Andrew Niccol

Annotation :

Tout le monde doit avoir un film référence qui a amorcé sa passion du cinéma, moi c'est celui-ci.
Je me sent en parfaite symbiose avec ce film, porté par la somptueuse musique d'un Michael Nyman aux porte de la perfection.
J'ai beau le connaitre par coeur je suis toujours époustouflé par la propreté de sa mise en scène, la qualité de son interprétation et la justesse de ce scénario qui restera à mon sens un modèle dans le genre.
Alors NON! Gattaca ne souffre d'aucun défaut qui viendrai troubler sa vision, de près ou de loin, et continuera à porter fièrement son étendard sur les plus hautes marches des films d'anticipation.

Annotation :

Si on prend Time Out comme un film d’anticipation pour adolescent, alors cela risque sans problème de combler les miches des jeunes demoiselles.
Le concept est original, sympathique, et le casting très correct, mais le film souffre d’une écriture bien trop gentillette pour combler les fanatiques de Bienvenue à Gattaca.
Cette fois ci voir de jeunes ados au look parfait peupler la planète devient très vite ridicule, et les nombreuses failles inhérente au concept d’origine empêchent sans conteste de générer une once de crédibilité.
C’est vraiment vraiment dommage mais ça ne marche pas du tout.

Annotation :

J'ai beaucoup de mal à comprendre l'évolution de la filmographie d'Andrew Niccol depuis Gattaca. Les sujets de ses histoires sont toujours très intéressant, mais le déroulement de la narration n'est jamais à la hauteur (Hormis Lord of War). Ici, on croit avoir à faire à un teenage moovie original et bien pensé, puis on déchante 5 minutes plus tard devant ce qui deviendra "A fucking culcul la praline young pussy film".

Annotation :

Je resterai toujours lié d'une certaine manière à Andrew Niccol, à cause de Gattaca qui a été le déclencheur de ma plongée en profondeur dans le cinéma, et j'aborde tous ces films avec l'infime espoir de ressentir la même chose. Mais ce n'est jamais le cas.

Avec pourtant l'approche intéressante de faits dont j'ignorais l'existence, Good Kill ne réussit jamais à me faire comprendre la déroute mentale du personnage principal, malgré le fait que la caméra soit scotché à lui du début à la fin. Quel est ton problème? Tu n'aime pas la guerre? les drones? ton quotidien? ta femme? l'injustice? tu es juste frustré de ne pas piloter? de ne pas être présent sur le terrain?

Bref, outre cela le film à la mauvaise manière de tomber petit à petit dans une forme de superficialité assez décevante, inhérente à presque tous ces films, chose qui dès le générique de fin nous fait changer d'activité avec une facilité déconcertante.