2021 : Films vus et revus

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Vu

Je continue de compléter la filmo de Ridley Scott avec les présupposés fonds de tiroir. Body of Lies est assez classique dans le genre thriller d'espionnage, mais il fait clairement le boulot, même si la crédibilité d'un Di Caprio infiltré en arabe est un peu bancale.

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Thriller politique qui fonctionne plutôt bien, avec ce qu'il faut de tension et de retournements. Par contre Affleck acteur, j'ai vraiment du mal.En revanche les similitudes avec la première saison de House of Cards sont très nombreuse, je me demande si Fincher n'est pas aller piocher par là..

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L'humour des ZAZ ne fonctionne qu'à 50% pour moi, sauf pour Y'a t-il un pilote dans l'avion? que j'ai vu gamin et connais donc plutôt bien. Top Secret! ne fait que confirmer cette tendance, avec autant de gags qui font mouches que d'autres qui tombent à l'eau.

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Malaise constant dans la chronique illuminée et brutale de ce serial killer en recherche d'une vérité artistique dans son oeuvre. C'est beau et dérangeant, simple et complexe à la fois, véritable reflet des névroses qui semblent habiter Lars von Trier au travers de sa filmographie.

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Sam Raimi livre son Fargo (en plus sage) : plans mal foutus, neiges éternelles, Billy Bob Thornton (pour la série), personnages simples... Ca fonctionne assez bien pour que l'on se prenne au jeu, même si la finalité semble courrue d'avance.

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En trois films (Bone Tomahawk, celui-ci et Dragged Across Concrete), S. Craig Zahler a su se créer une identité marquée et marquante. A la frontière du cinéma d'exploitation, empiétant sur les plates-bandes de Tarantino, mais avec un cynisme, une rugosité et une violence frontale qui lui sont propres. Brawl in Cell Block 99, porté par un Vince Vaughn qui depuis la saison 2 de True Detective a complètement changé de tonalité et joue de sa grande taille, est sale, brutal, mais toujours bercé d'un humour noir, de répliques qui tachent. Zahler est définitivement un de ces nouveaux réals à suivre.

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Si la réal est bien foutue et que les personnages sont crédibles, le film peine à être original et n'apporte finalement rien au genre. Et niveau angoisse, on y est pas du tout, c'est assez convenu.

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Vu

Si ça partait plutôt bien, avec une atmosphère bien posée et une photographie plutôt jolie, ça finit par devenir une accumulation de malheurs aussi peu crédible que Precious. De même, si Guy Pearce est au début inquiétant, il devient au fur et à mesure ridicule, et achèvera de perdre toutes formes de charisme avec ce hurlement de loup complètement risible. Dommage.

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Vu

Film assez académique sur un centre de détention pour mineur situé sur une île norvégienne. L'encart précisant la véracité de l'histoire laisse attendre un retournement particulier, mais arrivé la fin du film, on se demande bien quel était l'intérêt de conter cette histoire. Un maton qui abuse d'un prisonnier, certes c'est tragique, mais de là en faire un film, d'autant plus que celui est assez plat, et semble brasser le BA-BA du film carcéral. Bref, à part pour l'exotisme norvégien, pas grand chose à se mettre sous la dent.

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Vu

Dans la lignée du premier Tropa de Elite, un polar brésilien efficace où les états d'âmes ne sont pas légion. Si le scénario est assez convenu, il est toujours bon de rappeler que la corruption au Brésil est un lieu commun. L'action est quant à elle bien menée, et Wagner Moura (l'Escobar de Narcos) défouraillera consciensieusement quand le besoin se fera sentir. Dommage que le Robocop de Padilha une fois passé à Hollywood n'ait rien donné de bon.

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Vu

Pour son troisième film, Villeneuve prenait déjà son sujet à bras le corps (ici il relate le féminicide du campus Polytechnique de Montréal). Une variante d'Elephant plus directe où le noir et blanc sert la dureté du propos, où le tueur est normalisé et les survivants meurtris. Douze ans plus tard, Villeneuve s'est imposé comme l'un des réalisateurs majeurs de la décennie passée.

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Vu

Si le scénario en lui-même est confondant de classicisme, le fait de tout montrer via écrans et réseaux sociaux s'avère être plus qu'un simple gimmick. En plus de raconter une histoire simple de façon crédible, Aneesh Chaganty un profite pour placer un tacle gentillet sur la surexposition en ligne de la vie privée de gens lambdas. Un film à concept qui fonctionne bien, sans avoir besoin d'artifices.

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Vu

Malgré toutes les qualités évidentes du film, de sa folie propre à Herzog et Kinski en passant par une histoire passionante et des décors plus vrais que nature, je n'ai pas pu être happé dans le film. Sans doute en partie à cause de ces redoublages (en anglais comme en allemand). Toujours est-il que la réalisation du film semble avoir été aussi dantesque que le projet du personnage éponyme, et que ça, ça fait plaisir à voir.

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Revu

Pas grand chose à rajouter pour cet énième visionnage de la trilogie la plus épique du septième art.

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Pas grand chose à rajouter pour cet énième visionnage de la trilogie la plus épique du septième art.

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Pas grand chose à rajouter pour cet énième visionnage de la trilogie la plus épique du septième art.

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Revu

Revoir Avatar plus de dix ans après sa sortie (déjà...), c'est se rappeler de la prouesse technique qu'il est, tant il est encore bien au-dessus de la majorité des grosses productions actuelles en termes de visuels numériques. En même temps c'est un peu le cheval de bataille de Cameron, dont le Terminator 2 n'a pas non plus beaucoup vieilli. Revoir Avatar, c'est à nouveau faire abstraction d'un scénario bateau et de dialogues moyens pour se replonger dans les forêts luxuriantes de Pandora. Une forme sublime pour un un fond passable.

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Revu

C'est con et potache, et tous les gags ne font pas mouche, mais dans l'ensemble c'est une comédie à sketchs qui fonctionne assez bien en fin de soirée. Family Guy : The Movie en somme.

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C'est con et potache, et tous les gags ne font pas mouche, mais dans l'ensemble c'est une comédie à sketchs qui fonctionne assez bien en fin de soirée. Family Guy : The Movie en somme.

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Vu

Personnages insupportables et décérébrés, scénario à la ramasse, effets spéciaux immondes... On me l'avait vendu comme le meilleur film de Stephen Sommers, donc je m'attendais à quelque chose de potable, mais je lui préfère tout de même La Momie (même si très bof).

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Vu

Si le fait que tous les personnages masculins du film soient des raclures fait un peu grincer, Promising Young Woman reste un très bon twist sur le genre assez formaté du rape and revenge, avec une violence qui se fait dans l'exposition au public et/ou au retour de bâton psychologique plutôt que dans le physique, le gore outrancier. Carey Mulligan porte bien ce thriller féministe qui frôle tout de même un peu la misandrie dans son manichéisme.

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Vu

Batteur à neuf

Plus ça va et plus je me dis que Riz Ahmed est vraiment un acteur que j’affectionne depuis que je l'ai découvert dans The Night Of. Ici il incarne avec justesse cet ancien toxico batteur devenu sourd. Et si le film est assez classique dans sa forme, il a le mérite certain d'attaquer le thème de la surdité sous un angle original. Les passages où l'implant cochléaire est activé sont éprouvants, et on personnellement été révélateur d'une perception que j'ignorais. A ce sens, le film est pour moi une réussite dans son objectif de prise de conscience.

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Ça se suit bien mais c'est au final assez téléphoné, Tahar Rahim a l'air niaiseux tout au long du métrage, ce qui le rend assez insupportable, et Annaud n'est pas fichu de restituer la beauté du désert, notamment à cause d'un usage permanent de plans fermés. Je demandais pas Lawrence d'Arabie ou du Peter Weir, mais là c'est incompréhensible venant du type qui a fait L'Ours.

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Vu

Malgré le casting solide, l'histoire n'est pas crédible pour un sou et les personnages sont caricaturaux. Moins de dix jours après l'avoir vu, j'ai déjà oublié les 3/4 de ce que Marathon Man propose tant il me semblait creux et hors de propos.

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Vu

N'ayant jusqu'ici vu que quelques extraits ci et là, je me suis lancé dans cette comédie gore potache et déjà en 92, avec les moyens du bord, on voit l'attachement de Peter Jackson aux maquillages et practical effects. Braindead est un festival de dégueulassitude au milieu de dialogues complètement à l'ouest et de prêtre adeptes du kung-fu démembreur. Un film trash et désopilant.

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Gemini Man est clairement de ces films qui sont un défi technique avant tout. Tourné en 124 fps, avec un Will Smith rajeuni numériquement en personnage principal, le projet d'Ang Lee envoie clairement d'un point de vu visuel (même si je n'ai pu le voir qu'en 60 fps 4k et pas dans les conditions IMAX 124 fps). Les balles traçantes fusent, les cabrioles en moto sont fluides, les courses rapides des surhommes à l'écran vont plus vite que notre cerveau... Mais voilà, si l'expérimentation technique est une réussite, le fond du film est extrêmement bateau, un film d'action lambda.

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Vu

Débordant de cynisme, toujours autant d'actualité, Wag the Dog est clairement ma came sur le fond. Mais sur la forme c'est un peu léger, malgré un casting de renom.

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Vu

Tripes tease

Film certes fauché mais porté par un Mark Duplass inquiétant. A mi-chemin entre la comédie et l'horreur tant tous les dialogues sont malaisants. Malheureusement, les réactions du cameraman ôtent une grande partie de la crédibilité du film.

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Vu

Film assez juste sur la dissociation entre les réalités d'une guerre insensée (pléonasme?) et la communication que l'on en fait au bercail. Que le traitement soit aussi bon n'est sans doute pas indépendant du fait que c'est ici Ang Lee qui donne son point de vue extérieur, sensément plus objectif. Une jolie mi-temps que même Vin Diesel ne viendra pas gâcher.

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Revu

Dans la même lignée barrée que Notre jour viendra, du pur bonheur de stupidité humaine et une bande-son qui souligne ça parfaitement. Romain Gavras a clairement un style qui marque