2021 : des films, du vin et de la poudre de perlimpinpin !

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Vu 01/01/2021

Légèrement déçue par ma première rencontre avec Jean Eustache. Le titre laisse présager une découverte de la sexualité par un enfant. Certes, c'est un sujet qui revient à quelques moments du film. L'intrigue principale est intéressante, on s'attache plus ou moins au gamin, mais j'avoue m'être pas mal ennuyée.

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Vu 01/01/2021

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Vu 02/01/2021

Ça faisait un moment que je voulais voir un film de Lucrecia Martel. Je ne suis pas déçue. L'intrigue éparpillée sert tout à fait l'ambiance lourde sur laquelle planent des petits et gros malheurs imminents.

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Vu 02/01/2021

L'image est verdâtre, déjà pourrie de l'intérieur dès le commencement du film. Il y aussi la ville fantôme décrépie de Castel Volturno qui transpire la mort, ou si elle est encore au bord du gouffre, elle va entraîner Marcello dans sa chute. Marcello qui fait une peine immense à en devenir la pire illustration de l'expression "trop bon, trop con". On aurait envie de le secouer et puis finalement on se dit que, peut-être, il l'a cherché. À vouloir être aimé il se retrouve haï de tous. L'acteur, Marcello Fonte, n'a pas volé son prix d'interprétation à Cannes. De sa gueule, à sa voix nasillarde, en passant par son dos courbé et ses mimiques, il interprète le personnage avec tant de brio. La subtilité de son jeu s'accorde parfaitement avec les images qui ne dévoilent jamais trop de la psychologie du personnage. Il y a toujours une légère frontière entre ce que l'on veut nous laisser croire et ce que l'on nous montre réellement.
Je ne dévoilerai pas la fin du film, mais elle m'a évidemment rappelé celle de Jeanne Dielman : après la sortie de l'aliénation par la violence, le personnage, filmé en un long plan-séquence, attend, sans que la réalisation ne donne trop d'indices sur ses pensées. Et évidemment, on notera le plan général final de la mort de tout.

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Vu 03/01/2021

Je ne regarde que des films qui brisent le cœur en ce moment, c'est gai !
En effet, c'était très beau avec une séquence de spectacle d'une poésie extraordinaire. Giulietta Masina est tout simplement incroyable. Elle passe du rire aux larmes, de la tristesse au comique en un battement de cil, c'est stupéfiant.

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Vu 03/01/2021

L'Automne reste pour moi le meilleur de la tétralogie des Saisons de Marcel Hanoun.

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Vu 04/01/2021

Voilà, j'ai enfin vu American Graffiti dont on me vantait les mérites... et on va dire que je suis une éternelle insatisfaite qui s'offusque devant les clichés vestimentaires ridicules de Grease ainsi que devant le manque d'énergie d'American Graffiti.
Le film est trop sage. J'ai une impression amère que George Lucas a fait les choses à moitié. Alors oui, c'est agréable de suivre la vie de ces adolescents tous en quête de quelque chose, mais le film m'a paru manquer d'âme.

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Vu 05/01/2021

Premier coup de cœur de l'année 2021 !
Dans La Résidence, il y a tout ce que j'aime dans le cinéma bis, à savoir : une dose de sadisme et de masochisme, une pincée de saphisme et de plaisir sexuel refoulés (par la directrice, Lilli Palmer), un mystérieux assassin et une galerie de personnages ambigus.
Certes, il y a des ressorts que l'on devine assez facilement, mais on s'en fout ! Ça se tient de bout en bout et c'est très plaisant.

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Vu 07/01/2021

Film norvégien réalisé par une femme dans lequel on raconte l'histoire d'un homme qui a tué sa femme excessivement jalouse. Le spectateur se retrouve juge de cette affaire. Mais est-ce qu'on cherche à justifier l'innocence de cet homme ? Je n'ai pas su comprendre où le film voulait se positionner ou peut-être qu'il ne se positionne pas, il nous laisse décider si l'homme est excusable ou non (on est en 1949).

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Vu 08/01/2021

Ambiance très jarmuschéenne avec un Nick Cave finlandais silencieux. Humour décalé et absurde. J’aime !

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Vu 10/01/2021

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Vu 11/01/2021

Je mentirais si je disais que je n'ai pas été touchée par cette histoire, car tout est fait pour que ce soit ainsi. Bien sûr, j'ai eu envie que Meryl Streep ouvre cette putain de portière et j'en aurais été d'autant plus émue si je n'avais pas connu le dénouement de l'histoire à l'avance. La présence des deux enfants permet à l'histoire de s'établir et de s'avouer, certes, mais au final leur sort nous importe peu. Leur présence est encore justifiée à la fin lorsqu'on nous montre que ces révélations sur le passé de leur mère a un impact immédiat sur leur propre couple, c'est un peu facile.
J'arrête ici mes critiques négatives puisque je l'ai dit, ce film m'a plu : la chaleur de l'Iowa, les années 60, un destin de femme campé par une Meryl Streep dont les petits gestes et les expressions du visage disent plus que les mots. D'ailleurs, c'est davantage l'ambiance du film et son univers américain qui me collent à la peau plutôt que l'histoire d'amour.

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Vu 12/01/2021

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Vu 13/01/2021

Je doutais de la capacité de ce film à me tenir éveillée après une journée fatigante. Ce qui m'a plu ? Anne Bancroft désespérée, vulnérable, et sa voix absolument giga énormément sexy. Oui sa voix parce que nous l'entendons plus que nous la voyons. Et puis Sidney Poitier m'impressionne toujours. Son jeu est toujours très mesuré, presque froid. Au fur et à mesure il se dévoile.
Ce que j'ai moins aimé ? Le "background" de l'histoire. Il est un peu faible et on a du mal à y croire. Ça semble bâclé.

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Vu 14/01/2020

Il y a toute une partie très creuse au milieu du film qui aurait pu être évacuée beaucoup plus rapidement, c'est dommage.

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Vu 14/01/2021

Masturbation intello-burlesque.

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Vu 15/01/2021

Je n'irais pas jusqu'à dire que Viva Maria est un navet. Certes, il est loin d'être le meilleur film de son réalisateur, pourtant il coche la case divertissement. L'histoire, on a du mal à y croire, mais Jeanne Moreau et Brigitte Bardot sont rigolotes ensemble alors elles sauvent la mise.

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Vu 15/01/2021

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Vu 16/01/2021

Alors. Non.
Au bout de 5 minutes seulement je me suis dit "Lulu, fais un effort" et malheureusement cette impression allait durer tout au long du film. Je n'ai déjà plus aucun souvenir de ce film creux, ennuyant, inintéressant. Pourtant il y avait une certaine cohérence esthétique, c'est peut-être la seule chose que je retiendrais.
Je suis vraiment déçue.

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Vu 17/01/2021

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Vu 18/01/2021

Eh beh putain, ça faisait longtemps que j'attendais un film comme ça. C'est simple, c'est beau, c'est drôle, c'est touchant, c'est tout en même temps. Et puis Orane Demazis, cette femme est un tourbillon de sensibilité et de douceur.
Quel charme, ce film, quel charme !

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Vu 19/01/2021

Une suite un peu plus convenue mais néanmoins très belle.

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Vu 19/01/2021

Mais quel gâchis. Les huit dernières minutes sont superbes, notamment avec cette apparition d'un spectre dans une lumière verte et une fumée incroyables. Mais le reste, mon dieu que c'était mauvais. Il n'y aucune tension, aucun suspense, les ressorts de l'intrigue sont bâclés, évacués en quelques minutes. La fameuse cérémonie arrive comme un cheveu sur la soupe. Esthétiquement c'est banal et convenu, l'apparition de Luigi Pistilli n'y change rien. Il y avait tellement à faire avec une histoire pareille, tellement à développer au niveau esthétique. Il y avait un univers à créer, mais c'est raté.

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Vu 21/01/2021

Dernier volet de la trilogie marseillaise et c'est celui qui m'a sans doute le moins plu. On sent que l'histoire s'essouffle, puis l'acteur qui a été choisi pour jouer le gamin m'a moyennement convaincue.
En tout cas, ces trois films vont continuer à vivre en moi. Je n'oublierai pas César, Marius et surtout pas le beau visage de Fanny.

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Vu 22/01/2021

J'hésite entre 7 et 8.
J'ai vraiment été marquée par le son du film. Dès le générique l'ambiance générale est installée par le brouhaha étouffant des vagues. Tout au long du film, le réal utilise les cris (vraiment) effrayants des animaux et le mélange à la musique et autres bruits de la bande son. Pour le reste je n'ai pas envie d'en dire plus, ça gâcherait le plaisir de ceux qui ne l'ont pas vu.

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Vu 23/01/2021

Ça se tient et c'est largement plus crédible que L'invasion des Araignées Géantes réalisé 20 ans plus tard.

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Vu 27/01/2021

Comme Chronique d'un été, noter un film de ce genre n'a pas de sens. Je mets 8, qui représente mon appréciation du film.
Rien que le titre, Le Joli Mai, c'est beau et doux. Beau et doux comme le film. Marker et Lhomme baladent leur caméra dans le tout Paris à la rencontre du peuple et des leurs idées politiques, philosophiques, amoureuses, économiques... On se laisse porter par le flot de paroles et d'histoires de ces anonymes de la capitale.

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Vu 28/01/2021

Encore un film impossible à noter, d'ailleurs ce concept me semble de plus en plus abstrait et vain... bref.
Ce qui est intéressant ici c'est la forme du film. On échappe à une narration et à des scènes de "cinéma classique" pour nous trouver devant un conte narré par la femme de Bach. Les scènes de concert occupent 85% du film. C'est assez facile de décrocher, de se perdre au-delà du film. Je n'ai donc pas été fascinée par ce film mais sa forme m'a intéressée.

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Vu 29/01/2021

Convient parfaitement pour un ciné-zoom entre copains !

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Vu 30/01/2021