2020 : Nouvelle décennie, année du bac (confiné), retour de Nolan (heureusement) mais surtout de trop de films reportés à l'année prochaine...

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1 janvier

6.5/10

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2 janvier

7.5/10

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2 janvier

6.5/10

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3 janvier

7/10

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3 janvier

7.5/10

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3 janvier

"West Side Story" réadapte à sa façon la célèbre œuvre littéraire de William Shakespeare retraçant un amour impossible car coincé au cœur d’un conflit entre deux groupes ennemis. Le long-métrage capte toute l’âme de l’histoire de "Roméo et Juliette" et s’approche au plus près de cette dernière, pour s’en éloigner presque entièrement en un même temps. En l’espace de 2h30, l’histoire de Shakespeare est transposée dans une époque moderne et en accord avec son temps. Plus de 60 années après sa sortie, le film ne semble avoir pris aucune ride. En effet, toujours d’une grande beauté, un mélange de couleurs saillantes dans les rues du New-York somptueux grâce au travail de la photo, et de scènes musicales vitaminées, le long-métrage fait de son matériaux de base, une totale récriture dynamique, très belle mais surtout, vraiment atypique. L’aspect comédie musicale emporte totalement et résulte d’une maitrise telle, que le film détient une âme très personnelle et des caractéristique du genre assez propre à lui-même également. Avec une grande technique, et un savoureux savoir-faire, l’adresse conférée aux scènes musicales est assez inimitable.
Bien que le long-métrage comporte de légères longueurs, c’est rythmé, notamment par les scènes musicale pétillantes. Elles sont, pour la plupart, inventives et très bien composées malgré une artificialité de certains procédés de réalisation. Au niveau de la bande son ou des chorégraphies, le film s’inscrit en harmonie avec son époque et renvoi une atmosphère entrainante. Le long-métrage use des mêmes symboliques que l’œuvre littéraire, celle d’une rivalité foudroyant l’amour des deux protagonistes, le rendant impossible. La fin de livre est traitée d’une manière différente -la scène des couteaux-, est c’est ainsi que l’on voit dans l’écriture, une véritable réécriture dans la manière de mener son récit et la romance.
"West Side Story" est la quintessence de la comédie musicale. Elle possède un ton moderne alors que 60 ans nous séparent de sa sortie. Encore aujourd’hui, cette œuvre résonne dans le monde cinématographique et se montre d’une qualité toujours certaine !

7.5/10

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3 janvier

7/10

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4 janvier

7.5/10

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4 janvier

6.5/10

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4 janvier

6.5/10

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5 janvier

7.5/10

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6 janvier

6/10

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7 janvier

710

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8 janvier

7/10

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9 janvier

7.5/10

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9 janvier

6.5/10

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11 janvier

"Titanic" bénéficie d’une certaine réputation qui se comprend amplement par l’ambition assez incroyable de James Cameron derrière cette œuvre, qu’il met au service d’un récit d’une grande envergure. En mêlant l’histoire vraie du célèbre naufrage de ce paquebot dit insubmersible, et cette histoire d’amour impossible, le film mélange fiction et réalité. Sa romance, certes très belle, n’échappe pas à tous les clichés du genre et aux codes éculés de l’amour au cinéma. Néanmoins, le film doit son succès, en partie, à son duo de protagonistes dans une romance aussi passionnante que passionnée. En plus de propulser la carrière de DiCaprio et Kate Winslet, tous deux transcendant cette romance, cette histoire est magnifique, par toute la sincérité qui s’en dégage et ce qu’elle représente dans l’histoire du cinéma romantique. Un vrai sens de la narration porte cette œuvre. L’écriture est d’autant meilleure par la façon d’aborder le triste récit du Titanic. Bien que l’on connaisse la fin avant même d’avoir vu le film, ce dernier sait tenir en haleine du début jusqu’à la fin. Prenant son temps pour placer la romance et ses enjeux au cœur du récit, le film ne viendra qu’au bout d’un certain temps au sujet principal. Toutefois, le long-métrage reste constamment intéressant et sur ses trois heures de film, aucune longueur n’apparaisse.
En plus de 20 ans, le film n’a pas vieilli. On se retrouve face à une œuvre aux effets spéciaux aboutis et réalistes. Il est doté de grandes qualités visuelles et s’impose sur le plan technique comme grandiose. Les moyens utilisés pour mettre en scène le récit du Titanic sont assez impressionnants et une grande envergure est conférée à l’œuvre, proposant des tableaux magnifiques. La reconstitution est également à souligner, notamment pour tout ce qui est décors et costumes. On y verra par-là, la thématique des classes à travers le navire, et qui se répercutera par la suite au sein de la romance. Cette dernière a cependant soulevé en moins une certaine déception, car je n’y ai trouvé aucune émotion sur ce final pourtant beau, d’une grande justesse et amené par l’excellent jeu du duo, laissant une trace marquante à l’œuvre et au sein de leur carrière.
"Titanic" est une œuvre qui ne démérite pas son statut de film culte. Une écriture impeccable, pour un travail technique et visuel parfaitement abouti et réalisé.

8/10

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12 janvier

"Deux moi" est un beau film, qui brasse plusieurs thématiques sur les relations humaines, mais qui possède une morale très classique au final. Pendant presque deux heures, il est question de suivre deux personnages dans le déroulement d’une vie morne. Cette sensation se retrouve dans l’enchainement des séquences témoignant d’un quotidien banal, mais aussi dans l’atmosphère reflétant la solitude des protagonistes et dans un rythme lent, mais loin d’être ennuyant, l’ennuie vécu et ressenti par les personnages. Tout est dans la gestion de l’écriture et comment mettre en exergue la vie des protagonistes pour faire ressortir par leurs actions, ce qu’ils ressentent. La présence des psychiatres permet alors d’accéder aux pensées des personnages et ressentir de façon plus approfondie les divers sentiments qui composent leurs pensées. Des touches de légèretés sont également apportées au récit, pour divertir et alléger ce sentiment lourd de solitude. Dans un vaste Paris, on s’attache aux deux âmes perdues dans un récit intéressant à vivre. Le réalisateur Cédric Klapish travail l’effet miroir de sa mise en scène par ses nombreuses scènes mettant en avant les deux personnages qui ne se connaissent pas mais qui vivent presque liés. C’est assez bien réalisé, le cadrage est plutôt bon et la beauté de l’ambiance parisienne sublime la belle simplicité de la réalisation. Le plus important reste le tableau des deux protagonistes et à travers eux, une génération centrée sur les réseaux sociaux qui n’apparait pas comme une critique ici, simplement une fiction réaliste. En nous faisant languir de la rencontre des personnages, le film se conclut d’une manière assez étonnante mais pas moins très belle.
"Deux moi" est une belle œuvre, un regard tendre sur deux personnages vraiment bien interprétés par le duo Civil/Girardot, malgré le fait que je m’attendais à être plus impacté.

7.5/10

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13 janvier

8/10

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14 janvier

6.5/10

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15 janvier

5.5/10

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16 janvier

7/10

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17 janvier

5/10

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17 janvier

5.5/10

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18 janvier

7/10

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18 janvier

7.5/10

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18 janvier

"1917" est un film réalisé en plan-séquence, une prouesse technique suffisamment forte pour le souligner. Au-delà d’être une course contre la montre très simple dans ses grandes lignes, il est plus profond qu’il en a l’air. En effet, la forme n’étouffe pas le fond et ce dernier est composé de thématiques extrêmement bien représentées ici. La fratrie, le courage humain, ou l’humanisme dans un contexte de guerre, "1917" est au final un mélange de ces éléments et se révèle être d’une grande humanité car avant d’être un film de guerre, c’est une œuvre sur l’homme. Ce dernier se retrouve même au centre du métrage par le biais du plan séquence qui nous aide à l’immersion mais aussi à être au plus proche des personnages, favorisant l’attachement pour eux. Une technique remarquable qui sert donc le propos du film, pour un résultat visuel spectaculaire et d’une grande maitrise. La photo de Deakins est en plus de cela, à couper le souffle lors de la nuit notamment, un spectacle incandescent et flamboyant dans l'obscurité tout simplement admirable.
Mais c'est aussi toutes sortes d'éléments autour qui viennent agrémenter le charme de l’œuvre, comme le travail sonore, la puissante BO de Thomas Newman, ou une gigantesque et impressionnante reconstitution. A ce niveau c’est irréprochable, tant le réalisme se fait ressentir : no man's land reconstitué dans ses moins détails, cadavres, tranchés, villages détruits. Le boulot effectué à grande échelle est frappant de réalisme : d’une beauté macabre incroyable. Au fil du déroulement du plan-séquence, le long-métrage prend une ampleur inouïe pour ses multiples scènes qui force l’immersion, également par le fait d’emporter le spectateur dans un récit qui s’écoule presque en temps réel.
"1917" est une expérience de cinéma à suivre pour son plan-séquence d’une maitrise bluffante et d’une exécution sans faute mais aussi pour une vision intimiste de la guerre portée par un casting admirable.

9/10

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19 janvier

"Les Deux Papes" est une assez bonne surprise. Ce qui semble être un film long, peut-être ennuyant à cause d'un flot de paroles incessantes, n'est pas cela au final. J'ai passé un bon moment devant cette œuvre qui dispose d'une écriture très correcte, qui sait attraper le spectateur dans ses nombreuses histoires que se racontent ces deux papes. Le tout s'avère être bien rythmé, notamment par le fait de créer des sortes de jonglage dans la temporalité avec ce qui est raconté par les dialogues. C'est moins linéaire, peut-être moins lassant par conséquent. Il faut dire aussi que le duo d'acteurs, Anthony Hopkins et Jonathan Pryce, sont franchement convaincants de leur rôle et qu'ils marquent l'écran et portent le film pendant ses deux heures. Chacun prend vie dans la peau de son personnage et le fait de les voir parler avec sincérité et justesse permet de presque s'attacher à eux et de pouvoir tenir les deux heures en leur compagnie.
La mise en scène est assez intéressante également, notamment par la modernité qui y est apportée. Bien que la réalisation reste d'un classicisme efficace, ce qui est loin d'être un reproche, au contraire le film est bon visuellement, avec un sujet pareil, l'écart entre le fond et la forme fait plaisir à voir. La scène qui se déroule pendant le générique de fin est un exemple assez explicite de cette modernité. L'écart valorise alors le film et le tout devient moins fade. Je suis donc assez satisfait par "Les Deux Papes" qui, sans être transcendant, sait faire passer un moment plaisant et se manifester comme un bon film non sans défaut malgré tout. En effet, quelques moments marquent un petit creux dans le récit mais mon appréciation globale est favorable !

7/10

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20 janvier

6.5/10

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21 janvier

6.5/10