Cover 2020: Manette en main, je me mets bien

2020: Manette en main, je me mets bien

Jeux finis en 2013 : 48
Jeux finis en 2014 : 34
Jeux finis en 2015 : 57
Jeux finis en 2016 : 63
Jeux finis en 2017 : 50
Jeux finis en 2018 : 45
Jeux finis en 2019 : 37

La chute libre continuera-t-elle en 2020 ou observera-t-on un rebond ? Quel ...

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Liste de

42 jeux vidéo

créee il y a environ 4 ans · modifiée il y a presque 2 ans

Death Stranding
7.6
1.

Death Stranding (2019)

Sortie : 8 novembre 2019. Action-Aventure, Survie

Jeu sur PlayStation 4, PC, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Death Stranding est difficile à aborder à bien des égards, que ce soit pas son scénario et son univers ultra opaques et par son gameplay aux premiers abords fastidieux qui se repose sur ce qu'on déteste le plus dans les jeux : les allers-retours. Mais tout un tas de mécanismes permettent au jeu de briller et d'être passionnant à parcourir. Trouver le bon chemin, rencontrer des obstacles, changer de directions, se battre contre des satanés cailloux n'a jamais été aussi intéressant dans un jeu. Il y a de l'enjeux à chaque instant, toujours le risque de chuter, de perdre sa cargaison, de se tromper de route, de croiser des ennemis qu'on préférerait éviter. Se déplacer n'est pas de tout repos et atteindre l'arrivée sera toujours satisfaisant. La gestion du poids, l'évolution de l'équipement et surtout les multiples constructions que l'on peut laisser à d'autres joueurs font le sel de l'expérience. On éprouve une vraie satisfaction à déposer des items qui serviront à d'autres ou à construire les notres en fonction de ce que les autres joueurs ont laissé pour nous. Les voyages seront souvent douloureux mais on apprécie les voir devenir de plus en plus rapide plus nos chemins seront construits. On voit un vrai impact sur l'environnement.
En ce qui concerne l'histoire, elle est pleine de bons aspects et de petits déceptions. Globalement, je trouve quand même que Kojima a trouvé joué la carte de l'opacité jusqu'au dernier moment. Bien sûr, c'est incroyablement satisfaisant d'absolument tout comprendre à la fin et de voir à quel point tout se recoupe, mais pendant un long moment on pourra être emplis de doutes et d'incompréhensions vis à vis de certains aspects. Ce qui empêche de vivre pleinement l'histoire et donc ce qui m'impacte en tant que joueur. Mais il y a tout de même de nombreux beaux moments tout au long de l'aventure et surtout cette fin vraiment sublime. J'aime le message et les thématiques que Kojima a voulu aborder, et ce même s'il y va avec ses gros sabots.
Commencé le 9 novembre, terminé le 9 janvier.

The Room
7.4
2.

The Room (2012)

Sortie : 12 septembre 2012. Réflexion, Aventure

Jeu sur iPad, iPhone, Android, PC, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Petite expérience dure à évaluer, The Room est un puzzle game sympathique sur Android. "Puzzle" est le meilleur terme possible puisque dans l'ensemble le jeu consiste à trouver les bonnes pièces et les placer aux bons endroits, même si quelques énigmes sont aussi présentes. C'est plutôt ingénieux. Les boîtes que l'on doit observer, tourner dans tous les sens, scruter dans les moindres détails sont très belles et la "magie" qui les entoure rend le truc encore plus intéressant (ces boîtes ne pourraient pas exister dans la réalité pour des raisons physiques évidentes). Du coup, dès qu'une nouvelle cache s'ouvre, on ne sait pas à quoi s'attendre, ça peut littéralement être tout et n'importe quoi et par conséquent c'est toujours stimulant. L'activation des mécanismes est également très satisfaisant, le travail sur le sound design est très propre, c'est un plaisir d'entendre tous ces rouages s'activer. Pour autant, ce n'est pas non plus un jeu très marquant, il captive sur le moment mais ça m'est arrivé de l'oublier pendant plusieurs jours avant de me dire qu'il fallait que je continue ma partie. J'essaierai tout de même le 2 car j'ai lu que l'ambiance y était plus sombre, je suis curieux.
Commencé le 21 décembre, terminé le 19 janvier.

Star Wars Jedi: Fallen Order
6.9
3.

Star Wars Jedi: Fallen Order (2019)

Sortie : 15 novembre 2019. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Ce nouveau Star Wars est tout ce qu'il y a de plus imparfait mais ça ne l'empêche pas de nous offrir un divertissement de haute volé . Il repompe beaucoup de choses que j'adore dans les jeux vidéo : l'exploration et les tombeaux/énigmes à la Tomb Raider, les combats de sabre à la Sekiro, une structure à la Dark Souls, une mise en scène à la Uncharted, et bien sûr l'univers Star Wars que j'attendais de retrouver en JV depuis un loooooong moment sous la forme d'un jeu avec un Jedi. Alors certes, tous ces éléments sont beaucoup moins bons que dans les jeux que dans les jeux que j'ai cités, mais le melting pot fonctionne plutôt bien. Si vous cherchez un chef d'oeuvre, passez votre chemin. Si vous cherchez une aventure Star Wars divertissante, vous trouverez sans doute votre bonheur. Le feeling est chouette, les décors sont magnifiques, les musiques plus inspirées que celles des derniers films, il y a plusieurs très bons moments, même si on aurait pu davantage travailler les personnages et l'écriture. Mais j'ai apprécié l'univers, l'aspect mythologique abordé, je me suis vraiment senti dans un Star Wars. Et après SW9, bah j'en avais bien besoin. Donc vivement la suite de ce Jedi Fallen Order !
Commencé le 12 janvier, terminé le 21 janvier.

Astérix & Obélix XXL 3 : Le Menhir de cristal
4.5
4.

Astérix & Obélix XXL 3 : Le Menhir de cristal (2019)

Asterix & Obelix XXL 3: The Crystal Menhir

Sortie : 21 novembre 2019. Action, Plateforme

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC

Gaëtan Boulanger a mis 4/10.

Annotation :

Premier run.
J'étais plutôt enthousiaste pour ce jeu car je cherchais une sympathique expérience coop. Malheureusement, Astérix XX3 parvient seulement rarement à atteindre le minimum syndical. Atrocement vide dans ses décors, affreusement répétitif dans ses mécaniques de combat, le jeu nous plonge vite dans un ennuie profond. Seuls quelques niveaux, quand le level design offre ce qu'il a de meilleur et que les énigmes sympas prennent le dessus, sont plutôt réjouissants. Et si j'avais l'impression que globalement le jeu s'améliorait progressivement, j'ai trouvé le dernier monde tellement fainéant que je me suis rendormi aussitôt. Deux mois pour finir un jeu de moins de dix heures, je crois que ça en dit long malheureusement. 6% des joueurs ont fini le jeu d'après les trophées, ça aussi ça en dit long. Constat bien triste pour ce qui aurait pu être le grand retour d'Astérix & Obélix sur consoles.
Commencé le 20 novembre, terminé le 23 janvier.

Final Fantasy VII
8.4
5.

Final Fantasy VII (1997)

Fainaru Fantajī Sebun

Sortie : 14 novembre 1997 (France). RPG

Jeu sur PlayStation, PC, PSP, PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Découvrir Final Fantasy VII en 2020 n'est pas chose aisée. D'une part, on a mille et une attentes et, de l'autre, il y a le poids de tous les RPG qui ont succédé à cette oeuvre fondatrice. Le constat est évidemment que cette dernière a vieilli.
L'histoire, tant encensée par la génération qui l'a découverte en 1997, n'a aujourd'hui plus rien de bien exceptionnel. Bien sûr, l'univers n'est pas dénué de charme et les personnages sont sympathiques, on apprécie découvrir leurs parcours avec plaisir, mais il n'y a rien de particulièrement transcendant. Si la première partie à Midgar est très prenante, la suite nous plonge surtout dans de vastes mystères, une tonne de twists en veux-tu en voilà, tout un tas de délire sur la rivière de la vie et compagnie, il y a une vraie volonté de perdre le spectateur, de le faire douter de la réalité... et si des fois cela marche, d'autres fois pas du tout. En ce qui me concerne, j'ai trouvé que le jeu me perdait complètement, non pas parce que je ne comprenais pas ce qui se passait, mais parce que cela ne m'intéressait plus au bout d'un moment. C'était devenu trop perché comme délire. Alors que j'aimais le côté très terre à terre de Midgar, tous les délires sans fins avec Sephiroth ont fait que j'ai fini par me dire que je m'en fichais de cette partie là du scénario.
Alors ce qui m'a tenu en haleine, ce sont davantage les personnages, le rythme très cadencé de l'aventure, qui nous fait passer de chapitre en chapitre très régulièrement, ses décors très nombreux, qui ont encore de la gueule aujourd'hui, ses magnifiques musiques et surtout un système de combat très efficace avec ses matérias. J'ai vraiment pris plaisir à jouer à ce jeu et je suis très content de l'avoir découvert. Mais il ne m'a pas spécialement fasciné et ne me marquera pas vraiment. C'était sympathique tout de même.
Du 27 janvier au 25 mars.

Crash Bandicoot N. Sane Trilogy
7.5
6.

Crash Bandicoot N. Sane Trilogy (2017)

Sortie : 30 juin 2017 (France). Plateforme

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Second run.
Trois jeux en un. Que voulez-vous, je reste fan de ce bandicoot. J'ai toujours une préférence pour le feeling des épisodes PS1 mais ce remake est vraiment d'une grande qualité. Très chatoyant, agréable à prendre en main et surtout agrémenté d'un système de sauvegarde qui rend possible la complétion à 100% de Crash 1, c'est un vrai plaisir.
Crash 1 reste l'opus sur lequel je m'amuse le plus, son challenge et la précision qu'il demande à travers sa plateforme sont vraiment faits pour moi. Mon appréciation pour Crash 2 ne cesse de grimper également, même si ses faiblesses en termes de direction artistique (pas aidé non plus dans ce remake) restent ce qui le tire vers le bas. Cette fois-ci, je me suis amusé à le faire à 100% et c'était un vrai kiff. Crash 3, en revanche, m'ennuie de plus en plus. Lui qui est le meilleur quand on les découvre finit par devenir le moins intéressant quand on maîtrise le gameplay car c'est le level design le plus sobre, le moins fou, et surtout ses niveaux secondaires (avions, moto etc) finissent par lasser au delà du plaisir de la découverte. C'est tout de même un jeu très chouette, simplement pas celui sur lequel je m'amuse le plus. Dans tous les cas, depuis dix ans, la série Crash Bandicoot se trouve une place privilégiée dans mon coeur et je l'apprécie de plus en plus.
Du 7 février au 26 mars.

Doom Eternal
8.1
7.

Doom Eternal (2020)

Sortie : 20 mars 2020. Action, FPS

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Bon dieu, que j'attendais le retour de DOOM. Après l'excellent opus de 2016 qui laissait tout de même une marge d'amélioration, je rêvais d'une suite qui améliore la formule du reboot. Et en un sens, c'est bien ce que nous propose Eternal : après ce jeu, qu'il sera difficile de retourner en arrière. Le gameplay est exceptionnel, les sensations de tir sont époustouflantes, le game design est d'une ingéniosité remarquable en cela qu'il nous force à utiliser chaque composante du jeu. En fonction du type d'ennemi, il faudra constamment changer d'arme, de pouvoir, d'approche, tout en variant son style pour récupérer de la vie, de l'armure et des munitions à travers le gameplay. DOOM Eternal est un jeu qui impose une concentration de tous les instants et nous transforme en une boule de fureur. Quel défouloir extraordinaire. On arrête une partie comme on ressortirait d'une arène : soufflé, gorgé d'adrénaline et prêt à remonter sur le ring. Il n'y a que DOOM pour cela.
Pour le reste, Eternal est également meilleur dans sa direction artistique, bien plus variée et inspirée que celle de son prédécesseur, et profite encore une fois d'une bande son très soignées... bien qu'elle nous laisse en terrain connu. S'il y a bien une chose à critiquer, en dehors de son histoire très pauvre sur laquelle il insiste pourtant au travers de millions de textes mal écrits et confus, c'est son level design qui ne favorise peut-être pas assez l'exploration. Et pourtant, je ne lui reproche pas vraiment car je l'ai trouvé dans l'ensemble meilleur que l'opus de 2016, surtout dans ses arènes bien plus travaillées, mais aussi dans ses phases de plateforme sympathique. Mon principal regret n'est finalement que le fait que le jeu finit par trouver ses propres limites, n'arrive pas jusqu'au bout à varier son contenu, et nous offre juste un dernier niveau bourré d'ennemis et très difficile... et rien de plus. Je ne sais pas. Sur sa fin, Eternal m'a laissé sur ma faim. J'ai eu l'impression que ça n'aurait pas du s'arrêter là. Que ce n'était pas l'épique conclusion que l'on était en droit d'attendre. Mais c'est un maigre défaut pour l'un des meilleurs FPS de ces dernières années... et pourtant, je sens que id Software peut encore pousser sa série encore plus loin !
Commencé le 28 mars, terminé le 15 avril.

The Room Two
7.5
8.

The Room Two (2013)

Sortie : 12 décembre 2013. Aventure, Réflexion

Jeu sur PC, Android, iPhone, iPad, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Le deuxième épisode de cette série de Puzzle game sur mobile est à la fois très similaire à son prédécesseur et plutôt innovante. Le principe est le même : on ouvre des boîtes, on résout des énigmes, on clique un peu partout pour voir ce qui fonctionne... Mais là où le plaisir est renouvelé, et même décuplé en ce qui me concerne, c'est dans la mesure où au lieu de n'avoir qu'une boite à manipuler on se balade cette fois-ci dans des pièces entières avec plein d'objets différents. C'est donc plus complexe, mieux pensé et plus surprenant. En plus de cela, l'ambiance est excellente, plutôt oppressante même, ce qui colle bien au monde de mystère du jeu. Ca ne reste pas un jeu exceptionnel mais c'est clairement un bon puzzle game pour passer le temps sur mobile.
Du 23 février au 30 avril.

Final Fantasy VII: Remake
7.5
9.

Final Fantasy VII: Remake (2020)

Sortie : 10 avril 2020. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
FF7R est pour moi une véritable surprise doublé d'un gros coup de coeur. Même si je n'avais pas plus aimé que cela l'original, mais il m'avait suffisamment intrigué pour me pousser à découvrir le remake, et grand bien m'en a pris. Déjà, commençons par le gameplay : il est vraiment incroyable. Le système de combat est tout simplement excellent et permet de faire tenir sur la longueur un jeu qui, pourtant, abuse de donjons assez moyens et qui accuse de quelques coups de mou. Mais les persos, les matérias, le plaisir de tout enchainer en temps réel rend la progression toujours agréable et prenante. Un vrai kiff. L'histoire, elle aussi, est à mes yeux beaucoup mieux que celle de l'originale. Alors certes, il y a tout le délire autour des serpillères du destin, maiiiiiiiiis je trouve que ça n'impact pas trop ce jeu là (on verra pour les suivants). Car à part cela, je trouve le rythme très bon, les persos sont bien plus fouillés, ils sont hyper attachants, on vit une grande aventure à leur côté et on n'a pas du tout l'impression qu'elle ne correspond qu'à seulement 10% du jeu de base. Il y a bien sûr des défauts occasionnels mais rien qui ne saurait gâcher l'expérience. L'autre gros point fort : la musique. Elle est sublime et imbattable. Déjà, les thèmes originaux sont évidemment excellents mais ils sont réorchestré d'une manière très intelligente qui les transcende, tout simplement. Bref, pour s'améliorer, FF7R devrait revoir un peu ses donjons, offrir un peu plus de matérias et d'armes, améliorer ses quêtes secondaires pour qu'elles soient plus intéressantes... et éviter de partir dans des délires un peu trop perchés, mais à part cela c'est vraiment du très très bon. Un des meilleurs jeux de l'année, sans aucun doute.
Commencé le 16 avril, terminé le 5 mai.

Paper Beast
7
10.

Paper Beast (2020)

Sortie : 24 mars 2020. Aventure, Réalité virtuelle, Bac à sable

Jeu sur PlayStation 4, PC, Meta Quest, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Note un peu sévère mais... finalement fidèle à mon ressenti. Paper Beast est un jeu qui m'a émerveillé par instant mais finalement bien plus laissé sur le carreau. La faute, peut-être, à un effet de flou dont je n'ai jamais réussi à me débarrasser sur mon PSVR... et que d'autres joueurs n'ont pas, même en utilisant mon PSVR. Bon. Peut-être que ma morphologie est fautive, mais toujours est-il que c'est un jeu contemplatif que j'ai eu bien du mal à contempler. En partant de là, difficile d'entrer dans le délire.
En plus de cela, c'est un jeu qui se repose sur des puzzles basés sur des énigmes. Et ce sont peut-être les types d'énigme que j'aime le moins car on se retrouve toujours à galérer pour rien alors qu'on a compris la solution. Et ça ne m'amuse pas. A la liste des défauts s'ajoutent sans doute le fait que le tout est assez perché et que la fin m'a vraiment laissé de marbre. Dommage, j'aurais vraiment voulu rentrer dedans.
D'autant que quand le jeu fonctionne, il fonctionne vraiment bien. Par moment j'étais vraiment emporté et j'ai beaucoup aimé ces bestioles de papier. Mais mon amour ne va pas beaucoup plus loin.
Commencé le 27 mars, terminé le 6 mai.

Dirge of Cerberus: Final Fantasy VII
5.5
11.

Dirge of Cerberus: Final Fantasy VII (2006)

Dāju obu Keruberosu: Fainaru Fantajī Sebun

Sortie : 17 novembre 2006 (France). Action, RPG

Jeu sur PlayStation 2

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Je le savais mal réputé mais je l'attendais surtout pour sa narration, m'attendant avant tout à un mauvais gameplay. Finalement, c'était presque l'inverse... L'histoire est vraiment nulle, confuse et inintéressante, en plus d'être mal racontée. Les cinématiques sont trop longues, les personnages mettent un temps fou à débiter leurs dialogues (peu intéressants), et l'ensemble et pompeux et ne va nulle part. Toute tentative de nous émouvoir échoue lamentablement. Heureusement, il peut se targuer d'avoir des cinématiques en images de synthèse ultra stylées. Il fallait au moins un point positif.
Mais bon, j'ai plutôt bien aimé ce gameplay TPS PS2, avec forcément les limites dues à son âge, mais qui avait un feeling assez cool et un aspect RPG chouette bien que pas suffisamment développé. Ca reste moyen, même à jouer, mais honnêtement pas désagréable en ce qui me concerne. C'est juste dommage que ce soit extrêmement répétitif, que les boss soient nuls et qu'il y ait plein de petits problèmes ici et là. Un jeu très moyen donc. Je pensais qu'il valait au moins la curiosité... Je dirais que non, en fait.
Commencé le 8 mai, terminé le 17 mai.

Resident Evil
8
12.

Resident Evil (1996)

Biohazard

Sortie : 1 août 1996 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Saturn, PC

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Découvrir Resident Evil en 2020, c'est se demander avant tout si le jeu est, encore aujourd'hui, à la hauteur de sa réputation. Tout n'a-t-il pas été fait en mieux depuis ? Alors, certes les Silent Hill sont d'extraordinaires concurrents, mais il faut bien reconnaître que ce Resident Evil se défend admirablement bien.
J'ai tout de suite été happé par l'atmosphère macabre de ce manoir. Bien que plutôt sobre artistiquement, le travail sur le son est brillant et la sensation de lourdeur qui accompagne les déplacements du personnage nous plongent immédiatement dans une véritable tension. Car oui, j'ai vraiment eu peur devant ce RE1. Pas que des jumpscares, même s'ils sont efficaces, mais du jeu en général. Chaque porte qui s'ouvrait me tétanisait, chaque angle de caméra qui empêchait de voir ce qu'il y a au coin d'un mur me glaçait le sang, chaque nouvel ennemi me terrifiait. J'ai eu parfois terriblement de mal à avancer, il fallait que je me fasse violence, parfois que je m'arrête un peu sur l'écran de pause pour prendre mon téléphone 2 mins avant de repartir à l'aventure (sans vraiment m'en rendre compte sur le moment, c'était dicté par l'instinct). Pourquoi tant de peur ? Probablement à cause de la difficulté du jeu. La faiblesse du perso, les munitions très limitées, les contrôles approximatifs, le nombre limité de sauvegarde... tout est fait pour qu'on se sente en position d'infériorité par rapport au jeu. Et quel plaisir !
Il faut dire aussi que j'adore le postulat de base, celui d'explorer un manoir, de résoudre des énigmes, et de progresser petit à petit en débloquant les zones. C'est une construction qui me plait et qui est vraiment très bien fichue ici. A la fin du jeu, on connait le manoir comme le fond de notre poche. Les énigmes sont d'ailleurs plutôt bonnes, souvent malignes même. Et le jeu arrive à bien évoluer, tant dans ses décors que dans les informations qu'il donne au sujet de son histoire qui, bien que simple et mal jouée, reste plutôt cool.
Au final, je n'ai pas eu tant de mal que ça. J'ai terminé avec beaucoup de sauvegarde et de soin en rab, mais la peur d'en manquer a toujours été là. RE1 est une expérience à laquelle je repense encore souvent et qui m'a vraiment mis une petite claque. Pas mal pour un ancêtre.
Commencé le 23 mai, terminé le 30 mai.

Wonderbook : Le Livre des potions
5.2
13.

Wonderbook : Le Livre des potions (2014)

Wonderbook : Book of Potions

Sortie : 2014 (France). Inclassable

Jeu sur PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Qui se souvient du Wonderbook ? J'ai essayé cette curiosité bien années plus tard, afin de voir ce que valait la réalité augmentée made by Sony de 2012/2013. Soyons honnête, le premier contact émerveille : le livre fonctionne bien, c'est un plaisir de voir apparaitre plein de choses sur celui-ci, le PS Move qui se transforme en baguette magique etc, c'est assez cool. Si ça peut émerveiller 30 minutes un mec de 28 ans en 2020, j'imagine sans peine que les enfants de 8 à 10ans (à qui se destine le jeu) ont du avoir des étoiles plein les yeux en 2012. Et rien que pour cet effet wahou, difficile d'être trop sévère envers ce titre.
Malgré tout, il est très leeeeeeeeent, tout prend beaucoup de temps, c'est répétitif, assez moche et parfois bugué. Mais il y a quand même plein de petites idées et une bonne utilisation de l'univers Harry Potter ! Rien que pour l'originalité du concept, je mets la moyenne, mais le jeu en lui-même vaut moins que ça.
Commencé le 6 mai, terminé le 4 juin.

The Last of Us
8.4
14.

The Last of Us (2013)

Sortie : 14 juin 2013. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Second run.
Ca fait forcément un peu bizarre de redécouvrir The Last of Us, jeu qui m'a énormément marqué à sa sortie, 7 ans plus tard. C'est le genre de jeu qu'à une autre époque, j'aurais refait bien plus rapidement, mais de nos jours je refais moins régulièrement les jeux que j'ai déjà terminé, même ceux qui m'ont le plus marqués. Néanmoins, je ne pouvais pas m'empêcher de repartir sur la route avec Ellie et Joel avant TLOU2.
J'avoue, j'ai eu la boule au ventre, la peur de moins apprécier que la première fois. D'un côté, c'est vrai que ça fait moins d'effet la deuxième fois, surtout quand on connait l'histoire par coeur, quand on a revu les cinématiques sur YouTube à de nombreuses reprises, tout est un peu moins impactant. La fin m'a moins bouleversé mais bon dieu, elle reste quand même sacrément puissante. En revanche, là où le rythme m'avait un peu dérangé la première fois, je n'ai maintenant plus rien à lui reprocher. Je pense qu'on a été habitué aux jeux d'aventure un peu trop long maintenant et que, à côté, TLOU parait bien rapide. Ce sera différent pour le 2 !
Le 1 alterne rapidement ses séquences, ne nous fait pas passer plus de quelques heures par séquence, parfois moins, dans ce qui est un fantastique voyage à travers l'Amérique. Un de mes plus gros reproches était pourtant que Pittsburgh venait casser le rythme avec une grosse séquence avec énormément d'humains à tuer... et ben, finalement, ça ne choque plus trop de nos jours. Finalement il n'y a pas plus de quelques arènes et ça se fait relativement vite. Et surtout, ça s'intègre bien dans un jeu qui n'arrête pas d'alterner des séquences avec soit des infectés, soit des crapules. En revanche, je trouve toujours un peu stupide le fait d'avoir mis des séquences de shoot quand Joel poursuit Ellie à cheval. Ca sort complètement de l'émotion solennelle que devrait procurer la séquence.
En tout cas, TLOU reste un grand jeu. Niveau gameplay, il se joue encore très bien et sa direction artistique claque encore. Les musiques de Santaolalla sont très marquantes. Est-ce que je donnerais vraiment un 9+ à ce deuxième run? C'est difficile à dire. De nos jours, je ne suis plus neutre en jouant à TLOU, il y a le poids de mon amour pour la saga, pour ses personnages, et toujours le choc qu'il m'a mis il y a 7 ans, encore vivace aujourd'hui. Difficile de dire ce que j'en aurais pensé en le découvrant de nos jours... mais en tout cas, c'est un jeu que je n'ai pas envie de virer de mon top 10

The Last of Us: Remastered
8.5
15.

The Last of Us: Remastered (2014)

Sortie : 30 juillet 2014 (France). Action-Aventure, Survival horror, Infiltration

Jeu sur PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Si je mets seulement 8 au remastered, c'est parce que je trouve qu'il a peut-être été fait à la va-vite. Alors oui, les 60 FPS est un atout indéniable, mais il y a encore plein de problèmes graphiques comme de l'aliasing par exemple.
Je trouve la Nathan Drake Collection réalisée par BluePoint bien plus belle que ce TLOU Remastered, alors que les jeux de base sont plus anciens. Naughty Dog a beau être un fantastique studio, il vaut mieux laisser le travail de remasterisation aux professionnels du genre.
Mais c'est déjà très bien, je chipote. Je précise donc que la note ne vaut donc que pour le remastered. Pour la note d'appréciation du jeu en lui-même, se référer à mon 9+ sur le jeu PS3. Et évidemment, si vous découvrez le jeu avec cette version (qui reste évidemment la version supérieure, donc à privilégier), il n'y aura aucune raison d'en sortir déçu.

Jak X
6.4
16.

Jak X (2005)

Jak X: Combat Racing

Sortie : 9 novembre 2005 (France). Course

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 2

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Deuxième run.
Je gardais un sale souvenir de Jak X. Ce n'était vraiment pas un jeu de course qui m'avait enthousiasmé à sa sortie : je l'avais trouvé frustrant et bien moins amusant qu'espéré, tout simplement. En plus, en concurrence direct avec Burnout Revenge que j'avais reçu en même temps, il ne faisait pas long feu.
Quinze ans plus tard, voilà qu'il repasse entre mes mains et que je me surprends à vraiment l'apprécier. La raison ? C'est un défouloir brut qui fonctionne très bien en tant que tel. Son plus gros défaut est sans doute son manque de technique de conduite : il n'y a absolument pas besoin d'être bon car les adversaires nous attendent constamment et nous rattrapent hyper vite si on prend l'avantage, encore plus que dans d'autres jeux du genre. Ici, cela sert un but : celui du rythme de l'action. Car le sous-titre de Jak X est "Combat Racing" et que tout tourne autour des affrontements, des explosions, de la tôle froissée. C'est un vrai petit jeu de combats qui se joue à plus de 300km/h où le joueur doit constamment gérer son stock de ressources qui l'empêcheront d'être attaqué par derrière tout en pouvant toujours annihiler ceux qui tenteront de le dépasser. Assez classique dans le genre mais très efficace, d'autant que de nombreux autres modes de jeux (dont certains très originaux) viennent apporter de la diversité. Grâce à cela, l'ensemble fonctionne très bien. La preuve, je n'ai vraiment pas réussi à décrocher de la campagne solo !
Une addiction étrange, soutenue par le fait que ce "mode carrière" s'accompagne d'un scénario plutôt malin, mettant en scène de nombreux mystères et faisant évoluer les personnages bien connus de la série. Les cinématiques conservent l'excellent savoir faire de Naughty Dog, on est donc sur du très haut niveau à ce niveau, comme en témoigne la longue introduction : très impressionnante pour une cutscene ingame de 2005. Soulignant ces points positifs, la bande son "hard rock" de Billy Howerdel, guitariste de A Perfect Circle, est vraiment très soignée même si on n'aurait pas craché sur quelques pistes supplémentaires.
Commencé le 12 juillet, terminé le 13 juillet.

The Last of Us Part II
8.3
17.

The Last of Us Part II (2020)

Sortie : 19 juin 2020. Action-Aventure, Infiltration, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Quel jeu difficile à évaluer. Il y avait le poids des attentes et surtout le poids de cet étrange objet vidéoludique qu'est le nouveau grand jeu de Naughty Dog. J'ai mis beaucoup de temps à savoir si j'appréciais vraiment TLOU2. C'est un jeu qui semble toujours se faire attendre. Il y a tant de pression, tant d'enjeux, tant de sentiment que tout va éclater, tout va être dramatique à l'arrivée... et pourtant, TLOU2 prend son temps. Constamment. Il espace chaque élément marquant d'une à deux heures de jeu "classique". Son plus gros défaut, sans doute, est de reposer sur une boucle de gameplay trop simple : infiltration/shoot saupoudrée d'exploration de zones abandonnées où on va toujours ramasser de la merde (n'ayons pas peur des mots) pour crafter des trucs qui nous sont vaguement utiles. Pour un ou deux items intéressant, il faut se coltiner une quinzaine de mouchoirs usagés. C'est pas forcément le summum du fun vidéoludique. Ca fonctionnait très bien dans le premier mais parce que les zones étaient moins grandes et surtout moins nombreuses. TLOU2 est presque deux fois plus loin sans forcément avoir deux fois plus de choses à raconter. Bref, le rythme en dent de scie est probablement ce qui va le plus rebuter, d'autant plus qu'il y a une énorme cassure au milieu qui fait office de "retour à la case départ" et qui en frustrera plus d'un.
Le truc cependant, c'est que dès qu'il a quelque chose à raconter, TLOU2 est incroyablement prenant et marquant. Douloureux aussi. Immensément douloureux. C'est une histoire de vengeance ultra violente et jusqu'auboutiste jusqu'à la déraison. C'est un jeu qui nous emmène petit à petit dans un monde de plus en plus violent, et s'il ménageait sa violence au départ (enfin... disons après l'introduction hein), le final est un des plus destructeurs que j'ai connu. C'est au point où on n'arrive pas forcément à suivre les persos, à continuer à s'identifier à eux tant ils sont déraisonnés, tant nous, les joueurs, on a compris le message du jeu depuis déjà 10h. Mais puisque les persos sont aveuglés, ils continuent et ils nous embarquent dans une histoire des plus sordides. Et on souffre. Oui on souffre. Et bordel, j'ai sans doute jamais autant souffert de ma vie de joueur. GG Naughty Dog, vous m'avez mis dans un état de détresse profond.
(Suite de cet avis sur mon activité. Cliquez sur l'avatar à côté de la note pour le lire).

Destroy All Humans! Remake
6.3
18.

Destroy All Humans! Remake (2020)

Sortie : 28 juillet 2020. Action

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
C'est rare que je fasse un remake sans avoir joué à l'original... mais pour découvrir Destroy All Humans!, que j'ai toujours voulu faire, il me semblait plus pertinent de passer directement par la case remake sans s'infliger un jeu qui avait probablement très mal vieilli.
Puisque c'était une review réalisée avant la sortie du jeu, je n'ai pas bénéficié d'éventuels patchs day one et au delà, ce qui fait que mon expérience a quand même pas mal été entachée par de petits bugs et imprécisions qui ont peut être été corrigés par la suite.
En tout cas, j'ai trouvé les premières missions vraiment peu intéressantes, pas très claires et surtout très peu inspirée. Ce qui était pardonnable en 2005 ne passe plus trop en 2020. Heureusement, par la suite, tout s'améliore. Les missions gagnent en intérêt plus on gagne en pouvoirs et armes. Le défouloir tant attendu est bien là, malgré une difficulté un peu trop abusive pour les boss finaux. Techniquement, c'est assez moche sur PS4 mais les environnements sont bien plus intéressants que sur PS2 à l'époque, donc le remake est tout de même plus intéressant, rien que pour ça. En somme, c'est clairement perfectible et ça souffre d'un modèle qui a subit les affres du temps, mais on passe quand même un moment sympa.
Commencé le 17 juillet, terminé le 22 juillet.

Resident Evil: Director's Cut
8.3
19.

Resident Evil: Director's Cut (1997)

Biohazard: Director's Cut

Sortie : 12 octobre 1997 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, PSP, PlayStation 3, PS Vita

Gaëtan Boulanger a mis 9/10.

Annotation :

Deuxième run de RE1, premier run en Director's Cut.
Ayant acheté la Director's Cut sur le PSN, j'ai choisi de faire un deuxième run de Resident Evil 1 sur cette version. Pour être clair : la "DC" possède un mode "avancé" qui a été retravaillé pour l'occasion, déplaçant tous les objets clés du manoir, changeant par la même occasion l'ordre dans lequel effectuer les différentes actions. Pour couronner le coup, j'ai cette fois-ci choisi d'incarner Chris, ce qui débouche sur des différences majeures par rapport à un run avec Jill : il y des clés supplémentaires à récupérer et il n'y a plus que 6 emplacements dans l'inventaire au lieu de 8.
En bref, en changeant de perso + en lançant la DC, on a une expérience extrêmement différente du jeu de base. Moi qui connaissait le manoir comme ma poche, j'ai été complètement paumé car il a vraiment fallu que je réfléchisse à comment aborder les situations puisque je ne pouvais plus passer par certains endroits. Sachant qu'en plus, les zombis sont également placés à d'autres endroits, il y a aussi un grand élément de surprise par rapport à nos habitudes de joueurs aguerris.
Pour toutes ces raisons, j'ai adoré ce deuxième run qui m'a presque mis encore plus mal à l'aise que la première fois. Il faut dire que l'inventaire ultra réduit aide franchement à avoir peur... Bref, si j'aimais déjà beaucoup RE1 avant, ce second run a clairement transcendé mon amour pour lui. Du coup, aucune raison de mettre une note inférieure à cette version Director's Cut que je recommande chaudement si vous souhaitez pimenter votre redécouverte du jeu.
Commencé le 27 juillet, terminé le 23 août.

Moving Out
6.2
20.

Moving Out (2020)

Sortie : 28 avril 2020 (France). Action, Simulation

Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run - incomplet.
Difficile de noter ce jeu puisque, pour être tout à fait sincère, il fait partie des rares jeux que je n'ai pas terminé. Et je n'ai aucune envie de le poursuivre. C'est un peu son problème : on fait assez vite le tour de ce que ça propose et quand ça devient trop compliqué on perd le fun immédiat du début de l'aventure. C'est quand même sympa le temps de quelques parties entre amis ou en famille mais on en vient à ne plus avoir envie de le relancer, ce qui n'est pas spécialement bon signe. 6, donc, parce que j'ai bien aimé ce que j'en ai fait quand même. Mais dans la liste des défauts je citerai : une imprécision un peu pénible dans la saisie des objets, l'impression que le perso ne fait pas ce qu'on lui demande quand on cherche à pivoter un objet à deux - peut être du à l'incompétence des deux joueurs, je l'admets - et des blagues de mauvais gout comme des bruits de pet random et intempestif. A la rigueur amusant une fois mais chiant toutes les fois suivantes.
Commencé à la sortie, le 28 avril, jamais fini.

Ghost of Tsushima
7.7
21.

Ghost of Tsushima (2020)

Sortie : 17 juillet 2020. Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Par rapport à l'enthousiasme que j'avais lors de son annonce, on pourrait dire que Ghost of Tsushima m'a déçu. En revanche, par rapport à la crainte massive que j'éprouvais de plus en plus au fil des présentations du jeu, on peut dire que c'est plutôt une bonne surprise. Dans les deux cas, cela se recoupe sur un jeu en demi-teinte, qui aurait clairement pu compter parmi les grands mais qui ne restera au final qu'un bon divertissement. C'est déjà ça.
En fait, Ghost of Tsushima souffre d'une histoire qui met très longtemps à se mettre en place et qui se cantonne trop souvent à des schémas classiques. Cela vaut pour l'histoire principale : l'intrigue de la reconquête de Tsushima tient sur un timbre poste et n'a rien de bien original. Il faudra chercher du côté des relations de Jin avec son oncle pour trouver un peu de substance. Cette intrigue là est d'ailleurs de loin la plus satisfaisante. Mais tous les personnages secondaires, pourtant travaillés le temps de nombreuses missions très vocales, restent des archétypes immuables et convenus, qui n'évoluent absolument pas durant toute l'aventure et qui sont désespérément creux. Très souvent, la conclusion de leurs arcs s'avèrent décevantes. Quant aux missions secondaires, elles se ressemblent toutes et suivent constamment le même schéma. Et c'est sans parler du fait que le jeu reste très très manichéen. Et parfois ses thématiques sont mal abordées. Quand un personnage massacre plein de monde et qu'il se dit "mon dieu, qu'ai-je fait", Jin lui répond : "Tkt gros, te sens pas coupable, ça arrive". Quand on sort de TLOU2, ça choque. Définitivement, Tsushima manque d'auteurs.
Ca aurait pu être compensé par les missions en elle-mêmes mais, là encore, aucune surprise. Toutes demandent d'infiltrer une zone ou de se battre. Heureusement, j'ai bien aimé le gameplay ce qui fait que je me suis toujours amusé en y jouant, mais force est de reconnaître que la boucle de gameplay ne tient pas forcément la durée car on aurait pu faire le tour de ce que le jeu propose bien plus vite.
(Suite de cet avis sur mon activité. Cliquez sur l'avatar à côté de la note pour le lire).
Commencé le 30 juillet, terminé le 1er septembre.

Crash Bandicoot : La Vengeance de Cortex
6.3
22.

Crash Bandicoot : La Vengeance de Cortex (2002)

Crash Bandicoot: The Wrath of Cortex

Sortie : 26 avril 2002 (France). Plateforme

Jeu sur Xbox, PlayStation 2, GameCube

Gaëtan Boulanger a mis 4/10.

Annotation :

Premier run.
Peu avant la sortie de Crash 4, je voulais m'essayer à un des Crash réputés pour être "raté", pour voir ce qui les rendait si mauvais que cela. Et bien, ça saute vite aux yeux : feeling très mollasson, des niveaux beaucoup trop larges où les ennemis restent statiques, tuant tout dynamisme. On a l'impression de se traîner et on esquive les ennemis sans jamais les affronter. Rajoutons à cela des niveaux trop longs, peu inventifs, où l'ennui se fait vite sentir. Mais les plus gros problèmes sont plutôt dans les activités annexes : les niveaux avec Coco sont nuls, ceux en avion sont parfois ultra confus, le robot n'est pas vraiment amusant, les passages sous l'eau sont encore pire que ceux de Crash 3, la suspension au plafond est lente, mais leeeeeeeeente. Seuls les niveaux dans les "boules de hamster" sont assez originaux et celui en chariot est classique mais efficace. Mais rien de suffisant pour rattraper un titre qui, en plus, n'est ni inspiré musicalement ni artistiquement et qui est pourri par des temps de chargement abominablement long et un scénario ni drôle ni stimulant.
Commencé le 2 septembre, terminé le 3 septembre.

Harry Potter pour Kinect
3.4
23.

Harry Potter pour Kinect (2012)

Sortie : 10 octobre 2012. Action

Jeu sur Xbox 360

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
La note pourra paraître un peu haute, c'est sûr que ce n'est pas un jeu exceptionnel mais je dois reconnaître m'être amusé assez sincèrement. C'est sans doute grâce au fait que j'ai découvert la technologie Kinect en y jouant et que c'était assez fun en soi de voir le personnage reproduire nos mouvements. De la même manière, sauter, se baisser, jeter des sorts comme si on avait une baguette magique... c'est simple et immédiatement fun, surtout s'il y a des amis autour de nous pour rire avec nous. Maiiiis les mini jeux restent très très simples et relativement bugué, en plus de ne pas vraiment se renouveler.
Commencé le 4 septembre, terminé le 6 septembre.

Resident Evil 2
7.8
24.

Resident Evil 2 (1998)

Biohazard 2

Sortie : 8 mai 1998 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, Nintendo 64, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Terminé une fois chaque campagne, en commençant par Léon, pour avoir un aperçu "complet" de l'histoire.
RE2 est un jeu vraiment surprenant. D'abord, il étonne par le fait qu'il est extrêmement proche du premier épisode sur bien des points : même formule, évidemment, mais surtout niveaux construits d'une manière vraiment trop similaire. Si on compare la map du 1 et celle du 2, on s'aperçoit que les ailes du commissariat sont un peu celles du manoir, mais inversées. De la même manière, le découpage reprend vraiment le même principe. Quand on enchaîne les deux jeux, ça saute vraiment aux yeux et c'est même assez décevant.
Heureusement, ça n'empêche pas RE2 de se singulariser sur bien des aspects. Déjà, l'histoire est bien plus développée et le "tout" est vraiment très intéressant. Par "tout", j'entends la combinaison des campagnes de Léon et de Claire. Elles sont très semblables bien sûres mais les différences suffisent à vraiment renouveler l'expérience et à satisfaire notre intérêt. Par contre, j'étais un peu déçu de la quête de Léon, qui manque de moment héroïque, alors que Claire réalise plein de choses super stylées dans sa quête.
Il est cependant important de savoir que, si on commence par Claire, on a une histoire différente. Et après avoir regardé toutes ses cinématiques, je peux dire qu'il vaut mieux commencer par elle. Son histoire à elle reste tout aussi intéressante et celle de Léon gagne en intérêt (sa relation avec Ada est un peu plus poussée et son arc final est plus épique). L'ensemble de toutes ces campagnes forment un tout qui est vraiment consistant, intéressant, et plutôt bien écrit sans être révolutionnaire. Une grande force.
Pour le reste, c'est du RE en un peu plus action, comprendre par là qu'il y a bien plus de zombies, et ça fonctionne à merveille. L'OST est encore mieux, les angles de caméra sont brillants, les décors archi stylés, le gameplay toujours super soigné. On reste sur les bases du premier, j'attendais que la formule bouge un peu plus, au moins dans la structure, et c'est mon principal reproche, mais ça reste un excellent jeu.
Commencé le 25 août, terminé le 8 septembre.

Resident Evil 3: Nemesis
7.3
25.

Resident Evil 3: Nemesis (1999)

Biohazard 3: Last Escape

Sortie : 18 février 2000 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3, PS Vita

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
RE3 est une excellente surprise. Vu sa réputation, j'avais peur qu'il soit vraiment inférieur aux deux premiers et, si au final c'est peut-être effectivement le moins bon des trois, il reste tout de même vraiment très bon. D'ailleurs, de prime abord, j'ai vraiment eu le sentiment de le préférer au 2. Ses grandes forces sont qu'il arrive vraiment à casser la structure des deux premiers (nous sommes maintenant dans une fuite en avant, qui contrairement au 2 ne semble pas recalquer le modèle du 1), le gameplay a été affiné et tous ses ajouts sont bienvenus, son système de munition est vraiment très sympa, le Nemesis est un ennemi encore plus efficace que "Mr X" du 2, et ses décors sont vraiment très variés. Son principal point faible est qu'en terme d'univers et de scénario, il va beaucoup moins loin que le deuxième. Malgré tout, cette aventure se vit à 100 à l'heure et arrive vraiment à être très oppressante. J'ai même trouvé le jeu plus difficile, et donc bien plus stressant, que RE2. La musique, en revanche, est en dessous...
Bref, ce qui pêche chez RE3, c'est qu'il est moins marquant que les deux premiers. Cela ne l'empêche pas d'avoir des qualités très fortes et d'inscrire la trilogie PS1 au panthéon.
Commencé le 9 septembre, terminé le 17 septembre.

Mafia: Definitive Edition
7.3
26.

Mafia: Definitive Edition (2020)

Sortie : 25 septembre 2020. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Après Destroy All Humans, Mafia est le deuxième remake de l'année que je décide de faire sans avoir découvert l'original au préalable ! Il faut savoir que j'ai toujours rêvé de faire cet original et de vivre cette ambiance formidable de l'amérique des années 30, et ce remake semblait avoir tous les arguments sous le capot pour nous faire vivre une bien belle aventure.
Et bien... c'est peut-être le cas sur PC, mais sur PS4 malheureusement j'ai souffert d'une version en dessous techniquement, qui était remplie de petites failles. Heureusement, l'ambiance était bel et bien là mais le gameplay, lui, était plus que défaillant. Mafia est le genre de jeu qui n'arrive pas à avoir des contrôles précis au pad, c'est à peine si c'est jouable ou maniable, et c'est vraiment fatiguant. Il y a quelques mois à peine, je jouais à TLOU2 qui était d'une précision exemplaire, passer aussi rapidement à l'extrême inverse faisait vraiment mal. En plus de cela, le design des missions a énormément vieilli, et ce qui était fun dans un "GTA-Like" du début des années 2000 l'est beaucoup moins de nos jours.
L'histoire reste en tout cas très prenante et vaut à elle seule le détour. Elle reste assez simple et, surtout, va un peu vite avec ses nombreuses ellipses, mais son immersion dans la mafia de ses années là est très efficace. A ce niveau, il est de bon goût de saluer le remake pour avoir refait les cinématiques à partir de rien, en reprenant de nouveaux acteurs pour avoir le meilleur niveau de finition possible. Et oui, jouer à Mafia pour son ambiance et son scénario vaut encore le coup aujourd'hui. En 2020, ce n'est plus un "grand jeu", mais on voit bien en quoi s'en était un à sa sortie.
Commencé le 25 septembre, terminé le 5 octobre.

Les Lapins Crétins : Apprends à coder !
6.5
27.

Les Lapins Crétins : Apprends à coder ! (2019)

Rabbids Coding!

Sortie : 8 octobre 2019. Éducatif

Jeu sur PC, Android, iPhone, iPad, iPod

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Entièrement gratuit et sans aucune publicité, ce petit jeu éducatif a pour vocation d'enseigner les bases de la logique de programmation aux enfants aux travers de plusieurs salles d'énigmes. Ce n'est pas un concept qu'Ubisoft invente, il existe d'autres jeux du genre plus ancien, mais pour en avoir essayé un de ceux qui le précédait, je dois bien dire que le titre d'Ub est un peu mieux foutu.
Ce n'est pas parfait cela dit : je trouve l'ensemble un peu complexe pour les gamins quand même et certaines salles peuvent se résoudre de plusieurs manières, dont certaines qui donnent l'impression de cheater le jeu. Mais d'un côté, du moment que l'on a "programmé" pour y arriver, en suivant notre logique, c'est que ça fait l'affaire, non ? Parfois on sent que l'on pourrait un peu mieux optimiser notre code, et là encore ça participe à la compréhension de toute cette logique. Pour moi qui n'avait aucune connaissance dans le domaine, c'était plutôt chouette.
Alors c'est un peu court, parfois pas très très beau dans sa 3D sur mobile, mais puisque c'est entièrement gratuit on ne fait pas trop le difficile. Un bon petit puzzle game assez malin, même si loin des tenors du genre évidemment.
Commencé le 9 octobre, terminé le 12 octobre.

Assassin's Creed
6.7
28.

Assassin's Creed (2007)

Sortie : 16 novembre 2007 (France). Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One, Mac

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Deuxième run (complet).
J'ose. Oui, j'ose retourner ma veste, après 13 ans de haine à l'égard de ce jeu qui m'avait pourtant tellement fait rager, tellement ennuyé à sa sortie, notamment à cause d'un bug qui m'avait forcé à le recommencer depuis le début à deux reprises. Le mal était fait, j'en gardais un souvenir détestable, celui de l'ennui mortifère d'un jeu qui ne proposait pas grand chose à faire.
Et pourtant.
Treize ans plus tard, voilà qu'il repasse entre mes mains et que beaucoup de choses se passe. Je découvre que ce jeu de 2007 est une madeleine de proust: y jouer me ramène à mes premières heures sur PS3, à ce Noël où sa venue accompagnait celle du premier Uncharted et de Ratchet Opération Destruction. En jouant à ce jeu, j'ai été nostalgique de cette époque qui ne me parait pourtant pas si lointaine, mais qui l'est manifestement.
Mais ce n'est heureusement pas la seule qualité de ce titre. Sous le spectre du rétro-gaming, on se met à pardonner les errances, les faiblesses. Oui, c'est très répétitif, mais on sait comment la série évoluera ensuite. On se montre donc plus indulgent, plus connaisseur, on apprend à remettre les choses dans leur contexte. Et surtout on apprend à se concentrer sur d'autres choses, qui peut-être ne comptaient pas autant pour moi quand j'avais seize ans.
Déjà: son ambiance phénoménale. Tout est gris et triste, oui, mais on se sent plus que jamais au Moyen-Âge. Le jeu transpire le froid, la pauvreté et la maladie. Les gens sont sales, affaiblis, dans un état de souffrance et de détresse. Nous plonger dans un tel climat est un sacré parti pris, finalement assez unique, et ce premier AC a le mérite d'aller au bout de sa proposition artistique (avec les imperfections liées à son âge, évidemment). L'histoire, en outre, n'est pas en reste. A travers ce récit, on sent la patte d'un auteur qui a des choses à dire. A travers ses missions redondantes et son personnage principal très austère, l'équipe de Patrice Désilets cherche à faire réfléchir le joueur, à lui faire questionner l'ordre d'établi, à remettre en cause ses postulats. C'est assez simple mais ça fonctionne. Et il se sert à merveille du contexte des croisades, de la guerre sainte et du conflit religieux qui prédomine pour amener le joueur vers des questions assez sérieuses.
Le jeu est imparfait, c'est indéniable, il est loin de réussir tout ce qu'il entreprend. Mais il reste agréable à jouer, surtout que même à travers son gameplay on sent une proposition, une volonté

Crash Bandicoot 4: It's About Time
7.2
29.

Crash Bandicoot 4: It's About Time (2020)

Sortie : 2 octobre 2020. Plateforme

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Mine de rien, malgré une liste de défauts pourtant bien longue, Crash 4 s'en tire avec les honneurs et s'inscrit facilement parmi les meilleurs épisodes de la série. Son gameplay aux petits oignons et son level design intelligents et ultra stimulant, vraiment pensé pour ceux qui aimaient le challenge et les défis du premier épisode et qui repose entièrement sur le fait de récupérer toutes les caisses, ont suffit à me conquérir. S'ajoutent à cela des mondes chatoyants, une direction artistique que j'aime beaucoup, des musiques sympathiques (sans être à la hauteur des épisodes PS1) et un scénario pas trop mal, malgré quelques écarts par rapport aux jeux d'origines. Autant d'élément qui font que Crash 4 tape juste.
MAIS. Car il y a un "mais".
Mais le jeu est beaucoup trop difficile. Qu'il le soit, en soi, ce n'est pas tant le problème. C'est plutôt que la manière dont il est pensé favorise la frustration : les niveaux sont ultra longs, les caisses trop bien cachées, il arrive donc trop souvent qu'on en rate au moins une qui avait été placée de manière cruelle. Et en rater 1 sur 400, quand le jeu vous met en avant cet échec... il y a de quoi pleurer. Et la complétion des caisses est pourtant obligatoire pour obtenir les petits bonus, comme les skins, et font qu'on nous fait constamment miroiter des récompenses trop difficiles à atteindre. En faisant cela, le jeu frustre et décourage le joueur, ce n'est pas bon. Il ne l'invite pas à se surpasser, il ne lui tapote pas sur l'épaule en lui disant "t'inquiète, tu vas y arriver". Non, il ne cesse que de montrer que l'on perd. Et il devient fatiguant, usant, pénible à terminer. Et sa complétion à 100% ? Mon dieu quel cauchemar.
Heureusement, le jeu peut toujours s'apprécier sans chercher à tout avoir, mais pour un vétéran de Crash Bandicoot comme moi, récupérer les caisses fait partie de l'ADN de la série. Je ne peux pas jouer sans chercher à le faire. Et par son excellent level design, il me donne envie d'essayer. Alors je donne le meilleur de moi-même, et à la fin le jeu me fout trois gifles pour avoir raté. Et c'est ce simple fait qui fait perdre des points à un jeu pourtant excellent. Quel dommage !
Commencé le 2 octobre, terminé le 26 octobre.

Watch Dogs: Legion
5.4
30.

Watch Dogs: Legion (2020)

Sortie : 29 octobre 2020. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Dans la catégorie : j'ai complètement oublié que j'ai joué à ce jeu, je demande le roi. Watch Dogs Legion n'est pas désagréable mais bon dieu, ce qu'il est oubliable. Et il a réussi à l'être alors qu'il a pourtant pour lui un excellent univers, celui d'une Londres totalitaire semi-futuriste. Mais malgré ce postulat sympathique, la direction artistique n'a jamais vraiment d'âme, le jeu ne capture jamais vraiment rien et ne laisse aucune empreinte. Même "Homefront: The Revolution" réussissait davantage ce pari, avec sa Philadelphie occupée par l'ennemie.
Cet absence de personnalité se sent aussi dans le gameplay. Malgré là aussi un postulat fort, celui de jouer n'importe qui (ce qui ne m'a pas du tout dérangé d'un point de vue narratif, j'ai réussi à m'identifier à mon gang entier), le jeu se perd en s'ouvrant à la fois trop et pas assez. Puisqu'il faut que les missions soient faisables avec n'importe quel personnage, tout est toujours possible et on peut tout le temps jouer de la même manière, sans se fatiguer mentalement. Et il n'est pas assez ouvert dans le sens où, finalement, il y a bien moins de manière de jouer que dans Watch Dogs 2, un comble !
Le level design est donc, en plus d'être redondant avec les épisodes précédents, un peu en deçà.
Scénaristiquement, en revanche, c'est plutôt pas mal. Il y a à boire et à manger: des révélations sont ridicules et évidentes, d'autres sont plus surprenantes. L'arc final, dans son ensemble, est vraiment très cool. Et il y a quelques missions marquantes. Mais puisque l'ensemble nous impose de retourner plusieurs fois dans les mêmes zones pour faire des missions qui varient peu, la quête principale en souffre pas mal...
En résumé, j'ai toujours bien la série Watch Dogs, mais celui-ci manque clairement d'une direction unifiée.
Commencé le 29 octobre, terminé le 8 novembre.

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