2021 / Flims

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REVU et RE REVU en décembre, faut pas déconner
Il est bien fait ce film.

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REVU et RE REVU en décembre, thanks Omicron
Celui là aussi. Avec le temps j'apprécie de plus en plus les parties avec Frodon et Sam, qui même si elles ne proposent pas grand chose en terme de péripéties et d'action (quoique), contiennent une grande partie du coeur du récit, et de la logique des films.

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PRIME VIDEO
Variation spielbergienne qui utilise le son comme moteur narratif mais aussi comme défi de mise en scène : comment montrer la radio, rendre "palpable" un récit raconté par un personnage complètement hors du champ... La mise en scène se fait maline, proche des personnages, l'éclairage est minimaliste, et souvent les mots prennent la place des images et envahissent l'écran. Un bien chouette premier film, qui compense de la plus intelligente des manières son budget réduit.

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On s'attend à une comédie française "type", mais le film nous prend immédiatement à rebrousse-poil en proposant une image et une mise en scène proche du documentaire. Cette impression est soulignée par la participation de vrais soignants, pianistes, chamanes, et un propose qui s'éloigne un peu de la comédie à la fin pour devenir une exploration du côté médical et psychologique de la natalité... Passionnant, et hyper drôle ! Parce que c'est aussi une comédie, et portée par deux acteurs géniaux.

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Sorte de Captain Fantastic français, hymne à la joie et à la détente, avec un Pio Marmaï qui alterne bien entre les phases "scriptées" et sérieuses et les moments d'impro... Une belle surprise française, toute douce et simple comme il faut.

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Drame familial souvent bourrin, qui insiste lourdement sur certains de ses sujets (la voix off, les flashbacks...) et qui souffre d'un déséquilibre flagrant entre les comédiens (François Civil face à Pio Marmaï c'est dur). Heureusement la fin vient relever un peu l'ensemble, avec la subtilité qui manquait cruellement au reste du film.

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REVU / +1
Le moi cynique de 16 ans qui ne voulait pas "se faire avoir" par le film que tout le monde adorait a un peu grandi (j'espère), et finalement malgré son côté un peu facile, le film est quand même une comédie super bien troussée, bien écrite, bien interprétée...
J'ai juste toujours une petite réserve sur la musique trop "premier degré film social à message tavu". Mais bon on peut pas tout avoir.

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REVU et RE REVU en décembre #Noël
C'est bieng. Un peu long sur la fin mais bieng.

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NETFLIX - Revu
Pas le mieux écrit des Miyazaki (on ne comprend rien à cette fin, et à pas mal d'éléments avant), mais la puissance visuelle de chaque décors, idée, personnage nous emporte complètement, à tel point que l'on lâche le scénario pour savourer la compagnie de ce groupe si bizarre, et les visuels de folie.

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Turbo nanard arty qui essaye de cacher astucieusement son budget dans une première partie en huis-clos qui pourrait être intéressante si on y comprenait quelque chose... ET QUI VIRE SUR SON DERNIER ACTE EN FESTIVAL DE LA RIGOLADE À BASE DE RACCORDS PÉTÉS, DE PÉRIPÉTIES IMPOSSIBLES ET DE FÉMINISME DÉBILE.

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Le génie de Vinterberg c'est d'éviter à chaque instant de faire de son film un truc un peu bêbête qui assène que "bouh l'alcool c'est mal". Ici boire un verre c'est le déclencheur d'un questionnement chez les personnages, une autre façon de se voir, de voir les autres, et la conclusion n'est pas forcément qu'il faut arrêter pour se sentir bien. Certes il y a des moments plus gais que d'autres (et pas forcément liés à la consommation d'alcool d'ailleurs), mais au final, tout mène à cette scène finale magnifique et galvanisante, qui procure une vraie émotion de Cinéma, une émotion qui perce l'écran pour venir percuter le spectateur.

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L'affiche ne rend pas justice au film, qui sans être un chef d'oeuvre de finesse, n'est pas une énième comédie française concon, mais plutôt un ensemble d'habiles portraits de femmes, et une histoire d'émancipation et de prise de conscience plus subtile que ce à quoi on est habitués.
La scène de fin est assez osée, ça passe ou ça casse.

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REVU
Le meilleur des Potter, grâce à un mec qui fait vraiment de la mise en scène, et qui essaye de comprendre son héros au lieu de bêtement retranscrire le bouquin.

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REVU
De plus en plus naze à chaque vision... C'est un vieux copié-collé mal exécuté, le livre est massacré à force de trop couper dedans. Et les acteurs sont nuuuuuuls c'est terrifiant.

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Polar franchouille et décalé très sympa quand ses héros sont réunis, les dialogues sont fins, l'humour aussi. Mais malheureusement les révélations finales sont interminables et souvent assez nébuleuses, ce qui fait qu'on décroche de l'intrigue.

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Aborder la diversité sans tomber dans le communautarisme ou être donneur de leçon est un exercice compliqué, surtout en comédie. Mais JP Zadi s'en sort à merveille avec ce documenteur qui enchaine les sketchs hyper drôles, qui abordent le sujet central par une multitude de chemins de traverse. L'absurde pour traiter le réel, la meilleure façon de faire passer des idées.

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PRIME / REVU
Vu il n'y a pas si longtemps, donc la seconde vision n'apporte pas grand chose. ça reste solide, une chouette histoire qui a le mérite de ne jamais juger ses personnages ou se montrer complaisante avec eux.
Les Américains sont quand même un peu un peuple de cons... Mais on les aime pour ça.

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Le problème quand on s'attaque à un chef d'oeuvre, c'est qu'on s'attend forcément à une merveille qui nous cueille dès le début. Et Phantom of the Paradise est un super film, qui déborde d'énergie, la musique est cool, les visuels aussi... MAIS j'ai pas eu le petit déclic.

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OCS
Euphoria continue son exploration esthétique de la tristesse adolescente dans ce deuxième épisode spécial. Les tourments de Jules sont portés à l'écran de façon magnifique, mêlant l'érotisme et l'horreur que peut provoquer cet âge, chaque scène comportant une menace planante, mais aussi beaucoup d'amour... Hâte de voir la saison 2 pour revoir le show s'exprimer pleinement.

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REVU
Chef d'oeuvre. La mise en scène de l'horreur, l'écriture méta, intelligente à défaut d'être très fine, le scénario, le twist, même les acteurs piochés à droite à gauche dans les séries et les pages des magazines people... Tout marche à fond !

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REVU / -1
C'est quand même très embarrassant de voir à quel point Maïwenn se sent obligée de se mettre en avant, de faire exister son personnage et ses problématiques, au lieu d'avoir la décence de s'effacer devant son sujet.

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REVU / -1
C'est très dommage que les petits sursauts d'action du récit soient noyés dans tellement de plages chiantes, qui mettent en avant les tourments d'un personnage principal redondant et auquel il est impossible de s'attacher. Le film bégaye et ne réussit jamais vraiment à décoller.

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Le There Will Be Blood français, avec un Depardieu halluciné en wannabe campagnard qui attend désespérément que Dieu lui envoie de l'eau, et un Yves Montand machiavélique et gentil à la fois...
Plus sérieusement, c'est assez cool, et bien rythmé pour qu'on ne s'ennuie pas à regarder littéralement des plantes pousser.

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There Will Be Blood qui devient Le Parrain, suite de la saga de vengeance et d'oeillets, où le rouge des fleurs se confond avec le sang d'Auteuil, mort d'amour pour la victime directe des crimes du Papet.
Béart est magnifique, mais Depardieu nous manque.
La fin est jolie, aussi. Et la scène du ruban m'avait trauma quand j'avais vu le film gamin.

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REVU
Toujours superbe, et la preuve que pour avoir un discours politique, pas la peine de parler pendant des heures, 3 plans sur une ville américaine suffit à dire tellement. Un grand film sur les US d'après la crise et sur les ravages d'un système qui passe son temps à écraser ceux qu'il est censé aider.

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Anecdotique mais efficace, le film utilise chaque code de Zoom pour créer de l'angoisse, et la grande majorité des choix fonctionnent. ça reste du basique de chez basique, quand même.

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Peut-être survendu par la hype qui le précède, ce nouveau film d'horreur/auteur se voit un peu trop en gros choc (à la The Witch dont il reprend carrément une séquence, Hereditary), et déçoit finalement par son rythme trop lent, et son manque de séquences horrifiques marquantes. Restent une ambiance poisseuse assez cool, des actrices super, et un dernier plan bien efficace.

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SHADOWZ
Entre le grand-guignol de l'intrigue, le jeu catastrophique des acteurs, et les effets spéciaux qui demandent un laisser-aller total de la part du spectateur, c'est pas évident de se retenir de rire... MAIS au milieu de ce bordel catholico-horrifique, restent quelques visions d'horreur et le sous-texte qui fait des cathédrales des reliquats d'un plan cosmique, et ça suffit à m'accrocher et à faire carburer mon imagination.

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De l'exploitation comme on aime : sale, violente, mais jamais vulgaire ou gratuite. Le film réussir à faire ressentir toute la crasse de l'époque, le désespoir ambiant, et fait de cette lente marche, de ce pèlerinage au coeur des ténèbres, un cousin d'Apocalypse Now efficace, jouant avec les croyances et la réalité, qui traine un peu dans son milieu avant de se rattraper avec une fin assez glauque, annihilant tout espoir.

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Biopic bien tenu, mais qui souffre malheureusement du même problème que beaucoup de films du genre : comment retranscrire le caractère extraordinaire d'un personnage, comme le faire exister à l'écran et éviter de tomber dans une mise en scène purement fonctionnelle, trop "normale" pour son sujet.
Ici la problématique est double parce que comme Fred Hampton, Daniel Kaluuya dévore la pellicule, incarne un personnage incandescent et puissant, créant malheureusement un vide déstabilisant quand il n'est pas à l'écran, ce qui contribue au déséquilibre du film.