Bilan de l'année - 1986 - Série de déceptions et lassitude

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Malheureusement j'ai vu ce film choc trop de fois et je le connais par coeur, du coup je ne suis plus aussi choqué, ni aussi surpris par l'évolution pourtant hallucinante de Jeff Goldblum tout au long du film. Un film malsain, horrible, inquiétant, dur, et parfois grotesque. Le meilleur Cronenberg et de très très très loin. Le plus maîtrisé à tous les niveaux, il va droit au but.

Meilleur film vu de l'année, mais ce fut dur à choisir, et en permanence en ballottage avec After Hours...

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Comme "la mouche" de Cronenberg, ce film je l'ai vu trop de fois, du coup il ne me surprend plus vraiment, et je ne prends plus autant de plaisir que lors de la première découverte qui m'avait laissé sur le cul.

Cette plongée surréaliste dans l'enfer d'une nuit, est jouissive et récréative à souhait, les effets de mise en scène ultra stylisée de Scorsese ne sont cette fois-ci pas lourds, mais juste parfaits et impressionnants et rendent bien cette obsession paranoïaque.

Griffin Dune est génial, la BO de Shore itou, les personnages secondaires sont plus ou moins intéressants (mais plutôt plus que moins), et finalement cette aventure est vraiment inédite et plaisante à souhait. Scorsese se fait plaisir, et ça c'est drôlement chouette.

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(vu après coup)

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La belle surprise de l'année 86, un film imparfait, mais avec une sacrée personnalité.
On dirait un comics lynchéen, avec des acteurs fabuleux.
Cf ma critique pour en savoir plus.

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(Vu après coup)

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Solide. J'avais peur d'être déçu en le revoyant, déjà que je le connais par coeur, et d'être totalement lassé, voire ennuyé. Ca passe très vite, la réalisation est parfaite, la photo est sublime (cf les scènes de nuit avec les lumières qui clignotent dans tous les sens en fonction des fumigènes, des projecteurs, et des rockets), les acteurs sont globalement très bons, avec un casting pléthorique plutôt bien équilibré. Bon certes c'est simpliste, certes y a un peu de philosophie à deux balles, et la confrontation dafoe/berenger n'est pas assez développée, et du coup un peu décevante, certes le récit est répétitif et pas foncièrement passionnant (discussions/batailles/discussions/batailles) mais doit bien retranscrire le quotidien des GI. Mais c'est drôlement bien foutu quoi.

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Comme souvent, un film très réussi de Woody Allen, beaucoup de charme, de drôlerie, mais dans le fond ça raconte quoi ? bah pas grand chose, mais malgré tout on se laisse avoir et embarquer dans le délire, mais je suis sûr que d'ici quelques mois j'aurais tout oublié du film.. Enfin non je retiendrai quand même la dégaine de Michael Caine sacrément hilarant en séducteur en mousse. Et puis y a quelques jolis moments quand même, entre Woody et Dianne Wiest.. Bon faut aussi rajouter que c'est hyper bien réalisé, et que certains mouvements d'appareil sont impressionnants.

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Je soupçonne "Mud" de Jeff Nichols d'avoir pas mal repompé sur ce très joli et très original film, notamment dans son final (que l'on peut d'ailleurs voir sur l'affiche de mosquito, sans chercher à spoiler).
Assez surprenant ce film, le personnage d'Harrison Ford est vraiment inédit, un géo trouvetou lassé de l'Amérique, qui adore construire tout un tas de trucs farfelus, et qui part carrément créer un nouveau monde en pleine jungle, à l'aide des locaux.
Ambigu aussi, à la fois humaniste et esclavagiste, et dans le fond profondément égoïste.

Et puis le concept du réfrigérateur géant planté au milieu de la jungle est assez démentiel, les péripéties sont plutôt prenantes, ... La photo est magnifique, l'ambiance immersive, bref c'est solide.

Le seul défaut que je trouverai, c'est que c'est quand même un poil trop long, parfois un peu lourd, certaines séquences pas toujours au niveau (par exemple lorsqu'ils partent à la rencontre d'une tribu assez hostile), et ça manque un chouïa de rythme, ce qui fait que je ne me suis jamais totalement embarqué dans cette aventure tout de même très agréable à suivre.

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J'appréhendais de le revoir, la dernière fois, j'avais bien aimé, mais certaines scènes m'avaient un peu saoulé, et étaient un peu chiantes.
Mais en fait, il s'est bonifié à la revoyure, c'était franchement kiffant, une plongée dans un rêve/cauchemar bien délirant, et sacrément classe et bien réalisé. Denis Hopper génial en monstre psychopathe qui doit improviser à peu près toutes ses répliques, Kyle MacLachlan parfait en double de Lynch, une ambiance polar géniale qui dérive très rapidement dans le grand n'importe quoi.
Peut-être un peu long, et encore je chipote.

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(vu après coup)

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(vu après coup)

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Un peu déçu au revisionnage de ce film que pourtant j'avais adoré!
Alors la première partie est toujours géniale, mais la seconde est assez lourde, le chasseur de primes est raté et sans intérêt, et la fin sur la famille américaine un peu moralisatrice, sans le décalage nécessaire m'a saoulé..

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2h40 de "Meryl qui aime Robert".
Je n'aurais peut être pas dû revoir ce joli souvenir d'enfance...
Cf ma critique pour en savoir plus.

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Un bien étrange film d'Almodovar, un peu nanar sur les bords.. Restent d'indéniables qualités, une très belle musique, des couleurs comme toujours incroyables, et un duo d'acteurs principaux bourré de charme et d'élégance (Assumpta Serna et Nacho Martinez), malgré l'histoire grandguignolesque de toreros psychopathes tueurs en série.

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Un "documentaire" de malade mélangeant fiction/réalité avec les vraies personnalités mythiques du cinéma de Fellini, se foutant en permanence de la gueule du spectateur, permettant de découvrir sous un angle délirant ce qu'était la vie de Cinecitta dans un déluge parfois assommant de répliques, de personnages, de costumes, de décors.
Et puis un soupçon de nostalgie sur un monde voué à disparaître, une jolie évocation d'un passé malheureusement révolu, où tout n'était que liberté, joie, folie, jeunesse et gourmandise.
Un peu fatiguant par moments donc, mais une jolie oeuvre testamentaire d'un cinéaste de génie.

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Une déception. Très clairement, le film avait un potentiel de chef d'oeuvre, s'il avait été réalisé par un Herzog, voir un Malick. Ici tout est très décousu, les personnages sont finalement très peu creusés, les guaranis ne sont que des silhouettes, on n'apprend rien du tout sur le fonctionnement des missions, et même le scénar et ses implications sont extrêmement mal expliquées, du coup dur de s'y intéresser.

(cf ma critique)

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Etonnamment sympathique, bon c'est du pur nanar, mais c'est déconnant et complètement assumé. Avec des dialogues tellement cons qu'ils en deviennent hallucinants. Un côté mad max du pauvre avec une mélanie griffith et un héros inexpressifs, et énormément de séquences WTF. En fait c'est un peu un cartoon à la Russ Meyer, un grand n'importe quoi qui ne m'a pas déplu dans le fond, même si c'est quand même assez naze au bout du compte avec un scenar en roue libre. Les costumes et les décors sont hilarants.

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Histoire d'amour contrariée entre un éboueur et une caissière de supermarché.
Univers cocasse où les propositions d'ascension sociale arrivent aussi vite que les crises cardiaques. Visuellement, le film a dix ans d'avance sur son temps, tant l'image est superbe (j'ai vraiment cru voir un film de fin des 90's).
Le film est rythmé par des musiques de jazz et de blues, ce qui donne au final une superbe ambiance avec des couleurs pétantes.
La Finlande a l'air d'un pays tout moisi et tout triste, mais le film n'a rien de plombant pour autant.
Après ça ne casse pas trois patte à un canard, et ça ne raconte pas grand chose de très palpitant non plus. Mais on sent la patte de Kaurismaki, que les auteurs du Groland s'évertuent à reproduire, peu bavard, involontairement drôle, un peu autiste.

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Un film assez éprouvant sur la vie délurée du couple Sid Vicious et Nancy Spungen, c'est surtout la fin qui est affreusement longue et qui m'a posé problème. Voir des punks toxicos passer leur temps à se droguer et à ne pas savoir ce qu'ils disent ni ce qu'ils font, ça devient assez vite lassant et plombant. Reste quelques moments rêvés (la scène de My Way très belle, la toute fin du film), quelques séquences très drôles, une photo de Roger Deakins magnifique, et de superbes acteurs, Gary Oldman en tête (sans surprise).

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Franchement une purge, mais une histoire romantique touchante cela dit.
Je n'y arrive décidément pas avec Mastroianni.
Cf ma critique pour en savoir plus.

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Le film a autant de superbes qualités que d'horribles défauts. Techniquement, c'est monstrueux, la mise en scène est impressionnante, le travail sur la caméra, la beauté de la photographie, c'est limite trop, et ça en rajoute au côté très artificiel du film.
Les acteurs sont très bons.

Après au rang des défauts, c'était prévisible, c'est une énorme guimauve, et le traitement spielbergien est très bizarre en fait, on parle de trucs hyper glauques (incestes, viols, tabassages), avec un ton quasi enfantin demeuré autistique, et où tout semble faux, tellement tout est surstylisé et surtravaillé. Il n'y a plus aucune vérité, plus aucune authenticité, du coup tout ça me paraît tellement irréel, éloigné, que je n'y crois absolument plus.
Avec empire of the sun, et ce film-là, ça cristallise tous les énormes défauts que peut avoir Spielberg, mais aussi ses énormes qualités de metteur en scène.
Du coup, bah c'est hyper moyen quoi, mais ça se laisse voir, c'est pas non plus ignoble. (mais un peu quand même).

Ah et y a certains passages vraiment écrits avec les pieds, où on a l'impression que le bouquin d'origine a été mal adapté (genre les scènes avec Winfrey et l'américaine WASP dans la bagnole qui sortent un peu de nulle part), et des ellipses assez gonflantes.

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La première demie-heure du film est une purge absolue, le scenar (s'il y en a un) est incompréhensible. Après ça se résume à des courses poursuites dans des couloirs cheap, mais c'est plus sympa car Kurt Russell arrive à trouver sa place et son rôle. Le rateau final qu'il fout à Kim Cattrall est mémorable.

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On ne dirait pas un film pour le cinéma, mais un tout petit programme télévisé pour 7h du matin sur tf1 ou m6...

C'est assez chiant, fade, pas très beau graphiquement (surtout les personnages, qui jurent avec les décors). L'histoire n'a aucun intérêt, seule la séquence du piège diabolique est véritablement jouissive, et c'était la seule dont je me souvenais, comme quoi.
La séquence du bar/cabaret des rats loubards est également assez réussie.
Le finish n'est pas trop mal, mais il est quand même interminable, malgré une incursion dans la 3D très réussie dans les rouages mécaniques de l'horloge de Big Ben.
Les 1h20 sont quand même passées très lentement...

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La saga Alien que j'adorais tellement petit à pris un méchant coup de vieux dans la tronche.
Même enfant, cet alien-là je ne l'aimais pas. Les scènes d'action sont pour la plupart du temps illisibles, la petite fille est insupportable, les GI (surtout la meuf d'ailleurs) sont exaspérants.. Bref c'est bien faiblard..

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Gonflant, chiant, raté, ringard, ennuyeux, plat, mou, pas drôle. Un retour vers le futur du pauvre, où Kathleen Turner rame pour sauver les meubles, en vain...
Même les seconds rôles campés par des acteurs mythiques sont grotesques : Nicolas Cage absolument insupportable et pas du tout dirigé par Coppola. Le film quidam par excellence. Allez deux trois bonnes scènes, surtout les chansons du groupe de Cage avec Carrey (lui aussi sous exploité), et une reconstitution crédible des 60's.

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Le film n'est pas honteux loin de là. J'ai vu bien pire au cours de cette année 86. Mais en fait il repose pratiquement exclusivement sur le seul talent de Danny de Vito qui est vraiment un acteur de génie, perdu dans un film foutraque, peu ou pas drôle, assez mal réalisé/mal monté, et au bout du compte pas du tout intéressant.
Bette Midler que je vois pour la première fois est insupportable, et je regrette que ses kidnappeurs ne l'aient pas tué plus tôt. Je me demande aussi comment Bill Pullman a pu faire carrière après ce film, avec sa coupe de cheveux décolorée, et son jeu d'acteur totalement à la ramasse, et marrant involontairement (ce qui doit être voulu d'ailleurs).
Ah les quiproquos du film sont plutôt sympathiques et font parfois mouche. Bon aussitôt vu, aussitôt oublié..

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Effroyablement chiant. Un "Mary à tout prix", l'humour en moins, l'aspect bobo snobinard en plus, avec petite musique jazzy, gros plans sur des tableaux d'art contemporain pour donner un semblant de style. On voit pourtant les brouillons des très bons films à venir de Spike Lee.

Nola est une grosse vache sans aucun charme qui hésite à choisir entre trois cas sociaux pendant 1h30 qui semble en durer 12.
Je n'ai pas mis 1 car il y a des idées de mise en scène rigolotes ici et là, et que le film a quand même un petit humour pas désagréable, même si j'ai l'horrible sentiment d'avoir perdu mon temps.

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Bon Rafelson et son équipe ont décidé de prendre quelques vacances à Hawaï, et le film n'a servi que de prétexte à ça, se prélasser sur la plage, faire de la plongée sous-marine, et observer les beaux volcans.
Parfois en regardant certains films on se demande à quoi il servent, quel est leur intérêt ? Là j'ai trouvé ma réponse...

Debra Winger joue horriblement mal et a 10 fois trop de cheveux, j'ai mis environ 1h20 a comprendre qu'elle était flic, c'est dire si c'est mal écrit.
Theresa Russell est plutôt pas mal dans le rôle de la tueuse, mais qu'est ce que c'est inintéressant bordel, elle se marie avec dennis hopper (venu faire coucou), hop il avale un poison, il meurt, elle récupère l'héritage, elle se marie avec Merlin d'Excalibur (le génial Nicol Williams qui a ici le charisme d'un poulpe avarié), hop elle l'empoisonne il meurt, elle récupère l'héritage..

Et puis débarque Sami Frey, une espèce de doublon de Bernard Henri Levy, qui est juste un phénomène, rarement vu un type jouer aussi mal (surtout avec son accent français), c'est assez fascinant et captivant. Bon très clairement ça se voit qu'il n'en avait rien à foutre de son rôle, mais du coup, ça m'a rendu le film assez fendard finalement.

Bon je n'ai pas parlé du twist final grossier et débile...

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Ken Russell avait un sujet en or et fait pour lui, des personnages réels d'écrivains britanniques révolutionnaires ayant eu des vies totalement déjantées, et il en fait une autoparodie, en essayant de retrouver sa gloire passée des 70's. Mais ça marche pas, parce que le scénario est abominable, parce que les personnages débitent des dialogues qui ne veulent rien dire, parce que c'est tout simplement chiant et interminable, et parce que c'est complètement fauché.

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Un "polar" dans la cambrousse américaine, un gros casting, pour un film totalement raté avec des comédiens qui pataugent comme ils peuvent. Cf ma critique pour en savoir plus.