Bal tragique à Hollywood : John Carpenter

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Oui oui ! Là l'idée est parfaite et très bien exploitée, et les ressorts qu'utilisait Carpenter dans ses précédents films fonctionnent ici très bien. Les mises en abyme désorientent totalement le spectateur (et on se dit que Scorsese et son Shutter Island n'ont rien inventer). Je regrette seulement les monstres, qui auraient pu vraiment être plus poétiques, mais c'est la patte de Big John que de mettre des bêtes tentaculaires inhumaines partout.
Sam Neill est génial et maîtrise parfaitement sa folie. Les plans sont parfois esthétiquement superbes, et le goût de Carpenter pour sa propre musique (clin d'oeil au début d'ailleurs) prend là toutes ses aises.
Ah je suis content !

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Réflexion philosophique sur le Moi et l'Autre, sociologique sur la peur dans la société, et prouesse horrifique dans un décor blanc : Carpenter dans la droite ligne du monstre et de l'alien.

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Mais ce que je me suis marré !! Certain que Carpenter se voyait en porte-étendard des Indignés des 90's, mais là c'est bien trop drôle et assumé... Le héros le plus badass du monde (qui apparemment n'aime pas trop les chewing gum), dans une quête digne des frères Coen. Le combat le plus drôle et le plus nanar de l'histoire du cinéma, les vêtements les plus géniaux et les coupes de cheveux les plus années 90 possibles, et en plus de ça des dialogues géniaux. Rien ne se prend au sérieux et c'est foutrement drôle.
Ah oui et ya un message politique aussi. Bwof, ça ne m'a pas fait rire ça, mais ça me permet de mettre 7.5 quand même ! Ce serait presque anticapitaliste.
Encore M. Carpenter !

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Vu il y a déjà un moment, à revoir pour avoir un meilleur avis.

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Malgré vos conseils, The Fog ne m'a pas fasciné... Facilité du scénario et déception de ce que Carpenter en fait : puisqu'il s'agit de brouillard, pourquoi peut-on voir si tôt et si clairement ce qu'il y a à l'intérieur ? La peur n'aurait pas pu naître du fait que le brouillard cache tout ? Ici l'horreur ne réside pratiquement que dans les sursauts de musique et les coups de caméra. ça tout le monde peut le faire !
Il doit y avoir quelque chose à faire avec l'utilisation de la tour radio. Je n'ai pas trop envie de penser qu'elle ne sert juste qu'à rendre compte de la progression du brouillard, sinon ç'en est bien triste...
Je retiens le début du film qui met quand même bien dans l'ambiance : les phénomènes simultanés et invisibles sont intéressants. Mais on a l'impression que dès qu'on a vu un des capitaines Crochet tout cela n'existe plus...

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Vraiment pas original comparé à New-York. Les ressorts sont les mêmes, et le côté post-apocalyptique Mad Max, un peu déluré punk, ne fonctionne pas du tout, et ressemble plus à une caricature qu'à autre chose.

Et je veux bien que Carpenter n'ait pas droit à une société de production digne de ce nom, mais merde des effets spéciaux aussi pourris en 1996 il faut le faire quand même ! Kurt Russell reste lui à son aise dans le personnage de Plissken, même s'il est moins badass que dans le premier.

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3 points pour jolies filles, 2 points pour la musique. Le reste est juste ennuyant, long, sans rythme.
(Pis un bon point pour Blue Oyster Cult dans la voiture d'Annie)

Annotation :

Comme souvent chez Carpenter, l'idée de départ est assez bonne, mais le film beaucoup trop long, et les climax finalement assez peu étonnants ou originaux. Dommage.