C'est beau mais c'est chiant

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La référence du genre.

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Oui il y a des jolis ciels bleus... C'est surtout grâce au technicolor hein...
Mais on est censé être impressionné ? Crier au génie comme des petites connasses de groupies journalistes ?
On me dira, le maître absolu du cinoche, Sergio Leone, admirait beaucoup Ford. Certes, mais il considérait L'Homme tranquille comme un film totalement honteux, ce qui prouve qu'il restait lucide malgré son admiration.
De plus, Pedro Almodovar, ne s'est jamais gêné pour dire cracher sur S.L. et dire son admiration pour J.F. On remerciera donc cette grosse paella dégueulasse de Pedro pour nous indiquer où est le bon et le mauvais gout.
Quand à nous, on ne supporte pas l'ignoble niaiserie à la guimauve et la débilité toujours grotesque des films de John Ford.

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Stanley, on te préfère quand tu es drôle.

Trop froid, trop mécanique, trop minéral, trop inhumain, trop mort.

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Intéressant mais manque un peu de tonus tout ça.

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Putain mais la guerre comment c'est pas bien quoi ! Tout ça c'est Babylone alors que les pygmées ils vivent à poil ils chient dans les buissons ils sont gentils... Pourquoi être méchant alors qu'on peut être gentil ? Somme-nous voué au Mal ? Ou au Bien ? Ou un peu aux deux ? Sommes-nous des âmes de Lumières ou des âmes de Ténèbres ?
Ô Terrence , délivre-nous des méchants jusqu'au siècle des siècle et l'abolition du dislike.

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https://www.youtube.com/watch?v=ZTeqM5gciH8

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Une palme d'or pour un film qui vaut juste un docu moyen sur Arte...

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Un point de plus pour les belles meufs, t'as fait des efforts Terrence.

De plus, ce film est ta conversion au numérique, et le numérique te sied mieux que la pellicule, tu en deviens plus intéressant, tu nous rapporte plus de choses de tes balades.
C'est sur que la pellicule ne t'allait pas.

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On continue la Malick touch, on prend une steadicam, on la remue partout et les acteurs font ce qu'ils veulent, en sentant la présence de Dieu s'il vous plait.

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Je n'ai jamais été admiratif devant le Mont Saint Michel ; et Parsifal de Wagner me parle, sans me faire vibrer... Du grandiose, du sublime et de l'élevé, oui... Mais profondément fade ; comme la vieillesse peut-être, ce pourrissement qui nous guette tous après tout...

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"Lorsque les Allemands commencèrent à devenir intéressants pour les autres peuples de l’Europe — il n’y a pas si longtemps de cela, — ce fut grâce à une culture qu’ils ne possèdent plus aujourd’hui, qu’ils ont secouée avec une ardeur aveugle, comme si ç’avait été là une maladie : et pourtant ils ne surent rien mettre de mieux en place que la folie politique et nationale. Il est vrai qu’ils ont abouti par là à devenir encore beaucoup plus intéressants pour les autres peuples qu’ils ne l’étaient autrefois par leur culture : qu’on leur laisse donc cette satisfaction ! Il est cependant indéniable que cette culture allemande a dupé les Européens et qu’elle n’était digne ni d’être imitée ni de l’intérêt qu on lui a porté, et moins encore des emprunts qu’on rivalisait à lui faire.

Qu’est-ce qui, chez eux, nous impressionne, tels que nous sommes maintenant, tantôt d’une façon si insupportable, tantôt d’une façon si touchante et si pitoyable ? D’une part la rage de paraître, à tout prix, moralement ému ; d’autre part le désir d’une universalité brillante et sans consistance, ainsi que l’intention arrêtée de voir tout en beau (les caractères, les passions, les époques, les mœurs), — malheureusement ce « beau » répondait à un mauvais goût vague qui néanmoins se vantait d’être de provenance grecque. C’est un idéalisme, doux, bonasse, avec des reflets argentés, qui veut avant tout avoir des attitudes et des accents noblement travestis, quelque chose de prétentieux autant qu’inoffensif, animé d’une cordiale aversion contre la réalité « froide » ou « sèche », contre l’anatomie, contre les passions complètes, contre toute espèce de continence et de scepticisme philosophique, mais surtout contre la connaissance de la nature, pour peu qu’elle ne puisse pas servir à un symbolisme religieux."

Nietzsche : Aurore § 190

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"Deutsche sich gewöhnt hat, die Langeweile als moralisch zu empfinden" als der grosse Friedrich sagt.

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Les westerns américains peuvent quasiment tous être dans la liste.

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La fierté fransahaise !

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Survivrez-vous ?

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"Olol je vais faire 2001 pour les beaufs."

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Bergman trouvait Orson Welles "ennuyeux et vide"... et ne se gênait pas pour dire des grossièretés à propos de grands cinéastes, voire de génies... On ne se gênera donc pas pour lui dire que ses drames domestiques pour vieilles connes sont parfois chiants, plats, prétentieux et songe-creux.

Les films de sa jeunesse avaient bien plus d'allant et de modestie !