sortie : 15 janvier 2020. Comédie, Sketches

Film de Vianney Lebasque, Cyril Gelblat, Marc Fitoussi, Thomas Bidegain et Tristan Aurouet

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Cette petite comédie française était en fait une assez bonne surprise. Sur un sujet franchement casse-gueule, ils sont parvenus à écrire plusieurs sketchs plutôt bien trouvés. Si certains sont un peu moins bien, il y a toujours des idées intéressantes et on évite globalement les gros clichés lourdingues dont les comédies françaises ont le secret. Et avec ce sujet, cette erreur leur tendait les bras donc c'est d'autant plus respectable de l'avoir esquivée.
Alors dans l'ensemble, j'ai trouvé ce film assez encourageant dans ce qu'il propose : une satire simple et efficace avec de vrais bons moments et de supers personnages. Tout le monde n'aimera pas mais les "bonnes" comédies françaises sont rares, il faut savoir les mettre en avant quand il y en a.

Bad Boys
5.7
8.

Bad Boys (1995)

1 h 58 min. Sortie : 5 juillet 1995 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Michael Bay

Gaëtan Boulanger a mis 4/10.

Annotation :

Février - Découverte
Erf. J'ai regardé le premier Bad Boys pour décider de si ça valait le coup ou non de voir le troisième au cinéma. Résultat, je me suis tellement ennuyé devant ce film que j'ai passé mon tour, sans même prendre la peine de voir le deuxième pour être sûr.
Il y a de bons trucs, le duo Smith et Lawrence est même plutôt sympathique, mais il n'y a rien dans ce film qui ne soit pas archi convenu. Les blagues sont assez lourdes, l'intrigue stupide, l'action survitaminée vite usante (j'avais espoir qu'avec le Bay de 1995 ça soit plus calme, mais non). Et surtout, c'est bien trop long pour ce que ça raconte. Bref, c'était too much et, même si j'aime bien les plaisirs coupables musclés, celui-ci n'est visiblement pas fait pour moi.

Scream
6.8
9.

Scream (1996)

1 h 51 min. Sortie : 16 juillet 1997 (France). Épouvante-Horreur

Film de Wes Craven

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Deuxième visionnage
Après m'être enfilé les 8 premiers volets d'Halloween (tout de même), j'ai eu envie de me changer les idées en regardant ce slasher qui m'avait beaucoup marqué quand je l'avais vu il y a près de quinze ans. Il faut dire qu'on sentait beaucoup son influence dans H20 (un des meilleurs Halloween, mine de rien).
Même s'il est un peu moins efficace quand on se souvient de la résolution du mystère (ce qui fait qu'on a l'impression que ultra évident, alors qu'à l'époque le twist m'avait mis sur le cul), le film de Craven reste vraiment très efficace. En abordant le genre du slasher sous un oeil un peu "meta", où l'on rit et joue de ses codes pour mieux les révéler au spectateur et les détourner, le film est teinté d'une malice qui le rend très agréable à découvrir. Bien moins invincible que Michael Myers, le "Ghostface" de Scream commet des erreurs, titube parfois et est finalement une menace bien plus crédible, qui parait bien plus réelle que grands nombres de monstres de films d'horreur. Et il reste effrayant : ses exécutions et ses mises en scène sont choquantes et, parfois même, drôles.
Quant à la galerie de personnages, elle est surprenante. La plupart des ados sont un peu chiant mais j'aime évidemment beaucoup les persos de Campbell, Cox et Arquette.
En bref, un film d'horreur vraiment prenant et efficace, à voir au moins une fois même si on n'est pas fans du genre. Dommage que j'ai un très mauvais souvenir des suites, ça me dissuade de les revoir.

Mon voisin Totoro
7.8
10.

Mon voisin Totoro (1988)

Tonari no Totoro

1 h 26 min. Sortie : 8 décembre 1999 (France). Animation, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Deuxième visionnage
La première fois que j'avais vu le film (fin 2013), je m'étais retrouvé face à une oeuvre d'animation très différente de ce à quoi je m'attendais. Cela m'avait rendu un peu confus et avait influé sur le souvenir que j'en gardais.
Alors que là... Quelle merveilleuse claque.
Totoro est un film incroyablement doucereux. Les dessins sont phénoménaux, l'animation époustouflante, la musique extraordinaire. Et avec cet univers mettant l'emphase sur la nature et la magie, il n'en faut pas plus pour se laisser porter, bercer, éblouir par ce chef d'oeuvre.
Alors certes, le scénario est extrêmement simple, c'est tout juste s'il raconte quelque jour, mais c'est l'onirisme qui prime. Le "manque" d'intrigue n'empêche d'ailleurs pas le film de Miyazaki de frapper fort : la trame concernant la maladie de la mère est finalement au premier plan de ce conte. Il y a toujours ce passage, ce fantastique passage prenant où l'on retient son souffle, où la musique s'éteint pour laisser place à un stress et une émotion palpable. Totoro nous fait traverser un magnifique champ émotionnel.

Scandale
6.2
11.

Scandale (2019)

Bombshell

1 h 49 min. Sortie : 22 janvier 2020 (France). Biopic, Drame

Film de Jay Roach

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Découverte
Beaucoup l'on comparé avec, sur le même thème, la très récente série Morning Live Show, que je n'ai pas encore vu. Puisqu'il me manque ce point de comparaison, je dirais simplement que "Scandale" est pour moi un vrai bon film sur le sujet qu'il traite : les harcèlements sexuels qui gangrènent Fox News. Au travers du parcours de trois femmes, toutes très différentes et pas du tout au même stade de leurs carrières respectives, on explore de quelle manière les abus de pouvoir du grand patron de la chaîne influent sur le quotidien de ces femmes (jupes obligatoires, tables pensées pour que les jambes ne soient pas cachées à l'écran) et sur la manière dont il semble obligatoire de coucher avec le boss pour faire évoluer par carrière. Les trois héroïnes sont campées par les excellentes actrices que sont Nicole Kidman, Margot Robbie et Charlize Theron. Le film est sans doute classique dans sa forme mais vraiment passionnant et bien construit, pour peu qu'on ne soit pas spécialement informés par l'affaire en question et que le sujet nous intéresse. De nombreux passages sont vraiment poignants, sans spécialement forcer le tire-larme. Pour moi, c'est une vraie bonne surprise sur un sujet important.

Jojo Rabbit
7.1
12.

Jojo Rabbit (2019)

1 h 48 min. Sortie : 29 janvier 2020 (France). Comédie, Drame, Guerre

Film de Taika Waititi

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Février - Découverte
Jojo Rabbit a une histoire simple, cousue de fil blanc, qui fait office de fable sur l'apprentissage de la tolérance. Si on attend plus profond que cela, on risque fortement d'être déçu, mais ça ne l'empêche pas d'être très bon dans cet exercice. Déjà, l'idée de faire d'Hitler un ami imaginaire est un postulat brillant qui remplit parfaitement son rôle : faire rire et tourner le nazisme en dérision. On rira souvent des horreurs prononcées par ce jeune enfant et des autres absurdités liés au régime, comme la manière dont se comporte la Gestapo et évidemment les "Heil Hitler" qui servent de running gag.
Mais au delà de ça, on découvre également de très beaux personnages, une belle intrigue familiale et ce propos sur la tolérance qui, bien qu'évident, est abordé habilement en déconstruisant brique par brique l'idéologie de Jojo. Puisque le tout servi par de belles scènes émouvantes et pas mal de moments drôle, ça en fait déjà un classique. Un très bon divertissement et un film "familial", très bon pour servir de support pour expliquer cette partie de l'histoire aux plus jeunes, à condition de les accompagner dans la démarche évidemment. Je m'attends à voir ce film dans les futurs programmes scolaires par exemple.

James Bond 007 contre Dr. No
6.8
13.

James Bond 007 contre Dr. No (1962)

Dr. No

1 h 50 min. Sortie : 27 janvier 1963 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Terence Young

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Février - Troisième visionnage
En février, j'avais commencé à me chauffer pour No Time To Die, qui sortait en avril à l'époque (ahlala, c'était la bonne époque). J'ai donc entrepris de revoir d'abord Dr No, au vu des rumeurs sur la présence du personnage dans "No" Time To Die, puis je me suis laissé emporté et en ai revu pas mal. J'étais parti pour me faire la rétro complète jusqu'à ce que le report me coupe dans mon élan.
Anyway, suite à ce revisionnage, j'ai décidé de monter d'un point la note que j'avais mise à Dr. No il y a 5 ans. Il y a pas mal de défauts, notamment de rythme, il est parfois un peu mou. Mais malgré la présence Honey, une des JB Girl que j'aime le moins (même si elle est iconique, elle ne sert à rien et est caractéristique de ce que je n'aime pas chez une JB Girl), ça reste un des épisodes de cette époque les moins gênants en termes de "domination masculine". Après tout, sa première conquête est sa "petite amie", il ne couche avec la deuxième que pour le Job et elle-même couche avec lui pour le piéger, et la troisième c'est donc Honey. Avec qui il se comporte pas trop mal. J'insiste dessus car c'est sur ces points là que les vieux Bond ont le plus mal vieilli.
Pour le reste, plein de bonnes choses dans la dimension "espionnage", de nombreuses scènes iconiques malgré des effets spéciaux cheap, et un Bond plus malin et entreprenant (dans son enquête) que dans bien des épisodes suivants.

Kiki la petite sorcière
7.3
14.

Kiki la petite sorcière (1989)

Majo no takkyūbin

1 h 43 min. Sortie : 31 mars 2004 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Février - Découverte
Pas le film de Miyazaki le plus percutant ni le plus mémorable, Kiki reste un film d'animation très agréable qui se suit avec plaisir. Les scènes de vol sont incroyables et les dessins comme toujours fantastiques, mais l'histoire est un peu simplette. Les péripéties sont amusantes à suivre et on passe un bon moment. Mais pour moi, ça ne va pas vraiment plus loin.

Forrest Gump
7.9
15.

Forrest Gump (1994)

2 h 22 min. Sortie : 5 octobre 1994 (France). Drame, Romance

Film de Robert Zemeckis

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Énième visionnage
Classique parmi les classiques, Forrest Gump fait partie de ces films que l'on apprécie revoir de temps à autres. J'avais peur de moins l'aimer de nos jours, de le trouver trop classique, mais que nenni, il est toujours aussi efficace. Quelle belle idée de nous faire traverser l'histoire des états-unis à travers le regard d'un simple d'esprit au grand coeur. Feel good movie par excellent, on rit, on s'émerveille, on s'attendrit devant beaucoup de poésie tout en ayant souvent les larmes aux yeux. Je comprends qu'on puisse le trouver "surfait" tant tout est fait pour que cela fonctionne mais, justement, tout fonctionne sur moi. C'est assez formidable. Un vrai beau film.

Souvenirs goutte à goutte
6.9
16.

Souvenirs goutte à goutte (1991)

Omoide poro poro

1 h 58 min. Sortie : 31 octobre 2007 (France). Drame, Romance, Animation

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Février - Découverte
Très simple dans ce qu'il raconte, ce film moins connu des studios Ghibli est d'une incroyable douceur. Il est principalement centré sur les différences entre passé (1960) et présent (1980) et sur le contraste entre la vie citadine et la vie rurale. On navigue entre le présent et les souvenirs, entre les images de la ville et celle de la campagne, en même temps qu'on suit une jeune femme qui cherche qui elle est vraiment au fond d'elle. Oui, je le disais, c'est très simple. Le rythme est lancinant et ne plaira pas à tout le monde. Il a en revanche vraiment fonctionné sur moi. J'ai passé un très bon moment devant ce très beau film, sincèrement touchant et poétique. Il faut dire que la qualité de l'image, les magnifiques couleurs et les fantastiques animations dont Ghibli a le secret aident clairement à se laisser porter.

The Gentlemen
7.1
17.

The Gentlemen (2019)

1 h 53 min. Sortie : 5 février 2020 (France). Action, Comédie, Gangster

Film de Guy Ritchie

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Février - Découverte
Malgré la note un peu sévère, j'ai bien aimé The Gentlemen. C'est, comme tout le monde le dit, le meilleur Ritchie depuis longtemps. Très bien ciselé dans ses dialogues, assez inventif par moment, avec des scènes bien prenantes, un super casting. Un bon film.
Et pourtant, en parallèle, la sensation de se trouver devant un produit très formaté, très classique dans le genre, qui reprend tous les codes et les applique méthodiquement. L'impression, du coup, d'avoir déjà vu ce film ailleurs, même si écrit autrement. C'est étrange car ce sentiment ne m'empêche pas toujours de mettre des notes plus hautes, donc je dirais que ce qui manque surtout à The Gentlemen c'est un coup de folie supplémentaire, peut-être plus d'emphase sur ses personnages, un rythme plus entraînant peut-être, je ne sais pas. Ou peut-être que ce genre de film me plait en fait moins que ce que je pensais. C'est un peu le film à papa par excellence. J'y repense là, je me souviens de pas mal de bons passages, mais aussi à beaucoup d'effets de manche, de Ritchie qui essaie de nous duper souvent, très souvent, peut-être trop souvent ? C'est un jeu de piste avec trop de fausses pistes, ce qui fait que les effets perdent leur force. Cela ne crée plus de surprise à la longue. Mais ça reste un film de gangster sympathique. J'en attendais plus.

Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn)
5.1
18.

Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn) (2020)

Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn)

1 h 49 min. Sortie : 5 février 2020 (France). Action, Aventure, Policier

Film de Cathy Yan

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Février - Découverte
Le même jour au cinéma, j'ai vu un film de mecs (The Gentlemen) et un film de meufs (Birds of Prey). Et j'ai largement préféré le film de meufs. D'ailleurs, par film de meufs, je veux dire que le casting est principalement féminin, non pas qu'ils ne s'adressent qu'aux filles. La preuve par l'exemple !
Malgré des défauts évidents, Birds of Prey est un défouloir complètement fou qui fait un bien fou. Emporté par son héroïne complètement barge, le film respire la douce folie et s'amuse à la mettre dans toutes sortes de situations amusantes. Les chorégraphies de combat sont du même tonneau : lisibles et violentes, on sent l'impact de chaque coup et il y a un vrai plaisir à voir Harley et ses potes dégommer leurs ennemis. Le principal défaut, je pense, est le scénario construit d'une manière très classique avec un méchant qui va faire confiance à l'héroïne au moment où il aurait du la tuer. De plus, même si j'ai bien aimé les autres héroïnes, il faut tout de même admettre qu'elles sont bien moins mémorable qu'Harley. Et même si on passe outre cela, on pourra être épuisé par l'énergie du film, ses blagues incessantes. Si on y est hermétique, on va passer un sale moment.
Par chance, ce n'était pas du tout mon cas. A l'inverse, j'ai énormément ri pendant tout le film. Tout simplement parce qu'il transpire la bonne humeur, parce qu'il est généreux, parce qu'il a un parti pris et qu'il y va à fond. Comme la plupart des films "au féminin", je le trouve injustement bâché car le public à tendance à ne pas lui pardonner ce qu'ils pardonnent à d'autres films. C'est dommage. Car certes il n'est pas parfait, mais il est plus original et sincère dans sa démarche que bien d'autres films de super-héros, et pas que chez DC. J'ai personnellement hâte du prochain film centré sur Harley.

Bons Baisers de Russie
6.8
19.

Bons Baisers de Russie (1963)

From Russia with Love

1 h 55 min. Sortie : 30 juillet 1964 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Terence Young

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Février - Troisième visionnage
Je pense que Bons baisers de Russie restera l'un de mes Bond préféré à l'issue de mon revisionnage de la série. Il a vraiment une ambiance particulière, un climat de guerre-froide qui fonctionne très bien et un scénario tourné sur l'espionnage plus que sur l'action. Il y a bien quelques défauts par-ci, par-là. J'ai été surpris de remarquer plusieurs faux-raccords étranges, par exemple. Et puis, contrairement au premier film qui s'en sortait bien, on commence à trouver le début de la "domination masculine problématique de Bond" qui trouvera son paroxysme dans les films suivants. Ici, c'est surtout l'épisode des gitanes qui me fait facepalmer, tellement c'est bête.
Mais franchement c'est bien tout ce que j'ai à reprocher au film car je trouve la relation avec Tatiana crédible et réussie. Toute le première partie du film est très prenante mais c'est vraiment dans la seconde partie, toute celle qui se situe dans le train, qui est excellente. Un vrai monument de tension qui passe très vite. Le tout est sublimé par une image fantastique, le jeu très impliqué de Connery et la sublime partition de John Barry.

Goldfinger
7.1
20.

Goldfinger (1964)

1 h 50 min. Sortie : 18 février 1965 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Guy Hamilton

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Deuxième visionnage
Le temps passe et je ne sais toujours pas vraiment ce que je pense de Goldfinger. J'ai plusieurs éléments pour le film, mais aussi beaucoup d'éléments contre. Dans les points positifs, j'aime beaucoup Goldfinger en lui-même, le fait qu'il soit du genre à ne pas perdre de temps, à s'en ficher complètement de James, il en impose vraiment. J'aime aussi beaucoup la première partie, celle où James entre en contact avec Goldefinger, la filature dans les magnifiques montagnes autrichiennes, les nombreuses scènes d'espionnage et bien sûr la course poursuite avec la DB5, même si elle m'avait déçu la première fois car elle est très courte. Toute la scène de fin à Fort Knox est également plutôt stylée. Et la partition de Barry, évidemment, est éblouissante.
Dans les points négatifs... Je suis toujours autant frustré que James ne serve strictement à rien passé la moitié du film. Il est ce chien chien que Goldfinger promène. Difficile de voir en James un superbe héros, il est vite pris au piège, capturé, et inutile. Du coup, les résolutions sont toujours très faciles, on nage parfois en plein deus ex machina, et c'est vraiment dommage. Ca rend le film beaucoup moins intéressant que d'autres volets de la franchise. Et il y bien sûr le désormais célèbre viol. Soupir. Le pire, c'est que dans la logique du film, James ne viole pas Galore parce que c'est un gros pervers, mais vraiment dans le simple but d'accomplir la mission. Oui, oui, croyez le ou non, il sait qu'une fois qu'elle aura couché avec lui elle passera du côté du bien. Et c'est exactement ce qui se passe ! Bordel. C'est tellement problématique comme message, ça me bute. Bon voilà, remise en contexte et tout cela, et la série fera pire par la suite, mais wow. Quand même. On se moquera même de cette scène dans On ne vit que deux fois.
En bref, il y a des points positifs dans le film, mais il est également un peu décevant de part le manque d'actions de James, qui ne cesse d'échouer. Le reste, ce sont des points qui paraissaient normaux à l'époque mais ont salement vieilli.

L'Homme invisible
7.5
21.

L'Homme invisible (1933)

The Invisible Man

1 h 11 min. Sortie : 2 mars 1934 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de James Whale

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Février - Découverte
Je ne sais jamais trop à quoi m'attendre quand je lance un de ces anciens films Universal Monsters. Autant j'avais trouvé Frankestein plutôt sympa, autant La Momie m'a ennuyé à mourir. Je n'ai toujours pas vu Dracula (j'ai peur qu'il soit très décevant...) mais c'est aujourd'hui l'heure de découvrir L'Homme Invisible.
Et wow, c'est vraiment une super surprise ! Très moderne dans pas mal de ses effets, globalement inventif et plein de bonnes scènes. Je ne le trouve pas effrayant pour un sou mais le personnage principal est fascinant et inquiétant de par sa folie grandissante. Ce qui tire le film vers le bas sont des codes classiques ces oeuvres là... Bien plus de blabla que de nécessaire et une sempiternelle fiancée inutile et tous les clichés qui vont avec. Mais le reste est tellement efficace que ce n'est pas trop gênant.

Opération Tonnerre
6.6
22.

Opération Tonnerre (1965)

Thunderball

2 h 10 min. Sortie : 17 décembre 1965 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Terence Young

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Mars - Quatrième visionnage
Toujours un plaisir de revoir Thunderball, un des Bond "classique" les plus efficaces. Il n'est pourtant pas sans défaut. Premièrement, son rythme est en dent de scie, on passe par exemple trop de temps à la station de remise en forme, je trouve. D'ailleurs, dans cette séquence, Bond piège un ennemi dans un "bain de chaleur" qui est censé le brûler, et plus tard cet ennemi ressurgit comme si de rien n'était. Du coup, je crois que je n'avais jamais compris avant ce revisionnage que c'était la même personne ! On dirait que cette scène a été rajoutée pour donner une "action" à Bond, mais qu'elle ne fait pas sens dans le script initial. Sinon, je trouve toujours bizarre que Bond se présente auprès du grand méchant, tranquilou pépère, sous son vrai nom. Mais le Bond de Connery n'agit que trop rarement discrètement...
A mentionner aussi, la scène ultra gênante où il force l'infirmière à l'embrasser, en la menaçant de la faire virer s'il refuse... On peut par contre voir sous un autre oeil le moment où il couche avec la méchante pour la faire "passer du côté du bien", sauf que ça ne marche pas, cette fois-ci, contrairement à Goldfinger.
Fiona se moque de lui là dessus d'ailleurs : "James Bond, the one where he has to make love to a woman, and she starts to hear heavenly choirs singing. She repents, and turns to the side of right and virtue... but not this one!"
Dans les points positifs, il y a le plan des grands méchants, particulièrement ingénieux et plaisant à suivre, ainsi que l'évolution de l'intrigue de manière générale. Je ne suis pas spécialement fan de la séquence "voiture/gadget" mais j'aime bien les affrontements sous-marins, ils ont de la gueule. De nombreuses scènes cultes également, comme du défilé et du kiss kiss club. Et la musique... Ah, la fabuleuse musique de Thunderball... J'ai l'album dans mon Top 10, c'est vous dire. Pour moi la meilleure bande son d'un James Bond, la plus représentative de son style, un grand merci à John Barry pour cette œuvre incroyable.

On ne vit que deux fois
6.4
23.

On ne vit que deux fois (1967)

You Only Live Twice

1 h 57 min. Sortie : 20 septembre 1967 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Lewis Gilbert

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Mars - Troisième visionnage
Les choses se corsent avec On ne vit que deux fois, assurément l'un des vieux Bond qui a le plus mal vieilli, sur quasiment tous les aspects.
Mais commençons par le positif : l'OST, évidemment. Ce thème de Nancy Sinatra, dont l'orchestration est reprise tout le long du film par cet extraordinaire artiste qu'est John Barry. Je n'ai pas assez de compliments en tête pour exprimer mon amour. Ensuite, comme pour Thunderball, j'aime bien le pitch et le plan des méchants. L'introduction est culte et il y a de bons moments, évidemment.
Pour les points négatifs... Disons que le traitement du Japon est sans doute l'aspect le plus problématique. Plein de choses sont très gênantes, Bond qui se grime le visage en japonais n'est qu'un gros exemple parmi d'autres. On sent pourtant un amour du pays mais certaines choses ne vont pas, à l'instar de ce moment où Bond et son pote japonais se font "laver" par 5 japonaises quasi dénudées. WTF. Et après son pote lui demande laquelle il veut pour ce soir, car elles n'en peuvent plus devant le charme british de l'agent. Mon dieu. Il y a aussi tout le camp d'entraînement ninja, c'était franchement dispensable.
Mais même en laissant de côté ces questions là, qui peuvent éventuellement être remises dans leur contexte, pour moi ce n'est pas vraiment un bon Bond. Déjà parce que, n'en déplaise à Roald Dahl qui a fait le screenplay, c'est très confus dans la manière dont c'est raconté. La grande majorité des péripéties ne font pas vraiment sens et ne sont là que pour rallonger un film un peu vide. L'exemple que je vais citer est caractéristique de beaucoup des défauts du film, et qu'on retrouve souvent dans les films de Connery : à un moment, la bad girl capture Bond et pourrait le tuer. A la place, elle fait semblant de se rendre, lui dit qu'elle va aller au MI6 pour révéler tous ses secrets, couche avec lui et, alors qu'elle prend l'avion avec lui le lendemain, on apprend que tout ceci n'était en fait qu'un piège ! Elle saute en parachute pendant que l'avion s'écrase. Ahah! Quelle est maligne!
Non.
Non c'est absolument stupide, elle l'avait à sa merci, elle n'avait qu'à l'exécuter comme ça lui était demandé, d'autant qu'elle n'a rien appris en couchant avec lui. Donc on a un scénario débile juste pour faire cette cascade en avion, qui n'a aucun sens dans le scénario.

(La suite sur mon activité. Il suffit de cliquer sur mon avatar, en haut à gauche de mon annotation, pour la lire)

Invisible Man
6.3
24.

Invisible Man (2020)

The Invisible Man

2 h 05 min. Sortie : 26 février 2020 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de Leigh Whannell

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mars - Découverte
Dernier film vu au cinéma avant le confinement. Quelle bonne surprise que cet Invisible Man ! Je l'ai trouvé vraiment très bon.
J'aime beaucoup le traitement psychologique de l'héroïne et de son traumatisme et, ce faisant, toute la première moitié fonctionne à merveille. Les effets sont géniaux, on est loin du film d'horreur basique, et on est surtout très très, mais alors immensément loin de La Momie, le précédent film du renouveau de "Universal Monsters". Et franchement ça fait plaisir d'avoir une oeuvre d'auteur, qui va au bout de son idée, qui l'exploite à fond, et qui ne fait pas quelque chose dans le sens des carcans Hollywoodien.
Car oui, même si la deuxième moitié est plus classique avec un format Slasher, je l'ai trouvé vraiment très fonctionnelle et oppressante. C'est pour moi très bon dans le genre, même si comme la plupart des gens j'ai préféré l'atmosphère du début du film.
La fin est également assez culottée. Encore aujourd'hui je me demande ce que j'en pense, si ça m'a vraiment plu, mais ce qui est sûr c'est que j'ai aimé qu'on ose à ce point. Au moins c'est marquant.

Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs
7.1
25.

Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs (2010)

Karigurashi no Arrietty

1 h 34 min. Sortie : 12 janvier 2011 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hiromasa Yonebayashi

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mars - Découverte
Un film que j'ai vraiment apprécié sur le coup mais que, avec le recul et les mois passés, je note un peu sévèrement. Pourquoi ? Parce que je n'en garde pas tant de souvenirs que ça, et que les souvenirs que j'en garde sont ceux d'un film émotionnel somme toute assez classique même si très efficace. C'est clairement un super moment, où l'on admire les fabuleux dessins et animations dont les studios Ghibli ont le secret, mais ça ne va pas beaucoup plus loin. C'est doux et touchant, on suit les péripéties d'Arrietty avec plaisir, d'où la recommandation qui va avec la note, mais on pouvait sans doute faire mieux avec ce postulat. A recommander malgré tout.

Halloween
6.3
26.

Halloween (2007)

1 h 46 min. Sortie : 10 octobre 2007 (France). Épouvante-Horreur

Film de Rob Zombie

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Mars - Découverte
J'étais très curieux à l'idée de découvrir ce remake/reboot de la licence par Rob Zombie. Le principal postulat du réalisateur est de faire de Michael Myers une brute espèce capable des pires horreurs. Alors, entendons-nous bien, il a toujours été comme cela. Mais jusqu'à maintenant, c'était presque édulcoré : maintenant, il sera ultra violent, hyper frontal, hyper puissant, il détruira tout sur son passage et paraîtra invincible.
J'adore ce postulat.
Pourquoi ? Bonne question. Parce que jusqu'à maintenant, je trouvais Michael Myers souvent inintéressant car ses pouvoirs/capacités étaient randoms, incompréhensibles. Il faisait des trucs de ouf mais absurde, genre s'introduire dans des maisons surveillées par une armée entière sans se faire repérer. Les meurtres étaient graphiques mais on sentait juste une recherche des auteurs genre "qu'est-ce qu'il va utiliser cette fois-ci ? Ah, un crochet ça peut être pas mal". Dans Halloween remake, Myers est juste surpuissant. Point. Il écrase tout le monde à main nue. Il est inarrêtable. Et, pour le coup, je ne l'ai jamais trouvé aussi effrayant et malaisant. Chaque assassinat révulse et choque. On peut questionner l'intérêt mais bon, ça fonctionne.
Mais même si on accroche à cet aspect, comme moi, ça n'empêche de trouver le film incroyablement décevant. Déjà parce qu'au delà de cela, il n'a absolument aucune substance alors que pourtant il essaie de dresser un portrait psychologique du personnage. D'un côté, cela permet de mieux caractériser le personnage et même de mieux intégrer les éléments scénaristiques rajoutés au chausse pied dans Halloween 2 (le premier H2). Mais le film réussit l'exploit d'aller trop lentement pour le peu qu'il a à raconter et trop vite pour bien installer son intrigue. Car si toute la première moitié est inédite (et pas toujours passionnante), la seconde c'est la partie remake du film original mais dans la moitié du temps. Dans cette partie, rien ne fonctionne aussi bien qu'avant car les personnages ne sont pas caractérisés. La nouvelle Laurie Strode est nulle et inintéressante, impossible de s'attacher à elle. Et ce n'est que l'un des gros problèmes.
(Suite en cliquant sur mon avatar, en haut à gauche de l'annotation)

Halloween II
5.6
27.

Halloween II (2009)

1 h 45 min. Sortie : 1 avril 2010 (France). Épouvante-Horreur

Film de Rob Zombie

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Mars - Découverte
Ce film a de la chance. Je me souviens que je voulais lui mettre 4.
Mais, des mois plus tard, je ne me rappelle plus pourquoi il m'avait autant saoulé.
Basiquement, je sais que j'ai encore une fois adoré Michael Myers. La version Rob Zombie de ce personnage culte est sans doute la meilleure, la plus crédible. Il est tellement brutal, hardcore, c'est à la limite du supportable. C'est parfois trop, du pur gore débile de Zombie qui veut juste nous mettre dans un profond malaise. Ca marche mais il en fait trop. On peut ne pas accrocher du tout à cause de ça.
Mais n'empêche que ce personnage n'a jamais paru aussi terrifiant, aussi surpuissant, aussi imbattable que dans ce film. Il est encore pire que dans son premier, c'est dire ! Et franchement, c'est rare que l'on soit mal à l'aise devant un slasher mais celui-ci est tellement graphique, il y a tellement d'impact dans les coups et la souffrance des victimes est tellement au premier plan que c'est vraiment viscéral. Là encore, si j'apprécie, c'est plus dans la manière dont ça se différencie des anciens.
Par contre, autant je trouve Myers, autant je trouve le reste du film débile. Loomis est encore pire que dans le premier remake, il est insupportable et cliché. Pareil pour la psy. Pareil pour Laurie Strode qui, si elle est intéressante par son stress post-traumatique, est une coquille vide au delà de ça. Danielle Harris revient dans le rôle de la meilleure amie et ne sert aucune une fois à rien... à part à prendre cher et à se montrer sein nue, encore une fois (La pauvre, elle qui jouait l'héroine de 8 ans dans les vieux Halloween :( ). Et tout le délire de la fin du film. C'est perché mais tellement haut. Rob Zombie est dans l'espace avec son scénario.
Malgré tout je me rappelle surtout des points forts et plus trop de pourquoi les points faibles étaient si faibles que cela. Dans tous les cas, ça ne fait pas un film bien ouf. Mais c'est le genre de film pas très bon qui vaut quand même la curiosité si on aime le genre. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

Mes voisins les Yamada
7.1
28.

Mes voisins les Yamada (1999)

Hōhokekyo tonari no Yamada-kun

1 h 44 min. Sortie : 4 avril 2001 (France). Animation, Comédie

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mars - Découverte
Quel beau film. Oeuvre à sketchs basés sur des mangas populaires, "Mes Voisins les Yamada" nous plonge dans le quotidien d'une famille japonaise normale. Avec beaucoup de poésie, de tendresse et énormément d'humour, on suit leurs péripéties ordinaires avec plaisir. C'est un film qui transpire la bonne humeur. L'animation, toute simpliste et pourtant pleine de moments de grâce sublimes, renforce cette douceur ressentie à chaque instant. Comme tout film à sketchs, certains sont plus intéressants que d'autres et cela nuit un peu au rythme, mais il n'en reste pas moins très plaisant qu'on se doit de voir.

Halloween
5.9
29.

Halloween (2018)

1 h 49 min. Sortie : 24 octobre 2018 (France). Épouvante-Horreur

Film de David Gordon Green

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Avril - Découverte
Quitte à subir les foudres des fans de la série, j'irai jusqu'à dire l'impossible : pour moi, cet épisode est le meilleur de la saga.
Oui, avec un 7 sans recommandation, c'est dire si à mes yeux ça n'allait de toute façon pas très haut (et oui j'ai quand même vu les 11 films de la saga, ne me jugez pas).
Déjà en terme de reboot, je le trouve super intelligent, même s'il fout un énorme bordel pour les néophytes. Alors contrairement à H20 qui rebootait et était la suite du 2, cet Halloween 2018 est désormais la suite du 1. Un postulat que je trouve très bien car il supprime purement et simplement un élément scénaristique du 2 qui gangrénait toute la série (et était même repris dans les remakes de Rob Zombie).
Halloween 2018, en se réappropriant les bases de la série, apporte finalement du sang neuf à la série en l'amenant sur d'autres terrains scénaristiques. Certes, on reste sur un gros duel Michael Myers / Laura Strode assez classique, même cette Laura âgée, traumatisée et se préparant au retour de Michael depuis littéralement 40 ans, est vraiment bien utilisé. Certes, Michael est moins violent que dans les remakes, mais ici c'est la tension et les relations entre les personnages qui sont mises au premier plan. On s'attache assez facilement à ce trio familial, à ces femmes fortes qui vont se battre contre ce monstre sanguinaire qui a été transformé en mythe par 40 ans de cinéma. En soi, cet épisode n'invente pas la roue mais est juste extrêmement efficace et j'ai hâte de la suite.

Le Château ambulant
8
30.

Le Château ambulant (2004)

Hauru no ugoku shiro

1 h 59 min. Sortie : 12 janvier 2005 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Avril - Découverte
Le château ambulant n'est pas le film de Miyazaki le plus facile à aborder. Pourtant, il a à peu près tout pour lui pour nous émerveiller dès les premières minutes : il est tout simplement exceptionnel visuellement. Sérieusement, c'est l'un des films d'animation les plus abouti que j'ai vu. C'est incroyable. Ce niveau de détail, cette précision dans les animations, le soin apporté à chaque image, ces idées en veux-tu en voilà. Le château en lui-même est éblouissant. La claque. La claque. La claque. Et c'est soutenu par une bande son magnifique. Comment ne pas être émerveillé ?
C'est plutôt scénaristiquement que ça se complique... alors qu'on commence très bien, petit à petit le film se prend un peu les pieds le tapis dans une histoire ultra complexe, pas forcément très bien racontée, et un peu perchée. Ca m'a un peu sorti du film, c'est dommage, alors qu'on partait si bien...
Mais ça n'empêche pas, au vu de ses qualités, de son humour, de sa mignonnerie constante, de faire de lui un excellent film, à découvrir absolument, malgré quelques regrets.

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