2021, les films vus, pas sur grand écran

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Un film très intéressant sur un bout d'histoire de l'Algérie, et aussi du passé colonial de la France, beaucoup de témoignages très intéressant. Dommage que ça ait été fait avec des moyens rudimentaire ça aurait mérité une bien meilleure qualité sonore.

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Intéressant pour voir l'évolution du groupe dans sa reconnaissance et son succès, le moment ou il passe de la pénombre à la lumière, et comment un tout petit coup de pouce peu faire basculer le truc en deux/deux (ici Glastonbury Festival).

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Ce film montre l'impossibilité dans un domaine artistique de n'établir que des critères d'évaluation clairement défini tant l'appréciation d'une compétence/vision artistique, d'un talent, ou quelque soit le mot que l'on met, est un mélange de paramètres objectifs et subjectifs qui raisonnent différemment en chacun de nous. Je trouve que le film montre très bien cela (notamment avec le passage sur la délibération à propos du candidat «fou à lier» mis en parallèle avec un metteur en scène reconnu), et d'une certaine manière déconstruit l'image assez répandue (à mon avis) de l'excellence des concours qui récompenseraient le mérite et le talent de manière juste. On voit ici qu'il s'agit aussi parfois d'une rencontre (ou pas) entre un candidat en son correcteur ou son jury.

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Ça retranscrit assez bien les clichés de deux types de vacances opposées sans en faire trop des caisses. et c'est plutôt bien écrit dans le sens ou Ben dans un environnement vacancier hors de sa zone de confort est plus propice à l'humour que Marion dans un environnement qui ne lui convient pas marche mieux sur un arc dramatique.

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Feel good movie.
L'histoire est pas originale, mais elle est simple, elle se situe juste dans sa propre époque et son propre environnement, elle fonctionne bien. Ça en fait pas des caisses sur les histoires d'amour, la femme n'est pas une simple faire valoir dans les relations amoureuses, ça rit des différences de classe sans "rire de" mais en "riant avec". Y'a juste la fin qui est un poil brutale, avec des extraits de scènes coupées durant le générique mais racontant des bout d'histoire qu'on a pas vu, étrange…
La musique est plutôt bonne pour une prod hollywoodienne, et les chorégraphie sont top. Shabba Doo (Ozone danse le film) et Boogaloo Shrimp (Turbo) sont vraiment excellent, chaque scène de danse est un plaisir. Le croisement avec une danse plus classique incarnée par Lucinda Dickey (Special K / Kelly) est bien fait, on imagine tous les moment d'échange/partage entre danseur qu'a du être le tournage entre tous. Le plaisir de voir le jeune Ice-T, dans sa première apparition au cinéma, ainsi que pour Van Damme en danseur au monokini noir. Petit morceau d'histoire du hip-hop (ce qui m'intéresse beaucoup et peu expliquer que je surnote peut-être d'un point).
R.I.P. Adolfo "Shabba Doo" Quiñones

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Feel good movie.
Un scénario trop rempli de petites histoire inutiles, chacun sa love story, on fait un bon dans le temps alors on expédie tous les background de persos au début du film, c'est rushé. Ensuite les choré sont moins intéressantes, et parfois moins subtile comme la scène de combat de danse qui est chorégraphié comme un combat pour qu'on comprenne bien que s'est un affrontement par la danse. Ok mais on avait compris dans le premier, et là ça rends les choré moins originales. Après la scène qui défie l’apesanteur de Boogaloo Shrimp est un délice, celle dans l'hôpital est vraiment bien, et le festival à la fin aussi. Lucinda Dickey complète toujours bien le groupe. Mais c'était plus intéressant dans le premier où on voyait la formation du duo et de leur choré, ainsi que l'apprentissage. Le plaisir de retrouver Ice-T aussi. La musique est toujours pas si mal pour une prod hollywoodienne et respecte plutôt bien le truc, même si c'est un peu plus standardisé encore que sur le premier.
Un film qui vaut le coup pour les personnes intéressée par la danse hip-hop ou l'histoire du hip-hop.
R.I.P Adolfo "Shabba Doo" Quiñones

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Je m'attendais à pire. La tension est plutôt pas trop mal gérée. Après c'est quand même vachement tiré par les cheveux (le vol de la carte d'accès… l'introduction dans la base…), et on ne sait pas pourquoi du jour au lendemain le perso à cette lubie d'aller à la zone 51.

PS : quand on est en planque dans une voiture de nuit devant chez quelqu'un, et particulièrement quand la personne sort de chez elle, on éteint la lumière dans l'habitacle.

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Un film intéressant sur les réactions disproportionnées que peut produire le harcèlement, ainsi que sur l'entre soi et l'endoctrinement que cela peut produire. Le film ne juge jamais tout cela, il se contente d'essayer d'expliquer. Les deux acteurs sont plutôt bon et la réalisation est bonne pour un si petit budget.
J'ai portée mon attention sur ce film parce que classé parmi les "found footage", oui c'en est un, mais à aucun moment il nous est dit ou expliqué qui sont les (minimum) deux caméraman (alors qu'il y a de brefs échanges avec) et que les deux protagonistes sont censé être ostracisés. Si c'est le cas les caméramans aussi, et donc il devraient être pris à parti aussi… Ce n'est pas expliqué ou justifié, assez dommage.

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Found footage tenant place durant la course au premier alunissage humain. Le scénario joue bien avec la théorie conspi classique niant l'alunissage, intégrant notamment l'hypothèse Stanley Kubrick. Le duo Matt & Owen est plutôt crédible comme agent CIA, c'est intéressant de les revoir ensemble après The Dirties, ils fonctionnent bien ensemble.

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Le premier était bien, le found footage bien présent, drôle mais pas lourd. Là c'est tout l'inverse, c'est le deux et c'est deux fois moins bien. L'humour est très globalement assez lourd, pas très original et téléphoné (mention spéciale au deux copains qui sont deux abrutit exagéré), le found footage est présent une moitié de film, à part parce que c'était le principe du un qui explique ce choix, c'est totalement dispensable autrement. Le personnage de la grand-mère permet de dynamiser le tout et de jouer de manière plus originale sur le côté décalée et absurde de l'histoire, et Christian Clavier est en fait pas si mauvais dans son rôle qui n'est pas caricatural à outrance. Dispensable.

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Film bien écrit, il utilise et connait bien les nouvelles technologies et est donc plutôt cohérent dans leur utilisation, que ce soit pour nous donner des images filmées ou lorsque David Kim essaie de se connecter à des comptes de sa fille. Ça utilise bien l'évolution technologique, avec ce bon vieux Windows XP.
Concernant l'enquête là aussi c'est bien traité, j'ai pas vu venir les rebondissements, et on est pris dans l'histoire. John Cho et Debrah Missing sont bon.

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Une longue histoire d'amour en found footage. Un bon choix des séquences choisies/filmée depuis l'enfance, la ressemblance entre les acteurs jouant des personnages identiques à différents âge est bluffante, ce qui participe beaucoup à rendre crédible l'histoire. Les acteurs sont plutôt bon, particulièrement Alice Isaaz, Malik Zidi ou Noémie Lvovsky.

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J'ai bien apprécié le film, mais étant supporter du FCN j'avais un malin plaisir à essayer de trouver des détails pouvant indiquer les moments de tournages, quels matchs, des entraînement réel en arrière plan ou non. Je pense que le film est intéressant sur ce qu'il donne à voir des coulisses du foot, du moins une partie.

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Le teenage movie agaçant qui a pour pitch "un évènement incroyable permet à des ados de réaliser leur rêves, regarder les s'amuser pendant 1h15". Alors oui, mais c'est que le film fait 1h45, ça laisse peut de temps pour avoir une "intrigue".
Et donc en plus de ça il y a pas mal d'incohérences scénaristiques qui rendent l'histoire bancale. La première étant que le fils Raskin postule pour entrer au MIT, et que son père, disparu l'anniversaire de ses sept ans, est aussi chercheur/ingénieur, mais qu'en 10 ans personne n'a semble-t-il foutu les pieds dans le sous-sol / labo de la maison / du père… où se trouve quantité d'objets d'une valeur non-négligeable qui pourraient servir à payer le études du fiston au MIT…
Pour ce qui est des voyages temporels, disons que ça va, sauf quand ça commence à devenir la cause des problèmes… "des incendies de forêts, des cambriolages, un avion qui se crashe, etc, ça n'arrivait pas avant qu'on voyage, c'est de notre faute…" euh, comment dire, si en fait.
Bref, c'est long, parce que pas très intéressant, parce que l'intrigue n'est toujours pas là au bout de 1h15 de film.

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J'ai regardé ce film parce que dans la liste «found footage», sauf que ce n'en est pas un, c'est un vrai documentaire, du moins la vie d'Angela raconté dans ce film est absolument vraie. La seule chose qui pourrait prêter à suspicion c'est le moment où Yaniv et/ou Ariel et/ou Henry suspectent qu'il y a un "catfish" derrière l'histoire, peut-être au moment où ils décident de documenter par vidéo cette histoire, peut-être sans que Yaniv n'ai de doute. Quand bien même le film reste très intéressant sur ce qu'il montre à voir d'un bout de notre société, et comment nos "t'imagines si je…" et autre "j'aurais rêvé de…" prennent des proportions énormes chez certains. Et tout cela est mis à nu de manière très bienveillante et tendre sans chercher à humilier, ou se venger, ou autre. C'est social.

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Difficile d'avoir un avis un peu objectif sur ce film tant j'ai été tout de suite enchanté par cette ouverture sur "Can I Kick It" d'A Tribe Called Quest et l'idée de retrouver les deux meilleurs ennemis que j'affectionne depuis si longtemps.
Certainement que les animations n'ont pas le cachet des anciennes faites au crayon, que les interactions personnage réel / cartoon sont limitées pour rendre plus simple la mise en scène (et donc la production, j'imagine), ou encore que l'histoire est pas de ouf originale, mais d'un autre côté j'ai trouvé les séquences avec animation plutôt bien faites et rythmée (la bataille dans la chambre sur fond d'Eric B & Rakim, "Don't Sweat The Technique", était cool, ou la poursuite sur skate board - l'affiche du film) et les personnages réels bien que caricaturaux s'articulent bien entre eux (mention spéciale à Patsy Ferran), le chien est assez appréciable aussi. La morale est pas originale, mais malheureusement toujours actuelle : on est plus fort ensemble dans l'entraide. Alors quand on a un peu de vécu on découvre pas grand chose, mais pour des enfants, ba c'est toujours utile.
En fait après plus de 80 ans, d'un duo qui repose sur le principe du "catch me if you can", et qu'on aime pour ça, je vois pas trop ce qu'on peu attendre d'autre qu'une simple variation de lieu et de temps sur ce principe, et ce film le réussi pas trop mal en version NYC de 2020.

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À la vue de ce film j'imagine que le premier à plutôt mal vieilli et est le produit de son époque et y est resté coincé. Les seuls points positifs sont à mon goût la prestation de Wesley Snipes, Leslie Jones, et Eddie Murphy et Arsenio Hall lorsqu'ils jouent des personnages grimés. Sinon les nouveaux personnages manquent cruellement d'écriture, on se fout totalement de savoir ce qui va leur arriver. D'autant plus qu'on voit les choses arriver 15 ans avant. Le Zamunda consiste toujours en un palais royal luxueux au milieu d'une forêt tropicale, même si on nous parle du "peuple" zamundais… ou est-il ? Comment vit-il ? Existe-t-il ?
Ici presque plus de blagues sur les décalages culturels, juste la leçon de vie, pas si bête que ça "n'oublions pas en vieillissant ce à quoi nous aspirions lorsque nous étions plus jeune, cela peu nous aider à comprendre les nouvelles générations", mais juste ça c'est pas suffisant pour faire une suite, en se permettant en plus une vanne sur le cinéma américain qui est à court d'idée et fait des remake et des suites de vieux films… « coucou, je suis un scénariste du film, et je sais qu'on écrit quelque chose de relativement creux qui va se vendre uniquement sur la nostalgie du premier, alors je tente un clin d'œil complice avec toi spectateur», nan, passez votre chemin.

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Vraiment bien, techniquement c'est du bon travail, que ce soit en mise en scène ou photographie, les décors sont bien réalisés. L'histoire est intéressante, les personnages plutôt pas trop mal écrit (surtout Payton et Bower). Un bon moment.

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Un film intéressant, dommage que le côté found footage soit exploité pour nous justifier pourquoi on nous relate l'histoire mais qu'une partie assez importante des plans n'en soient pas au final. Pour autant l'histoire est bien écrite, notamment concernant nos deux personnages et leur background, c'est distillé au fur et à mesure du film, dans une progression logique qui renforce au fur et à mesure leur amitié, une assez belle histoire. Malgré le côté "prétexte" du found footage, c'est bien réalisé, bien rythmé et prenant.

ACAB cependant.

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Un film très prenant du début à la fin, bien rythmé, avec une idée de base intéressante, c'est bien filmé, les acteurs sont vraiment très bons (particulièrement Emily et John). Le petit bémol c'est le "clou déclencheur", qui dans pareille situation post apo ne peux pas être là, et s'éloigner assez loin du foyer en laissant seule une femme enceinte de huit mois et demi… Le second bémol c'est que le film n'aborde pas assez les conséquences de devoir constamment se contenir, être silencieux, faire attention à pas faire de bruit, etc, ça doit être très éprouvant, au lieu de ça le film traite juste une situation de crise en milieu post apo, il le fait très bien, c'est très prenant, mais y'a rien de fondamentalement original.

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Une sorte de rape and revenge plutôt bon à la sauce 2020 (càd avec le background sur le patriarcat, les luttes féministes et les questions de genre de notre époque). Le film porte un regard assez dur sur notre époque, la fin vient heureusement remettre un peu de satisfaction au spectateur que l'on est.

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Les personnages sont pas développé, donc aucune empathie, le film se permet de faire des encarts titre expliquant ce qui a déjà été expliqué par un personnage, on comprend pas vraiment la menace, on comprend pas vraiment ce qui a été testé ou non, on comprend pas grand chose de manière générale parce que c'est pas assez écrit… je me demande encore comment j'ai pu aller jusqu'au bout.

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J'ai trouvé ça plutôt pas mal, et respectant bien le matériau de base, à savoir la responsabilité de l'homme par son penchant pour le nucléaire dans l'apparition de ses créatures. Le film prend le temps d'installer le background science-fictionnel vu qu'il semble s'agir d'une franchise de plusieurs films. Certes il y a des incohérences type tirer au fusil automatique sur des créatures de plusieurs dizaines de mètres de hauteur, l'équivalent de lancer des grains de sables sur un humain, mais néanmoins le récit est bien rythmé, ces incohérences sont parfois acceptable compte tenu de l'univers fictionnel du film et les combats/phase de destruction assez épiques (mention spécial au fatality final).

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Bon film qui joue sur la mise en scène pour ne pas trop montrer son monstre qui certainement déjà à l'époque n'était pas ouf (mon dieu son visage…), les personnages sont bien développé et le traumatisme des bombes atomiques est très présent, très touchant.

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L'histoire est plutôt pas mal, prenant place dans une petite ville minière du Japon, ainsi que l'émergence de Rodan (les larves, l'œuf…). En revanche la mise en scène des combats est assez pauvre, si ça s'en sort plutôt pas trop mal lorsqu'ils sont aériens, ça pêche vraiment au sol, avec beaucoup trop de plans sur les tanks et autres lance-missile, là où Godzilla deux ans plus tôt avait un très bon équilibre entre plans sur le monstre destructeur, drames civils et attaques militaires.

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Kaijū eiga très plaisant, outre une mise en scène de très bonne facture, bénéficiant d'un grand soin porté aux maquettes et décors (on imagine le budget assez important) mention spéciale aux plans du cocon sur la Tokyo tower, et utilisant la superpositions de plans, le scénario intègre de l'humour et une critique quasi directe des USA (ici Rolisica) les dépeignant comme ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, cupides, et lâches. Sans rancune, les japonais·es iront leur prêter main forte et les sortir du drame qui se joue. C'est certes pas super original, mais quinze ans après les drames d'Hiroshima et Nagasaki on comprend qu'il s'agit d'une manière (parmi d'autres) de se guérir de ce trauma énorme. Quand au monstre, dans sa forme finale, c'est un magnifique papillon :)

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Nathan Drake est désormais expert en survie et Lara Croft fait de la photo. Samuel L. Jackson est engagé pour faire de la punchline à la Ezekiel 25:17.
Rajoutez une jolie île inconnue tropicale, des bidasses, des chercheurs de véritude, des créatures, des autochtones muets, enfin pardon, faisant preuve de "sagesse" (comme ça pas la peine de trop se pencher sur eux et comment ils peuvent exister ici avec trois lances), des combats épiques, plein de décisions incohérentes, mélangez, et paf, voici le film.
Bref, c'est beau, c'est rythmé, mais c'est creux, terriblement creux, les personnages ne sont pas développés, à part le vétéran de la 2nde guerre mondiale, c'en est ahurissant pour l'équipes de chercheurs, pour les militaires ça se limite au classique mal du pays / de la famille. Je pense qu'ils ont voulu mettre beaucoup trop de choses dans l'histoire, et que ça a été bâclé au montage pour ne garder que la bagarre. En fait les personnages ne sont que fonction, et c'est tout, du coup on se fout de savoir si ils vont s'en sortir ou non.
Et outre les décisions incohérentes, il y a les incohérences crasses type « osef, les spectateurs verrons pas », ba si en fait. Alors certes ça fait un très joli plan de mettre Kong devant un coucher de soleil avec des hélicos qui lui font face, mais avant et après ce plan, on est en plein après-midi (soleil haut dans le ciel), et puis, l'île est pas censé être inconnue parce qu'au milieu d'orages quasi continus, du coup les orages sont derrière le soleil ?

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Les combats entre monstres sont vraiment pas mal, c'est plaisant de voir Rodan, Mothra et motherfuckin King Ghidorah. Mais le reste… entre l'écoterrorisme, l'avion supersonique qui peut recevoir des hélico à l'intérieur, des stratégies militaires qui sortent de nulle part juste pour la rèf (oxyqène destroyer), un triangle familial absolument inintéressant… bref, c'est très long.

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Petite opposition Gojira / Mosura intéressante. Les combat entre les monstres ont pas mal vieilli, mais l'histoire reste assez bien écrite.

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Le film est pas si mal pour un aussi petit budget. Certes y'a des défauts, mais il y a aussi de jolis plans, une chouette photo et des acteurs plutôt convainquant. L'histoire est pas si mal dans son approche psychologique, le côté bourgade relativement isolée, par contre le commentaire en voix-off à la fin essaye de donner du sens (maladroitement) là ou y'en avait pas forcément besoin de plus.