A nos glorieux losers

Annotation :

Le film qui m'a donné envie de faire cette liste. Un film chorale, et pour cette fois bien mené, en donnant juste ce qu'il faut de l'histoire des personnages pour montrer leur fragilité. Aucun vainqueur, que des défaites à diverses échelles. Et pourtant...

Annotation :

Pas aussi émouvant qu'on pourrait le croire, mais bien inspiré quand même. Deux inadaptés pareils, qui arrivent à tisser une relation aussi spontanée, c'est fort. Et ça éblouit.

Annotation :

Petit, je me disais souvent que chacun excellait en une chose. Que tout le monde avait un talent, quel qu'il soit, qu'il fallait découvrir.
Peut-être que cette chose qui peut tous nous distinguer n'est au fond pas qu'une performance, mais aussi un simple rêve. Comme celui d'Eddie the Eagle.

Annotation :

Le classique, l'indétrônable. Culte en étant drôle, drôle en étant émouvant, émouvant en restant simple. Mention spéciale à Steve Carell et à ce rôle à contre emploi, j'en suis un grand fan et pourtant je ne l'avais pas reconnu.

Annotation :

On tombe sur du très basique, presque du blockbuster, mais pourtant j'aime ce film. J'aime l'idée d'un petit robot perdant sur le match mais vainqueur du public, et celle d'un homme prenant sa revanche sur une technologie l'ayant mis au placard. Je suis pour le progrès, mais ça reste jouissif.

Annotation :

Moins pour ce titre en particulier que pour l'univers de l'album "La fête est finie", la vie grise et les horizons basses décrites par Orelsan prennent aux tripes et transcrivent à merveille la chape de plomb existentielle que chacun peut éprouver en pensant à demain.

Annotation :

Ouais bon, là c'est osé. Mais c'est dans le thème ! Moins touchant, mais assez marquant.

Annotation :

Il faut mettre Ben Stiller dans cette liste. C'est l'Acteur qui sied le plus à cette liste et à son titre. Il est ici le petit ami mal à l'aise, un peu médiocre, conscient d'avoir trouvé une fille géniale, en lutte avec un beau-père ultra charismatique et impressionnant, mis en port-à-faux par l'ex parfait de sa copine... mais il ne se dégonfle pas pour autant. Il ment, parjure, trouve tous les stratagèmes imaginables, jusqu'à devenir un adversaire coriace pour un ex-agent de la CIA. C'est balèze.

Annotation :

Un peu moins évident, mais quand même. La vie est dure, il en est réduit à accepter un job de nuit, à surveiller un musée tout en espérant impressionner son fils. Et il tombe sur le job de l'Histoire (dans tous les sens du terme).
J'ai toujours pensé que le musée d'histoire naturelle était le meilleur des musées. Je ne suis pas prêt d'y renoncer.

Annotation :

Steve Carell joue ici un loser, un vrai, sans caricature. Il se laisse aller, sa femme le rejette. Il doit réapprendre à être un homme, et c'est complexe.
Une leçon simple que l'on nous enseigne ici : pour être aimé, il faut pouvoir s'aimer soi-même.