Best Of Cinéma 2014

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Une oeuvre qui tient son pari jusqu'au bout sans se sacrifier au retournement trop facile, esthétiquement superbe et à la fois malsain, et qui a l'intelligence d'être interprété de plusieurs façons.

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Incroyable surprise. C'est beau, c'est tendu, c'est crédible. On ne sait rien de ce monde, ni ce qui y est arrivé, mais on y plonge la tête la première. Pleins de mystères en suspens, sans pour autant avoir la sensation d'être sur sa faim. Le nom de Robert Pattinson ne doit pas vous rebuter (haha hihi Twilight lol pffrrt. Calmez vous les mecs, c'est un acteur, c'est normal d'évoluer), ça serait vraiment passer à côté d'un excellent film.

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Alors oui je sais que cette oeuvre ne marquera pas l'Histoire du cinéma, et je reconnais qu'il n'a rien d'exceptionnel. Il n'empêche, j'y ai pris énormément de plaisir, c'est simple, évite les longueurs malgré ses 2h, et les quiproquos lourdingues. Un film qui m'a vraiment fait du bien.

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Bon dieu que c'est con. Mais bon dieu que c'était jouissif! J'ai pris mon pied 2h30 durant, j'en demandais pas plus.

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Peut-être pas "UNE MERVEILLE" comme le hurle l'affiche, mais clairement un bon film à la tension palpable, magnifiquement filmé, avec un héros désespéré qui n'a plus rien à perdre.

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Le divertissement grand public aujourd'hui, ça devrait ressembler à ça (et pas aux Gardiens de la galaxie). Un scénario assez original, bien traité et exploité, sans tomber dans la répétition (un comble), c'est drôle sans être lourd, et l'action n'est pas indigeste. Une vraie réussite.

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Assez étonné du black out total autour de ce film. Pourtant le casting n'est pas inconnu (Jesse Eisenberg, entre autres), produit par Harmony Korine et Michael Caine, et Richard Ayoade avait déjà fait ses preuves avec Submarine. Alors pourquoi un tel silence ? Je ne saurais dire. Sorti en catimini en plein été, The Double, adapté de la nouvelle de Dostoïevsky du même nom, mérite largement votre attention. Mise en scène inventive, avec un univers à la fois superbe et oppressant, une bande-son magnifique, The Double est vraiment un film original et réussi. L'histoire s'embourbe un peu aux trois quarts mais relève vite la tête. Incompréhensible encore une fois qu'il n'ait attiré l'attention que d'aussi peu de monde.

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Il y avait longtemps que je n'avais pas vu de film d'horreur au cinéma. Les thèmes ne me donnaient pas envie, et le public de plus en plus pénible n'arrangeait rien. Puis je me suis laissé tenté par ce Babadook aux allures faussement Burtonniennes de 1er abord. La réussite ici vient des deux principaux acteurs, la mère, dont on ressent l'épuisement jusqu'à en être nous même essoufflés, et son fils, qui est ici un vrai enfant, et non un enfant théatralisé qui sort des répliques qui montrent qu'il n'a peur de rien. Et bien sûir le Babadook, son origine, les situations, la tension qu'il fait naître... S'il méritait d'être un poil plus court, Babadook est tout de même une réussite, évitant les jump scares à la con et les univers "Gothico-gnagnan" qu'aurait pu apporter un tel thème.

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Peu de surprises venant de Wes Anderson, ce n'est pas pour autant qu'il faut bouder son plaisir. Un film des plus sympathiques qui rappelle fortement les histoires de Tintin, ce qui n'est franchement pas déplaisant.

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Alors que la première partie de cette préquelle m'avait plu mais un peu laissé sur ma faim, ce film propose ici une histoire un peu plus touffue. La bonne surprise venant du fait que le film maintient son ton dramatique tout du long et évite de tomber dans les blagues désamorçant l'ambiance toutes les 5 minutes. Evidemment, reste quelques clichés propres à ce genre de film, notamment un aspect tire-larme légèrement trop appuyé, mais évite d'être totalement manichéen, les actions n'étant pas motivées forcément par l'envie de guerre (d'ailleurs, à ce sujet, le titre FR du film est totalement mensonger, mais passons...).

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Alors oui "ouin ouin les média ils sont méchants, bouhouhou on vit vraiment dans un monde voyeuriste, etc..." Rien de bien original dans ce message un peu trop appuyé par les yeux grands ouverts de Jake Gylenhaal en zinzin passionné par le marketing qui débite des règles commerciales au kilomètre. Mais il en ressort tout de même un film très plaisant, avec une tension bien palpable (notamment dans le dernier tiers du film) et joliment réalisé (L.A., véritable personnage à part de ce film). Un vrai polar efficace.

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Parce qu'il fallait bien mettre un film de Quentin Dupieux, sinon ça ne serait pas vraiment un classement à moi. Dupieux signe toutefois là un film mineur, qui n'est pas spécifiquement marquant contrairement à Steak ou Rubber. Le film reste toutefois très drôle, pour peu qu'on soit familier de son univers (les autres vous pouvez toujours passer votre chemin, je pense!).