32 books that will actually change your life

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Les détracteurs diront que la narration devient redondante, que ce n'est que la vision d'un garçon de 15 ans. Certes. Mais ils passent complètement à côté de l'intérêt du livre, de ce qu'il y a au-delà de la forme, de l'histoire.

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J'ai réellement hésité à lire ce livre, notamment à cause de ma peur complètement irrationnelle des tueurs en série morts - oui, vous avez bien lu, les tueurs en série morts. D'autant plus que le roman relate une histoire vraie. Ce qui est un peu dérangeant, c'est qu'on s'attache en quelque sorte à Perry et Dick, voire plus au premier qu'au deuxième pour ma part. En un mot, je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture que je n'ai ni absolument adoré, ni complètement détesté.

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A en voir sa moyenne et la proportion des notes attribuées sur SC, Middlesex plaît. Et ça ne m'étonne pas. L'écriture est fluide, teintée d'un certain esprit et d'humour, avec quelques références culturelles, scientifiques et historiques. Mon personnage préféré restera Desdemona, n'en déplaise à Cal. Elle m'a rappelé un peu ma propre grand-mère (bien qu'elles soient complètement différentes l'une de l'autre).

Bref, si l'histoire retrace une saga familiale, le thème central et l'intérêt de ce livre réside dans le fait qu'il traite de choses à ma connaissance peu abordées en littérature. C'est évidemment surtout l'hermaphrodisme - et à ce propos les racines grecques tant des personnages que d'Eugenides est un clin d'oeil amusant - et aussi un peu la consanguinité. Il ne me reste qu'une question au terme de cette lecture, celle du prénom de Chapitre Onze.

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Pas de mots pour décrire cette histoire. Les chapitres s'enchaînent entre flashbacks et temps de la narration, entre esclavage et "liberté", qui est toute relative pour les habitant(e)s du 124 Bluestone Road. Car ils sont hantés, hantés par le lourd passé d'esclave, le combat pour la liberté mais aussi, et surtout, par l'esprit de la fille de Sethe, égorgée par sa mère 18 ans plus tôt.

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Dès le début, je me suis dit que ce livre-là j'aurais peut-être dû le lire en VO. Et à la base, je voulais le lire en VO mais je n'ai que la VF. La traduction a dû être un travail énorme. Comment traduire l'illettrisme? Parce que le récit se fait à travers la voix de Precious pour qui "les pages sont toutes pareilles" et qui écrit à peine. Son histoire n'est pas facile, d'aucuns diront que ce n'est pas crédible et ils feraient bien de détacher leurs oeillères et d'enlever leurs boules quies car ça arrive bien plus souvent qu'on ne le pense. On pensera aussi à remettre cette histoire dans son contexte puisqu'elle se passe à la fin des années 1980, à Harlem qui est, à l'époque un quartier très défavorisé.

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Un des livres de la liste que je ne lirai probablement pas. Voir le film (ou au moins la deuxième partie puisque je me suis endormie pendant la première) m'a suffit.

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Je ne sais pas pourquoi, mais celui-là, je voulais le lire en anglais. Et je l'ai fait. Je l'ai cherché dans l'American Book Center d'Amsterdam en ayant oublié le nom de l'auteur et refusant de le demander à un vendeur. Le livre est limite apparu comme par magie devant mes yeux sur les rayonnages (oui, j'exagère un peu, mais c'est presque ça).

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Autre livre que je ne suis pas sûre de lire. J'ai été traumatisée par le clip Thriller quand je n'étais encore une enfant, alors les zombies, je ne peux juste pas.

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Lu en VO (parce que pourquoi pas et accessoirement parce qu'à Manchester, c'est pas facile de trouver des bouquins en français). Le livre se lit très facilement, les chapitres sont courts. Bref, un roman jeunesse. Mais un roman jeunesse qui fait réfléchir. Le monde imaginé par Lowry mets de plus en plus mal à l'aise au fur et à mesure de l'histoire. Petit bémol pour la fin qui est un peu précipitée et l'attention portée sur Jonas ne permet pas de savoir ce qu'il advient de la Communauté, ce que je trouve un peu dommage.

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J'ai littéralement dévoré ce livre. D'habitude, quand je vois que c'est un livre qui a eu énormément de succès, je ne peux m'empêcher d'essayer de le descendre, de dire que moi je ne l'ai pas aimé ou qu'en tout cas je ne lui voue pas un culte. Mais ici, c'est presqu'impossible. On ne verse pas (trop) dans le mélo-dramatique. Hazel reste terre à terre, ne joue pas la cancéreuse héroïque qui passe sa vie à se battre, ni la pauvre petite cancéreuse qui attire la pitié de tout le monde.

Quant à savoir si cette lecture à changé ma vie, je ne sais pas encore le dire, j'ai terminé le bouquin il y a entre une heure et trente minutes mais j'en ai souligné quelques passages et je pense le relire d'ici une ou deux années histoire de voir. Par contre, contrairement au commentaire de la liste de Buzzfeed, je n'ai pas pleuré. Bon, j'ai été sur le point de. Mais pas de larmes. En tout cas, oui, ce livre me donne envie de vivre ma vie et d'en apprécier chaque moment (ce qui n'a pas toujours été le cas jusqu'à présent).

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En ajoutant les livres à la liste, je me rends compte que j'ai menti, celui-là, je l'ai déjà lu. Deux fois.

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Encore un livre que j'ai déjà lu. Deux fois.

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(avant celui-là, il y a un livre de recette mais il n'est pas dans la base de données)