Bob Dylan comme vous ne l'avez jamais entendu

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L'une des deux seuls chansons originales de son premier album. "Woody" c'est pour le folkeux Woody Guthrie, idole parmi les idoles de Dylan, et que celui-ci va visiter à l'hôpital New-Yorkais où Guthrie est interné pour une maladie dégénérative.

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Composée et enregistrée en 1963 ou 1964 (et non 1986). C'est une vraie perle, jamais parue sur aucun album, que les Bootleg Series ont sauvé de la disparition. La complainte s'inspire d'un fait divers contemporain à l'écriture de la chanson: la condamnation (ou ici "con damnation" vu le contexte) d'un chauffard à 99 ans de prison.

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Oui, Bob peut aussi faire rire. Ca a sûrement fait rire Mohammed Ali aussi. Le morceau vient de son 4ème album "Another Side of Bob Dylan".

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La dernière piste de son double (et meilleur) album "Blonde On Blonde". 12 minutes d'images amoureuses pour évoquer celle qu'il vient d'épouser: Sara Lownds. Il ne la jouera jamais en concert, et elle a été enregistrée en une seule prise, juste après sa composition. Moralité, entendre cette chanson c'est entendre la naissance, la vie et la mort de cette chanson. L'histoire est belle.
Dylan vient de finir d'enregistrer "Blonde On Blonde" à Nashville avec Al Kooper et les membres des Hawkes qui deviendront le "Band" plus tard. Dylan ne leur a pas donné congé pour autant, il s'est contenté de les ramener à New york, les abandonnant dans le hall du Chelsea Hotel tandis que lui est allé s'enfermer dans une des chambres. Et ils attendent et ils attendent. Ils jouent aux cartes, picolent, se demandent ce qu'ils peuvent bien foutre là. Sur les coups de 4 ou 5h du matin Bob Dylan descend avec sa guitare et leur donne comme seule indication de le "suivre". S'ensuit une mélopée entortillée autour d'une anaphore très simple et très belle. Ne sachant pas quand le morceau est censé s'arrêter, on remarque que les musiciens donnent tout sur chaque refrain. Dans le doute.

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La voix de Dylan a changé. Il prétend que ça s'est fait naturellement au moment où il avait arrêté de fumer. Bien sûr, il nous prend pour des cons. Bref, une très grande chanson sur un très bon album country, Nashville Skyline, un peu oublié.

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Même album

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Dylan entre dans ces seventies qui vont être si particulières pour lui et revient ici à la pop, sur l'album New Morning.

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Sur cet album enregistré intégralement avec le Band (le seul dans la discographie officelle), intitulé Planet Waves, Dylan signe sa première compo sur la mort. Un thème qui ne le quitte plus depuis. Ce qui est plutôt logique.

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Et merde! on est en 1975 et ça bat de l'aile entre lui et Sara (je vous invite à écouter "Sara" d'ailleurs). A nouveau une chanson que les Bootleggers auront sauvé du néant.

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Dylan est connu pour remanier (et parfois massacrer) ses plus grandes chansons en concert. Illustration.

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Un morceau qui fait le bilan, simplement, en se remémorant chaque instant...Mais laissons là les Neg Marrons et écoutons ce morceau tiré de "Street Legal" enregistré en 1978, à l'aube de sa conversion au christianisme.

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Meme album et très beau texte encore.

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1979: Ca y est Dylan se tourne vers Jésus, qui l'eût cru? En tout cas, un groove imparable ici.

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Toujours sur l'album Slow Train Coming. Une chanson assez ambivalente où l'amour céleste, divin, ne retombe jamais très loin des nourritures terrestres et du corps de cet ange qui, pour le coup, ne semble pas asexué mais plutôt féminin.

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Après trois albums du genre "grenouille de bénitier", il revient à un registre plus profane. Une très belle ballade, un brin ironique ("You know, a woman like you should be at home, That's where you belong"), avec l'appui de la célèbre section rythmique jamaïcaine: Robbie Shakespeare et Sly Dunbar. Album: Infidels

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Attention chef d'oeuvre! Composée en 1983 pour Infidels, cette chanson hommage au Bluesman Blind Willie Mac Tell est aujourd'hui une des préférées des Dylaniens. Par ailleurs, il la joue souvent en concert.

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Ouf!!! Ces horribles années 80 tirent sur leur fin. Heureusement pour Dylan pour qui elles avaient été riches en fautes de goûts. En 1988, il se relance à la Nouvelle Orléans auprès du producteur Canadien Daniel Lannois. Résultat: le très beau "Oh Mercy!" Apparemment, la plupart du temps Dylan va bien à ce moment là, la plupart du temps...

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Chant hypnotique, sur fond d'histoire d'adultère.

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Au début des 90's, Dylan, qui n'est quand même pas revenu au mieux de sa forme, sort deux albums de reprises folks. Celle-ci vient du 2nd, World Gone Wrong.

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Nouvelle chanson sur la mort, parue pardoxalement sur l'album de sa vraie renaissance, Time Out Of Mind, de 1997. La voix de Dylan a cette fois-ci définitivement changé. Dorénavant, il portera sa voix d'excès. Tant mieux ça se prête bien au Blues.

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Arf ce piano! Arf cet album! C'est quand mêmpe autre chose que Starmania et le Blues du Business Man.

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Un chef d'oeuvre d'une grande noirceur. Là je propose la version de Modern times mais je conseille aussi la version Bootleg.

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En 2009, il sort deux albums: un album de chants de noël...et celui-ci, Together Through Life. La pochette, une photo de Bruce Davidson, recouvre une dizaine de grandes chansons, et surtout, surtout celle-ci.