Basketteur au cinéma

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Sa majesté Jordan :

Il aura évidemment marqué les esprits à travers Space Jam, mis en scène alors qu'il sortait de sa retraite et voyant l'arrière des Bulls aidé les Looney Tunes à vaincre les Monstars qui avaient piqué le talent de 5 joueurs NBA.

On peut d'ailleurs noter dans Space Jam quelques apparitions à l'image de Pat Ewing ou Sir Charles.

Jordan joua aussi son propre rôle dans Les Looney Tunes passent à l'action, Ma Famille d'abord (dans un épisode mémorable d'ailleurs!) et He Got Game.

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Kareem Abdul-Jabbar, qui porta encore le nom de Lew Alcindor :

Il a pris des cours d’arts martiaux durant sa jeunesse et lors de la période universitaire, il désire continuer dans cette discipline et prend des cours avec Bruce Lee, qui devient rapidement son ami. Alors que celui-ci vient de terminer La Fureur du dragon, il apprend que Kareem Abdul-Jabbar est de passage à Hong Kong et arrange quelques scènes du film Le Jeu de la mort (Game of Death). Bruce Lee trouve la mort lors du tournage de celui-ci.

En 1980, il tourne dans le film « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? », de Jim Abrahams où il joue le rôle du copilote Roger Murdock. Il fait d’autres apparitions au cinéma ou dans des séries, jouant souvent son propre rôle, comme dans l’épisode 16 de la huitième et dernière saison de « La Fête à la maison » en 1994, l’épisode six du « Prince de Bel Air » en 1994, Fletch en 1985, « BASEketball ‘en 1998, l’épisode douze de la cinquième saison de « Scrubs » en 2006. Il joue également dans « Mannix » en 1970, « Arnold et Willy » en 1980 et 1982 ou « 21 Jump Street » en et « Le Fléau » en 1994.

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Shaquille O'Neal :

Immense joueur, le Shaq aura tout dominé sur son passage, notamment dans ses années Lakers où il remporta trois titres de suite en étant tout simplement inarrangeable. Il s'est assez vite essayé au cinéma, ce qui était évident, lui qui semblait parfois comédiens (dans le bon sens du terme) déjà sur le parquet. Il aura finalement plus d'une dizaine de film à son actif, pas toujours bien mémorables mais qui participeront à la renommé d'un Shaq décidément touche-à-tout.

Son coéquipier des années Orlando, Penny Hardaway, fera aussi une ou deux apparitions à ses côtés.

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Ray Allen :

Véritable icone dans He Got Game, surement LE film sur le basket, Ray Allen aura eu la chance d'être mythique dès son premier rôle. Il joue un jeune prodige du basket nommé Jesus Shuttlesworth, fils de Jake joué par l'acteur Denzel Washington. Le meilleur shooter à trois points de l'histoire jouera aussi dans le film Harvard Story de James Toback sorti en 2001.

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Rick Fox :

L'ancien joueur de Boston et surtout des Lakers, qui sera champion à côté du Shaq, est surtout connu pour ses séries et notamment Oz et son rôle du prisonnier Jackson Vahue. Il fait également une apparition en tant qu’invité dans The Big Bang Theory, a joué dans la saison 4 de la série Les Frères Scott où il joue le rôle de Daunte et aussi une apparition mémorable dans He Got Game.

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Kevin Durant :

Celui qui aura gâché tout suspense en NBA à cause de son manque de couill*s s'est essayé au cinéma très tôt dans sa carrière (drafté en 2008, l'oeuvre sort en 2012) avec Thunderstruck. Il y joue son propre rôle, très inspiré de Space Jam, où il perd son talent alors qu'il jouait encore à OKC.

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Dennis Rodman :

En plus de s'être essayé au catch, le fantasque allier-fort cinq fois champion a fait des apparitions dans le cinéma, notamment chez Tsui Hark au côté de Van Damme et Rourke.

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Wilt Chamberlain :

L'immense joueur, encore aujourd'hui détendeur de nombreux records NBA (100 points en un match, plus de 50 points de moyenne en une saison, plus de 50 rebonds en un match etc), s'est essayé au cinéma sous la houlette de Richard Fleischer pour le rôle Bombaata dans Conan The Destroyer (1984), une brute épaisse capable d'écrabouiller ses adversaires avec un doigt. Pendant le tournage dans l'Etat de New Mexico, Schwarzenegger n'en mène pas large. En coulisses, le seul être humain capable de tenir la comparaison est le catcheur français André The Giant : un monstre surdimensionné de 2,24 mètres et... 235 kilos. Dans une interview accordée au site Grantland, Mister Univers raconte une virée au restaurant en compagnie des deux spécimens. Autour d'eux, personne ne bronche... Dans ce décor sauvage digne d'un bouquin de Pierre Boulle, Chamberlain se montre convaincant. Il ne réitérera pas l'expérience. Dommage. On l'aurait bien vu dans un film de super héros, en méchant indestructible.

Annotation :

Gheorghe Muresan :

La légende veut que le Roumain était tellement grand (2,31 mètres) qu'il pouvait toucher le toit de Beaublanc, la salle du CSP Limoges, lorsqu'il y venait jouer avec son club de Pau-Orthez, dans les années 90. En 1995, « Gidza » traverse l'atlantique et pose ses valises à Washington. Muresan effectue une honnête carrière NBA (élu joueur ayant le plus progressé en 96, MIP) et devient le deuxième plus grand joueur de l'histoire de la ligue, derrière le Soudanais Manute Bol. Pour l'anecdote, le mec était capable de dunker sans décoller les pieds du sol...
Lors d'un match qui oppose les Knicks aux Bullets, Billy Crystal, habitué du Madison Square Garden, pense avoir une idée de génie : l'acteur propose à Muresan d'interpréter un gentil géant dans un film intitulé My Giant. Conscient de la chance qui lui est offerte, Big Gheorge accepte. On a connu des choix de carrière plus habiles. Hormis une apparition dans un clip d'Eminem, le natif de Cluj ne reposera plus ses grands pieds sur un plateau de cinéma.

Annotation :

Rien de bien fou dans ce court-métrage où Kobe Bryant raconte, à sa manière, sa passion pour le basket-ball, c'est un peu mièvre, ce qui est bien accentué par la musique de John Williams, et n'apporte pas grand chose, que ce soit dans l'émotion ou la pertinence. Il reste une animation plutôt sympathique, et un ensemble qui se laisse tout de même regarder.

Annotation :

Kyrie Irving, accompagné de quelques grands noms de la NBA comme le Shaq, Reggie Miller ou C-Webb, ainsi que quelques apparitions comme Steve Nash.

Si l'idée de faire un film à partir d'une pub n'était pas forcément la meilleure des idées, il n'empêche qu'il est difficile de ne pas prendre son pied devant Uncle Drew lorsqu'on adore le basket-ball. Déjà, il y a le plaisir de voir un Kyrie Irving toujours virevolant malgré son grimage, un Shaq toujours drôle et imposant, Reggie en éternel menace de loin ou encore C Webb, avec en prime une référence finale à sa fameuse erreur étudiante. L'ensemble est attendu mais efficace, plusieurs gags marchent et on ressent l'amour des playground malgré l'aspect commercial qui se cache derrière toute cette entreprise.