2020 : Mes Chroniques filmographiques

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Vu le 1er janvier 2020 en DVD (offert pour mon père fan de films de guerre)

Véritable reconstitution de l'attaque du port américain de Pearl Arbor par l'aviation et la marine japonaise impériale le 7 décembre 1941, "Tora ! Tora ! Tora !" vaut mille fois mieux que cette bouse de "Pearl Arbor" par Michael Bay pour les raisons suivantes :

1) "Tora ! Tora ! Tora !" montre et développe mieux les points de vue américains ET japonais sur Pearl Harbor, montrant qu'il s'agissait bien pour le Japon d'empêcher les États-Unis de déployer sa marine depuis Hawaï et pas que pour les punir de l'embargo américain sur le pétrole japonais.

2) Le film a une vocation plus documentaire que divertissement/romance/film de guerre chez Michael Bay (qui au passage a ridiculisé certaines des victimes de l'attaque et mis en scène des exactions imaginaires contre des civils).

3) Le film développe mieux sans être bourrin ou sentimental, on comprend mieux les tenants et aboutissants et on voit que certains officiers et diplomates japonais étaient contre l'opération : estimant qu'il n'y a pas assez de moyens pour anéantir la flotte américaine (en partie déménagée par sûreté avant Décembre 1941), les officiers japonais Yamamoto et ses subordonnés vétérans n'ont pas continué l'attaque plus longtemps qu'une heure ou deux, voyant qu'ils n'ont fait que réveiller un géant endormi.

4) L'attaque sur Pearl Harbor n'est pas montré que comme une bête "infamie" du Japon et montre que l'Empire et les États-Unis ont tous les deux été victimes de incompétence et de l'arrogance de leurs dirigeants, de leurs officiers et de leurs diplomates (certains officiers savaient qu'il y aurait une attaque mais leurs supérieurs ne les ont pas cru, Yamamoto savait que le Japon ne ferait que gagner une bataille mais perdre la guerre, et les diplomates ont reçu et donné des nouvelles capitales en retard une fois l'attaque accompli).

Au final, cette reconstitution montre que Pearl Harbor était une épouvantable mais évitable tragédie aussi bien pour les USA que le Japon (qui commence sa guerre contre le 1er avec une victoire en demi-teinte et finit sur une terrible défaite : Hiroshima et Nagasaki, soit Pearl Harbor rendu au plus que centuple...)

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Vu le 2 janvier 2020 au cinéma, et je vous rassure : ce n'est pas "La Famille Kev' Adams" (même s'il prête sa voix à Gomez, il ne ruine pas le film).

Même si c'est en deçà du premier film La Famille Addams et edulcoré en comparaison, ça ne l'est pas trop (du sang sur les murs, un Oncle Fétide qui se prend des flèches de Mercredi dans le dos, Pugsley possédé ou enragé, etc.)

Quelques allures de Hôtel Transylvanie mais en plus mou mais heureusement aussi en mieux et moins cul-cul-gnan-gnan-la-praline.

Même si y a le message "Soyez vous-même" pas très original, par chance le personnage de Mercredi (la meilleure du tas) contrebalance ce même message de façon efficace (elle en a marre de n'être que tristesse infinie, mais reconnait que ses voisins sont trop roses, conformistes voire plus malsains que les Addams).

Cette version animée est un prologue/reboot des films des années 1990 mais respecte le principe de la famille Addams (Gomez et Morticia heureux d'être malheureux, Oncle Fétide qui aime les méchantes femmes et les combats de sabre, Mercredi et Pugsley qui cherchent à s'entretuer, le rituel de sabre du premier, etc.)

Et j'ai aimé la critique de la confiscation des réseaux sociaux et de la surveillance par des capitalistes véreux, manipulateurs et conformistes rose-bonbon.

D'ailleurs, le conformisme est résumé en une chanson pop volontairement énervante : "Pourquoi choisir le bonheur quand on a pas le choix ?" → Dit comme ça, ça fait peur car ceux qui ont besoin d'un peu de spleen comme Mercredi dans leurs vies risquent de subir les torches et les fourches version réelles ou émojis de foules "normales" en colère et assoiffées du sang des marginaux.

C'est d'ailleurs pour ça qu'on a la même réaction que Morticia en voyant Mercredi habillée volontairement de rose : *cris d'effrois* XD

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Vu le 5 janvier 2020 en DVD, offert par un des cousins.

C'est rare de voir le concept du "Elseworlds" (l'équivalent DC du "Et si ... ?") être adapté en film d'animation. Pour la faire courte, on a le fils de Zod à la place de Superman, Becca la petite-fille du Haut-Père (ennemi de Darkseid) à la place de Wonder Woman et un Kirk Langstrom vampire (Manbat) qui remplace Bruce Wayne (Batman).

On s'attendait à un trio du mal, mais le film apprend à ne pas se fier qu'aux origines où à ne pas s'y morfondre. J'aurais aimé qu'ils développent plus sur l'enfance du fils de Zod (recueilli par des émigrés mexicains dans cette version), car on ne s'attarde qu'à son départ de Krypton et pas sur la découverte de ses pouvoirs ou sa lutte contre sa nature, par exemple.

Et même si le plot twist est un peu décevant, elle respecte néanmoins le côté légèrement psychopathe d'un des héros ramené sur la scène par '"52" et la réédition de Doom Patrol.

Cependant, je crois que j'ai eu une version légèrement édulcorée : les images sur le combat contre Harley Quinn et les cadavres dans le frigo n'étaient pas dans ma version DVD en tout cas.

Ça peut expliquer que le tout a juste l'allure d'un long épisode de Justice League de Bruce Timm et pas vraiment d'un Elseworlds suffisamment bien développé (même si Luthor assoiffé de connaissances sur Apokolips plutôt qu'en avide de pouvoir est un parti pris lui aussi intéressant).

Selon moi, le titre alternatif qui résumerait le film serait : "Superman contre l'Homme d'Acier" (ironique...)

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Jackie Chan Challenge #4 !

Vu le 07 janvier en DVD. Continuation d'un challenge commencé en 2019 et grâce à un coffret 10 films "L'essentiel Jackie Chan".

Je ne sais pas quand ce passe ce film, mais on dirait la fin XIXe-début XXe siècle en Chine.

Le film commence avec une danse du lion traditionnelle (festival) et finit avec la vengeance d'un lion nommé Dragon (rien à voir avec "Tigres & Dragons", même si un des amis de Dragon s'appelle Tigre).

Pas grand chose à ajouter, c'est un bon film de Jackie Chan, bien rythmé et chorégraphié. On aimera le combat à coups de table, Jackie qui se laisse vaincre par une femme qui se bat grâce à sa longue jupe et qui s'en inspire ensuite pour vaincre des méchants, du comic relief et des séquences qui ont pu inspirer Tekken (les morts au ralenti avec écho des perdants).

Spoiler : la scène finale montrant Jackie couvert de bandages de la tête au pieds est hilarante et représente bien la carrière très risqué de l'acteur et réalisateur (souvent accidenté lors des tournages, au point que les assurances refusaient de le couvrir). Mais le voir tout sourire malgré la douleur donne du sourire et égaye nos journées.

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Jackie Chan Challenge #5 ! Vu le 11 janvier en DVD.

Encore un film se situant à l'époque de la Chine impériale, avec un maître chinois très méchant qui veut tuer tous ses rivaux des autres écoles de kug-fu.

Mais à la différence de la Danse du Lion, Jackie joue le petit-fils d'un maître chinois (avec lequel il s'entraîne à coup de bâtons comme dans Dragon Ball) qui s'encanaille au côté d'un escroc puis qui se repent.

Le méchant très méchant tue le grand-père, Jackie veut se venger mais fait pas le poids. Heureusement un ancien compagnon de lutte du grand-père (La Licorne) l'entraîne à son tour comme Tortue Géniale avec Son Goku.

Il lui apprend à se servir de ses émotions et à se muscler le corps et l'esprit, tel une hyène intrépide.

Si le combat finale est toujours une apothéose avec Jackie, ce dernier prend quand même quelques allures de "Trois petit chats" et la fin est un peu abrupte (ressources scénaristiques épuisées, on dirait).

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Vu le 12 janvier en DVD (cadeau d'anniv' pour mon père, il lui aura fallu plusieurs mois avant d'avoir le temps de le visualiser avec moi).

Nanar sympatoche car typique des films de Bud Spencer et Terence Hill :
- le blondin fort en combat et la grosse brute
- Bud Spencer et son perroquet (qui apparaissent aussi dans "Quatre mouches de velours gris", le perroquet s'appelait d'ailleurs Fils de Pute)
- Ils mangent des fayots (comme dans Trinita) et y a des paquets de cigarettes.
- Les méchants sont très méchants ou ridicules (il y a des pirates homosexuels fétichistes du cuir dans ce film) et se mangent des gifles de façon cartoonesques.
- On a aussi quelques bons sauvages très très crédibles (non, je déconne c'est du sarcasme : ils ont des fausses coupes afro et sont probablement des blancs teints en noirs)
- Aussi un Japonais qui se croit encore dans la Seconde Guerre Mondiale et des mafieux.
- Le tout arrosé de heavy metal pour les méchants, et de reggae des familles pour le reste.

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Jackie Chan Challenge #6 !

Vu le soir du 24 janvier en DVD. C'est comme Police Story mais "version SNES" XD !

On a aussi un policier, mais qui est inspecteur au lieu de simple agent (comme si Ka Kui était promu inspecteur à Hong Kong) et qui protège un magnat de l'immobilier au lieu de toute une entreprise (dans Police Story 2).

On a aussi un vieux collègue qui fout Jackie Chan dans l'embarras (si l'un est honnête dans les Police Story, l'autre est pourri et a infiltré la police).

Beaucoup de moyens et de synchro déployés dans Police et Crime Story, sauf que Crime Story rajoute la justice bourrine de Taïwan tandis que celle de Hong Kong est montré comme hyper techno et efficace même face à des criminels très organisés.

On a un Jackie Chan jouant encore un policier mis à bout et même accusé à tort et dan des imbroglios, des explosions, de la bagarre, etc.

Bref... c'est Police Story mais avec plus de flingues et un héros flic plus gradé.

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Jackie Chan Challenge #7 !

Vu le 25 janvier en DVD. Super film de "gangsters" cantonnais se passant dans le Hong-Kong des années 1920 et avec un Jackie Chan devenu chef de mafia suite à un quiproquo et obligé de garder le rôle contre son gré.

Mais s'il reste dans son costume de patron, c'est aussi pour aider une vieille marchande de roses à réaliser son rêve de devenir princesse Disney (je plaisante : en fait, elle a fait croire à sa fille de Shangaï qu'elle avait enfin réussi sa vie et qu'elle était admiré du gratin de Hong-Kong → du coup, notre "Big Brother" ou "Parrain cantonnais" doit l'aider à maintenir l'illusion à l'aide de ses petits protégés voyous et à coup de suite au King George Hotel)...

Si les scènes de kung-fu et de fusillades sont toujours aussi risquées et bien chorégraphiés, on a malheureusement un "gros ventre mou" au milieu comme dirait certains (que des malentendus et situations rocambolesques cassant un peu le rythme mais ça reste marrant de voir comment les persos se sortent du pétrin).

Et que c'est beau de voir que la générosité peut permettre de réaliser les rêves de certains pauvres méritants. Voir la marchande de rose avec sa réputation sauvée et améliorée pour que sa fille puisse se marier... ben, ça fait pleurer de joie.

D'autres bons points pour Christophe Lemoine à certains doublages et pour ce gangster qui veut à tout prix avoir un beau rôle.

- " Qui êtes vous ?"
- "Je suis le gouverneur de Hong-Kong !"
- "Sur la fiche, y a écrit que t'es haut-fonctionnaire, pas gouverneur !"
- "Oui, mais l'autre crétin il est Ministre de l'Éducation. Pas question que je sois son larbin ! Alors je veux gouverneur de Hong-Kong !"

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Jackie Chan Challenge #8 ! Vu en DVD le 31 janvier 2020.

L'année commence doucement et j'ai pas encore fait assez de critiques (je manque d'inspiration).

Disons que le film commence en mode "F**k Tha Police" version Jackie Chan (marins contre flics, on a même eu le droit à un remake pompiers vs flics en France récemment → https://www.youtube.com/watch?v=0c96oP_Sr48)

Heureusement, les tensions entre les deux services publics s'améliorent et nous donnent un bon mème : https://www.youtube.com/watch?v=SVYAG1BBejI&feature=youtu.be&t=02m10s

Après une collaboration forcée qui tourne mal quand il s'agit d'arrêter un bandit protégé par la "raison d'État", Dragon démissionne comme dans Police Story mais non sans avoir cassé la figure des ripoux.

Puis une superbe "Bicycle Race" contre des vils voleurs à vélos qui veulent tout voler et enfin... enfin, on part attaquer les pirates dont il était question au début (notre "Marin des Mers de Chine" reste un peu trop à quai, stupide traduction VF...)

Y a pas à dire, cette partie est géniale et Jackie sait se déguiser (tout comme Sammo Hung qui joue toujours les gros costauds). Lor Sam Pau fait un peu Shang Tshung de Mortal Kombat mais il arrive à battre presque 3 personnes à lui tout-seul et il faut une grenade pour le buter.

Bref, une équation gagnante : Kung-Fu + Jackie Chan + Sammo Hung + Vélos + Mafieux + Pirates chinois + Film sur Hong-Kong des années 1900 + Film sur la vie des marins et policiers = Le Marin des Mers de Chine.

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Vu le 1er février en ligne.

À la fois remake des origines et suite de l'histoire de Tarzan, cette histoire retrace celle de "l'holocauste oublié" et de l'asservissement du Congo par les fidèles du roi belge Léopold II.

Malgré quelques confusions et approximations (dans la réalité, c'était l'Anglais Morel qui a mené la campagne anti-esclavagiste contre le Congo belge et non l'Américain G. W. Williams joué par Samuel Jackson), ça reste plus ou moins fidèle à la réalité :

Samuel Jackson représente l'opinion internationale contre la maltraitance des Congolais (malgré la présence de puissances coloniales concurrentes) et comment le Roi des Belges a dû cédé son pouvoir sur le Congo à la Force Publique dès 1890-1900. Il représente aussi l'hypocrisie ou la rédemption à l'américaine : il joue un vétéran de la Guerre de Sécession et des Guerres indiennes, qui veut faire interdire l'esclavage au Congo pour se pardonner d'avoir fait génocider des Amérindiens.

Margot Robbie campe une bonne Jane mais on voit déjà un peu comment ça forge presque son rôle de Harley Quinn.

Skarsgård joue un Tarzan (John Clayton, baron de Greystoke) assez crédible et fidèle à l'oeuvre de Edgar Rice Burroughs mais sans être surpuissant (il prend des coups et se fait limite buter par des gorilles).

Le fait aussi un peu "Tarzan contre Tintin au Congo" (Tarzan et les Congolais pas caricaturaux contre des méchants colonisateurs belges), et avec des animaux en CGI un peu trop nombreux et cheatés qui détruisent une ville à eux tout seuls (plus forts que des hommes surarmés de mitraillettes modèle 1886).

Christopher Waltz n'est pas par contre un méchant très méchant, et est un perso un peu oubliable (c'est juste un fonctionnaire colonial avec un chapelet en soie d'araignées tueuses, sinon il est très vulnérable).

Djimon Hounsou en Chef Mbonga des hommes-léopards de Opar fait un bon méchant (bien que version 2016 du méchant sorcier congolais de Tintin au Congo), avec une bonne raison de vouloir tuer Tarzan (il a tué son fils qui a tué sa mère gorille). Il jouait aussi un méchant Kree dans Les Gardiens de la Galaxie.

Une bonne aventure de Tarzan malgré des filtres gris et bruns dégueulasses, quelques CGI bizarres et des modifications dans l'Histoire (avec un grand H, pas cette histoire) pour surestimer la "chute" de l'Empire colonial belge (qui a continué de prospérer et sévir au Congo jusqu'en 1960).

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Vu le 14 février en DVD.

J'ai pas vu beaucoup de Tarantino mais celui-ci tranche littéralement avec d'autres de ses films "mal rythmés" comme Pulp Fiction et Inglorious Basterds.

C'est au début un film de combat de couteau à l'américaine qui vire ensuite très vite et très bien en un hommage aux films de sabre japonais comme ceux des années 70 (et dont certaines musiques ont été reprises par JDG →https://www.youtube.com/watch?v=_eNgRJ_QTBM&feature=youtu.be&t=04m59s)

Kill Bill 1 est donc une référence à Lady Snow Blood avec ses geysers d'hémoglobine (et peut-être aussi à Highlander avec la micro-scène dans le noir avec une vitrine éclairée de bleu).

Bref, j'ai aimé et je veux voir la suite...

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Vu le 15 février au cinéma et mieux que je ne le pensais malgré quelques clichés et lieux communs dignes de Alvin et les Chipmunks.

Toutefois, le film a une utilisation intéressante de la mythologie Sonic (quoique peu développé). Mais ça vaut le visionnage grâce à Jim Carrey qui fait un bon Robotnik (même s'il ressemble pas beaucoup physiquement la majeure partie du film).

Je conseille d'aller le voir, mais de ne pas viser vos attentes trop haut, c'est déjà bien qu'ils aient refait le character design mais ça n'efface pas les autres défauts.

Pour le reste, voir ma critique.

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Vu le 16 février en DVD.

Désolé, mais je le trouve moins bien que le premier : c'est plus lent et creux et avec des méchants bien moins épiques en comparaison. Budd et Bill ont juste l'air de gros beaufs par rapport à Oren-Ishii par exemple.

Elle Driver encore, ça va mais sa façon de se la jouer méga méchante est juste peu inspiré (même si son sort est pire que la mort).

Bien sûr, le gros point positif du film, ce sont les références aux films de kung fu japonais (Pai Mei, maître chinois digne de Ken le Survivant).

J'ai l'horrible impression qu'un film de Tarantino sur deux est mal rythmé : le "suspense" est littéralement insoutenable (dans le sens ennuyeux) et rend les scènes d'action peu jouissives malgré tout le barbarisme efficace dont elles font preuve.

Je pense aussi que je déteste Madsen : il joue toujours des cowboys mous...

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Revu en DVD le 21 février 2020 et je ne regrette pas d'avoir dansé une deuxième avec le Diable au clair de Lune !

J'ai essayé en VF cette fois-ci : si la scène avec Murray est un peu moins pertinente en VF quand Joker parle, l'émotion et le rire sont toujours là. On rit et on pleure avec Fleck, le roi Arthur des fous et des marginaux.

Wayne sonne toujours comme le Trump de Gotham, qui croit être la solution "Make America Great Again" alors qu'il en est aussi le problème. Comme quoi un Bernie Sanders et son "socialisme" serait peut-être le moyen d'éviter des émeutes de Jokers ;)

Revus aussi quelques détails : la fleur qui jette de l'eau sur le 1er costume de clown d'Arthur, les sorties avec son amoureuse qui étaient bien des hallucinations (tandis que le meurtre de Murray Franklin était bien "réel" et aussi symbolisé par la chute d'un taxi jaune tout droit sorti de Taxi Driver).

J'ai bien fait d'acheter le DVD du film narrant l'histoire du JocKing, du Roi Arthur, du J-rOcKER, du Clown Gangstar... bref, du Joker, quoi !

Et n'oubliez pas : la vie n'est qu'une comédie et nous sommes tous des clowns. That's life !

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Jackie Chan Challenge #9 ! Vu le 22 février en DVD.

Énième film de kung-fu et d'action avec plein de rebondissements et de sous-intrigues : des révolutionnaires chinois se cachent dans la colonie britannique de Hong-Kong vers 1910 et les services secrets chinois essayent de mettre la main dessus avec le concours de malfrats et d'agents de police corrompue, pendant que des pirates rescapés du 1er film veulent faire la peau à Dragon (Jackie Chan), alors affilié à un autre poste de police.

Le film est très bien de par ses chorégraphies, situations loufoques, combats spectaculaires et décors de la Chine impériale et du Hong-Kong britannique (comme tous les films de Jackie Chan).

Cependant, je ne comprends pourquoi la VF s'obstine à appeler le film "Le Marin des Mers de Chine", quand ce dernier reste à quai pendant tout le long-métrage et fait plutôt dans le "Police Story" version 1910.

En anglais, le film s'appelle "Project A 2", référence à l'opération de police mené par Dragon et ses hommes contre les malfrats. Pourquoi ne pas avoir gardé ce titre ?

Sinon, une de mes répliques préférées :
- La bande des pirates (reconnaissant envers Dragon qui a soigné leurs camarades) : "On est venus pour te tuer !"
*font semblant de le tuer*
- "Voilà, t'es mort !"
*partent gentiment sans faire d'histoire.

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Vu le 5 mars 2020 en streaming.

Cédric Cremet l'avait vendu comme un "Synthwave Movie" (→https://www.senscritique.com/liste/Synthwave_Movies/1432024), surtout en raison de l'affiche et de la musique. Je le remercie pour cette suggestion.

Mais dans les faits, c'est plutôt un film lovecraftien puisque des thèmes comme la métamorphose, le paganisme cosmique (avec Astraeus et ses étoiles) et les rituels sataniques sont très évoqués.

Ça peut ressembler à un simple drame ou à un thriller d'épouvante par moments puisque le surnaturel n'y est pas déployé à fond, mais le final donne une vision monstrueuse et corrompue du star-system.

Et tout le film montre le calvaire de toutes les actrices qui pour réaliser leurs rêves, doivent assouvir le noir désir de certaines producteurs pervers (comme avec les affaires Harvey Weinstein) au risque de se défigurer mentalement et physiquement jusqu'à également faire partie de certains monstres du monde du cinéma.

En voulant accomplir ses noirs désirs, Sarah a dû faire pousser des cris d'argent (ceux qui ont vu le film comprendront)...

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Vu le 7 mars au cinéma.

J'ai bien aimé le thème d'un monde enchanté petit-à-petit rongé par la technologie et obligé de renouer avec la magie, et de deux frères bien différents qui doivent renouer pour retrouver leur père...

Mais j'ai été un peu déçu : le côté "magie et aventures retrouvées" ne sont pas toujours bien exploitées et le tout semble plus fait pour vendre des jouets. C'est un Disney/PIXAR correct et de bonne qualité, mais comparé à Toy Story 4 qui m'avait bien frappé, En Avant semble en deçà de ce que les 2 compagnies pouvaient offrir.

Mais il y a quand mêmes de bonnes idées : l'idée que la magie ou la technologie ne sont pas ennemies, et que la magie est la fois une chose vivante et un moyen d'adaptation et d'évolution pour le héros et son frère.

Spoilers : le film parle assez bien (mais encore trop implicitement) de la mort du père par cancer, ou du fait de renouer avec son frère Barley quand celui-ci est la seule vrai famille (le grand frère fan de hard rock et de D&D a connu leur père pendant 4-5 ans avant de le voir mourir, tandis que le jeune héros Ian ne l'a jamais vraiment vu → du coup à la fin, Ian se bat pour que Barley ait un instant privilégié avec son père).

L'amitié fraternelle et le sens du sacrifice (Barley sacrifiant son van qu'il chérissait voire presque de sa personne) sont bien amenés. Et on a bien un usage intéressant de la magie (mais parfois celle-ci semble être de moindre importance).

Malgré quelques exécutions classiques, il y a de bons messages mais des idées qui auraient pu être mieux explorées (les licornes devenant "ratons laveurs", par exemple ou même la Manticore qui n'est "pas une peluche" donc pas une furry XD)

Et sinon et encore une fois : "Je suis triste, y a une chanson dans la bande-annonce qu'est pas dans le film" (Magic - The Cars)
https://www.youtube.com/watch?v=XRF6uuubGcI

Annotation :

Vu le 10 mars en Blu-Ray et c'est bien un DOOM (surtout le 3) version John Carpenter, croisé avec Assault on Precint 13 et même les Martiens de Edgar Rice Burroughs.

On a des colonial marines se battant contre des hordes de possédés par des fantômes et des démons martiens avec des éclairages rouges et des runes démoniaques et du heavy metal ! Le tout qui finit par envahir les colonies terriennes sur Mars (on part même de Deimos, un peu comme Phobos dans DOOM 1 et 2).

Ça plus, un Ice Cube (qui joue Désolation) qui n'est pas en mode "F**k Tha Police" mais se réconcilie avec les forces de l'ordre. Incroyable. Bon, par contre l'action ne vient vraiment qu'après 45 minutes et ça a l'air un peu mou avant.

Mais les décors et l'atmosphère sont nickels et on a des effets spéciaux "à l'ancienne" avec très peu de rajouts 3D (comme quoi, j'ai mal jugé les années 2000 : ils faisaient aussi de bons trucs).

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(Confinement - Jour 4)
Revu le 20 mars 2020 en DVD et vostfr.

Excellent film mélangeant films d'action à la 007, science-fiction martienne et concept à la "Inception". C'est à se demander si tout ça n'est effectivement pas un rêve de Douglas Qaid en fin de compte (surtout si on tient compte de ce qui dit le "psy" de Rekall) ?

Mais le doute et la merveilleuse utopie de "TerraforMars" (la terraformation de Mars) à l'aide d'une machine antique alien conçue pour amener l'oxygène et la vie sur la planète rouge font rêver.

Peut-être que tu ça n'est que le rêve d'un ouvrier souhaitant qu'il n'est pas un mouton électrique (adaptation d'une œuvre de Philip K. Dick oblige), mais le voir lutter pour les habitants et les mutants de Mars, et leur donner accès à une ressource contrôle par ce riche parasite avide de Cohaagen, on ne peut que souhaiter que ce rêve utopique ne se réalise.

Même si ça a des allures de "futur proche vu par un passé révolu", le tout reste plus attachant que le remake des années 2010 (pas forcément mauvais mais fait trop tôt pour avoir un intérêt en tant que tel). Merci à la musique de Jerry Goldsmith qui s'accorde bien à la géologie martienne et à l'espoir de la Résistance, ainsi qu'au jeu de Schwarzy et Ironside, et à Verhoeven (qui arrive à rendre tout épique et merveilleux, même avec La Chair et le Sang, Robocop, etc.)

Annotation :

(Confinement - Jour 5)
Vu le 21 mars 2020 en streaming legal et payant.

Ça valait le coup ! C'est l'équivalent jeu vidéo de "Wayne's World" mais avec l'univers de l'AVGN et avec ses "shit loads of fuck !", ses "Aaasssssss!", ses jeux de mots fécaux, etc.

Également des guests stars habituelles (Keith Epicary, Pat the Nes Punk, Nostalgia Critic, Mike Matei, Kyle Justin et sa guitare) et des surprises (le créateur du véritable jeu E.T. de Atari).

Même si y a quelques effets trop cheap (l'acteur jouant le général quand il doit faire semblant d'être amputé notamment), ça reste un hommage marrant et sympathique aux vieux films de catastrophe et de kaiju (et on fait avec ce qu'on a, c'est le Nerd, pas Hollywood).

Bien sûr, d'autres références aux jeux vidéo dont Top Gun et Mario, et la scène qui m'a fait le plus marrer :
Quand on croit que le Nerd et Mandi font l'amour ... alors qu'en fait, ils jouent juste à un jeu vidéo. Les répliques trop lol, du style : "Faster ! Faster ! No don't my pad !" ou "I should never had let a girl touch my joystick", etc. XD

En bref, un superbe hommage à l'un des plus grands échec du jeu vidéo, qui mérite malgré tout d'être réhabilité malgré sa piètre qualité. E.T. sur Atari n'était pas bon mais il offre de superbes histoires, dont celle que l'AVGN a créé avec ce film.

Annotation :

(Confinement - Jour 7)
Revu le 23 mars en DVD.

Si les 30 premières minutes m'ont fait baillé, le film remplit toujours ses promesses après malgré une édulcoration par rapport au manga et en mélangeant des éléments des premiers tomes de la première série et de Last Order et Mars Chronicles.

Le coup de Desty Nova contrôlant les gens par nanorobots ou du docteur ex-résidente de Zalem réduit à l'état de cerveau (alors qu'ils sont pas censés en avoir) sont n'importe nawak. Mais le film respecte quand même l'esprit du manga dans l'essentiel (même si y a moins de bidoche et plus de sang bleu).

Si la Décharge ressemble plus à une ville paradisiaque d'Amérique du Sud le jour, elle montre son vrai visage la nuit : celle d'une ville dirigée par des prédateurs mafieux et des eugénistes de Zalem, dont le malade Desty Nova.
D'où la très symbolique Épée de Damas de Gally lors de la finale de Motorball : dirigée contre les insolents ennemis suprêmes de la liberté, Zalem et Nova.

Annotation :

(Confinement - Jour 12)
Vu le 28 mars 2020 sur YouTube.
Plus précisément, le film de 1959 de 1h16 mais joué en boucle (le film intégral + scènes rejouées) sur 2h07 :
https://www.youtube.com/watch?v=EL_-MzyBe9Y

À ne pas confondre avec le film du même nom de 1965 :
https://www.senscritique.com/film/Fantomes_Japonais/460031

Adaptation de "Yotsuya Kaidan", l'histoire d'Oiwa, épouse malheureuse de Tamiya Iemon, samouraï sans scrupules dédaignant sa femme et la maltraitant. Iemon n'hésite pas à organiser sa mort ou à la laisser mourir une fois cette dernière défigurée par un poison.

S'il faut attendre 45 minutes avant que le fantôme de Oiwa apparaisse, on comprend bien, dans ce film adaptant un conte horrifique, que Iemon est synonyme de Démon.

C'est l'humiliation puis la vengeance d'Oiwa qui opèrent dans ce film. Le tourment de la femme trompée et assassinée se projette sur un Iemon reconnu coupable et victime d'une folie grandissante et d'une revanche surnaturelle.

Après avoir subi l'horreur et avec l'aide des vivants, Oiwa arrive à précipiter Iemon au Jigoku (l'enfer japonais) avant de devenir telle une Vierge à l'Enfant. L'ironie étant aussi qu'une femme (Naosuke, proche d'Oiwa) tue Iemon, un tueur de femmes.

Ce film, c'est celui de la vengeance d'Oiwa.

"Iemon ! Démon !"

Annotation :

(Confinement, jour 21). Vu le soir du 06 avril en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=2986SLGCgeE

Certes un film de propagande communiste mais qui n'en est pas moins vrai et honnête dans sa dénonciation du féodalisme impérialiste russe encore présent en 1905 et encore répressif à cette époque.

S'il y a bien sûr quelques exagérations par rapport à l'histoire (les officiers n'étaient pas aussi mesquins, et il y a aussi le contexte de la défaite face au Japon, et enfin les cosaques n'ont pas chargé avant la nuit aux Escaliers Richelieu → https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutinerie_du_cuirass%C3%A9_Potemkine), le propos reste pertinent surtout en ces temps marqués par les révoltes populaires avant le confinement.

Ironie, il y a même un prêtre félon qui ressemble physiquement à Karl Marx tout en étant son antithèse.

La scène des escaliers Richelieu avec la répression féroce et spectaculaire d'une manifestation désarmée populaire favorable aux marins mutins du Potemkine, ne peut que frapper les esprits de par sa violence plutôt forte même pour l'époque.

Forcément, après le passage tendu sur l'arrivée de l'escadron amiral censé détruire le Potemkine rebellé, on ne peut être qu'heureux et soulagé de voir les autres marins soutenir les mutins.

1905 aurait pu être l'année de la révolution russe ou de la République. Mais le Tsar n'a pas rempli toutes ses promesses. D'où les crises de 1917, et d'où ce film de 1925 fait à la mémoi. On notera d'ailleurs une musique rappelant "La Varsovienne" (https://www.youtube.com/watch?v=-Fk5iGkp27M) et "La Marseillaise" (https://www.youtube.com/watch?v=9k90Cp80tCY)

Le Cuirassé Potemkine reste encore efficace aujourd'hui pour ce qui est d'encrer dans les esprits le message du "Mort aux rois et aux riches parasites" (mais il y a une scène où, alors que les bourgeois, les pauvres et les marins mutins font serment de s'associer contre les oppresseurs, un imbécile crie une injure antisémite et se fait tabasser ... parce qu'il y a avait des Juifs parmi les communistes et les révolutionnaires ouvriers du Bund et qu'ils ont été victimes de pogroms encore au XXe siècle).

Le film est donc à la fois dans son temps, dans celui du 1905 qu'il fantasme et à la fois en avance (de par sa tolérance des minorités pendant au moins 1 minute) et encore pertinent aujourd'hui.

Annotation :

(Confinement, jour 22). Vu le soir du 7 avril.

Si la première moitié est assez ennuyeuse malgré son cadre bostonien cher à Lovecraft, une fois arrivé à la moitié le film devient plus dynamique et terrifiant.

Défauts : certains absences de réactivité des persos face au danger peu crédibles, un manque d'explications même surnaturelle (mais on peut défendre que c'est intentionnelle car propice à l'imagination), scénario peu développé même par rapport aux autres oeuvres de Fulci plus connu pour le côté "hasardeux" de sa mise en scène.

Bon côté : ambiance de maison hantée lovecraftienne réussie, effets spéciaux terrifiants bien que kitsch (Freustein est une vraie liche pourrissante et remplie de vers et d'asticots + du sang et de la bidoche), musique plus marquante que celles des films à jumpscares actuels. Et enfin, les yeux de Freudstein ... ses yeux ... SES YEUX !!! O_O'

Brrrr... J'en ai encore la chair de poule.

J'ai juste pas compris pourquoi Freustein fait des cris de bambins et pourquoi le message de fin dit que "On ne sait si les enfants sont des monstres, ou si les monstres sont des enfants" ...

Mais Freudstein est un adulte de 150 ans qui tue et mange des gens ... à moins qu'ils sous-entendent que c'est Bob le coupable depuis le début O_O'

Ce qui expliquerait aussi pourquoi les fantômes de Mme Freustein et de sa fille viennent le chercher. Bob est-il mort à la fin ou fou dangereux ?

C'est une hypothèse à retenir, d'autant qu'on avait aussi un gosse qui "provoque" la fin du monde dans Frayeurs de Fulci (on ne sait comment...)

Annotation :

(Confinement, jour 23 - partie 1). Vu le soir du 8 avril grâce à un lien donné par PierreAmo (merci :D)
https://www.youtube.com/watch?v=vZO9uh5z47k

En gros, on dirait un prototype SF de la Forme de l'Eau mais avec un plot twist (spoiler : toute l'humanité peut respirer sous l'eau, mais préfère rester à la surface avec des bombes d'oxygène, et utilise des créatures anthropomorphiques sous-marines pour les disséquer).

Pas mal, mais pas assez développé même en 13 minutes.

Annotation :

(Confinement, jour 23 - partie 2). Aussi vu le soir du 8 avril en ligne, grâce à la liste de Shanosha : https://www.senscritique.com/liste/L_horreur_sur_Youtube/2668538#page-3/

D'habitude, je suis pas très films d'horreur des années 2000-2010, mais celui-ci est très bien dans le genre home invasion (comme un "Maman, j'ai raté l'avion", mais où Kevin serait le méchant et les voleurs seraient les gentils).

Bien que la version que j'ai vu était en 240p (basse qualité), c'était suffisamment visible et donnait au tout des allures de cauchemar éveillé (déjà causé par des effets spéciaux 3D pour représenter des araignées et des guêpes).

La douleur des victimes se ressent très bien et il y a des références qui plairont aux fans d'horreur des années 80-90 : une version de "Bela Lugosi's Dead" (déjà que l'original est très atmosphérique), des instruments de torture dignes de Hellraiser pour certains et un méchant avec un masque qui me rappelle celui du serial killer de Cabal.

Aussi aimé certains "plot twists" ou choix scénaristiques : faire du Collectionneur un total inconnu, faire une bad ending avec scène post-générique à fin ouverte, et rajouter des cris qui ne sont que dans l'imagination du voleur ou du spectateur pour rajouter de la confusion.

The Collector, c'est au final l'histoire d'un voleur qui veut sauver sa famille en cambriolant une autre, qui veut ensuite sauver tout le monde, mais qui au final ne sauve personne ... pas même sa propre personne.

Annotation :

(Confinement, jour 24). Vu le soir du 9 avril en ligne.

Je comprend que les gens n'aiment pas trop cette suite car c'est un nanar à côté du premier qui faisait d'Angela une persécuté mutique et transsexuelle au beau milieu de salauds et de pervers.

Mais ici, Angela est une tueuse puritaine qui tue des jeunes juste parce qu'ils ne respectent pas le code de conduite du camp et avec une nonchalance assez ridicule. Pas vraiment le perso développé dans le 1er.

Mais la façon dont Angela tue les jeunes comme une sociopathe en mode balek est très nanardesque, ce qui fait que le film se laisse regarder et fait même rire tellement certains instants niais semblent surréalistes.
Exemples : la chanson "Happy Camper", Ally plongée dans la fosse à purin remplie de sangsues, etc.

Le film fait même plutôt humoristique et a des effets sanguinolents pas mal, malgré quelques édulcorations pour cacher un manque de budget.

Annotation :

(Confinement, jour 26). Vu le soir du 11 avril grâce à un lien donné par @Shanosha : https://www.youtube.com/embed/JbrCA-cxz-I

Suite directe du 2 mais en plus fauché, mais en moins ridicule.
Dans le 2, Angela ressemblait plus à Caroline Konstar dans sa chanson sur les MST : https://www.youtube.com/watch?v=uukvEcd25oQ

On passe d'une Angela en monitrice sociopathe butant des pervers jeunes et vieux ou pour de simples écarts de conduite, à une psychopathe se vengeant des pervers et surtout de ceux qui l'a font chier comme dans le 1 (mais en moins mutique).

Moins de budget mais un état d'esprit plus sérieux même dans ses "caricatures" (les riches niais vivants dans un autre monde contre les pauvres blousons noirs vulgaires, le tout flanqués de moniteurs pervers ou fainéants).

On voit que c'est une suite fauchée : moins d'effets spéciaux gores et des morts édulcorées (dont une bien stupide : Angela jette une monitrice dans des poubelles, et la monitrice arrive on ne sait comment à être "coincée" et à se faire décapiter par une tondeuse).

Mais au moins, les victimes ne se laissent pas faire et ont du répondant. Et on a même des références intelligentes à Vendredi 13 : un moment, les jeunes repêchent un masque de Jason Voorhees et se rappellent que c'est Samedi 14.

Perso, je pense que le 2 était le pire de la série, car n'avait que des arguments "Nichons-Ville" et une Angela mal écrite et limite hors perso. Cette suite est moins nanardesque mais manque de dollars pour être mémorable. On me dit que le 4 est pire, je me demande à quel point...

Annotation :

(Confinement, jour 28). Vu le soir du 13 avril à la télé.

L'allocution présidentiel m'ayant plombé le moral car étendu le confinement jusqu'au 11 mai avec semi-extension jusqu'au 14 juillet, il n'y avait que ce film qui aurait pu me sortir de la déprime.

Mais bof, on y voit un Clint Eastwood victime d'escrocs voleurs de bétails puis pendu par des gens l'accusant à tort de vol. Il s'en sort mais décide de se venger des escrocs et des bourreaux au profit du seul juge de l'Oklahoma en 1889.

Il se venge de 6 des 9 bourreaux mais il s'aperçoit que la justice de son pays n'est qu'une forme de lynchage avec une administration, puisque le résultat est le même : la pendaison des (prétendus) coupables.

Pourtant le perso de Clint Eastwood lui-même croyait à l'auto-justice mais en même temps trouve immoral et hypocrite que l'on fasse toute une cérémonie et toute une économie sur la pendaison.

Mais des plot twists, il y en a plus ou moins.

Gros point positif un peu hors-sujet : le thème du film semble avoir été parodié par le Nostalgia Critic dans ses critiques des oeuvres de Stephen King (maître de l'horreur contemporaine) qui se passent toutes dans le Maine : https://www.youtube.com/watch?v=n34Ur4oPpy0

Annotation :

(Confinement, jour 34) - Vu le 19 avril en ligne en version VHS rip d'époque (mais avec son décalé) grâce à @GallyVegas :
https://www.youtube.com/watch?v=EmvLeOCX03Q&feature=youtu.be

Téléfilm sur une Mme Sally, institutrice en primaire en Australie qui doit faire en sorte que sa classe survive à un kidnapping avec rançon par 4 individus aux masques d'animaux et de Père Noël.

La pauvre institutrice et ses élèves ont droit à trois enfermements : un dans une grotte souterraine avec une nappe phréatique pour s'échapper, un autre dans une grange (capturés à nouveau par leurs précédents ravisseurs) et un dernier en haut d'une montagne.

Les scènes ont la prof et les enfants s'entraident dans les cavernes et celles où ils décident que "maintenant ça suffit on se la joue Rambo" sont les meilleures.

Ça a beau être un téléfilm, la qualité est au rendez-vous et on découvre une partie de la faune et de la flore australienne lien des déserts clichés (des forêts plutôt luxuriante et des cavernes, mais y a bien des kangourous).

La fin peut faire un peu peur, par contre. Car on voit bien que les enfants sont à la fois traumatisés et endurcis, mais ils semblent défier les autorités autre que celle de Mme Sally et on dirait qu'ils ont mutilé leurs ravisseurs et gardés des "souvenirs" d'eux dans leur classe (en référence à une légende aborigène).

Je comprends pas très bien le titre original de "Fortress" (techniquement, c'est un film de survie plus que de siège), donc la VF fait plus pertinent avec son "L'École de tous les dangers" qui est une vraie leçon de survie face à d'horribles ravisseurs en pleine nature.