C'est décidé, je me remets à lire de la BD

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Puissant et poisseux. Envie d'air après.

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C'est l'histoire d'un trentenaire perdu dans une famille de parvenus. il a la la tripe fragile, des épaules de lâche, des mains d'assassin et des yeux de chien battu. Mot de passe pour qu'il vous fiche la paix en partant des heures aux toilettes : listing.
Son drame personnel : son dindon a du mal à du mal à dresser la tête.
Mais pas de panique, pépé Léon arrive !
Jubilatoire !

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Tout winner sachant winner doit savoir winner sans pots de vin.

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Je vais me jeter sur la suite comme la misère sur le pauvre monde.
Splendeurs et misères de la carte médiathèque : le prêt d'été. J'attends donc le retour des volumes qui me manquent.

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Sublimissime art et scénario aux petits oignons. Fatale, "elle" l'est vraiment. Vraiment.

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Unique volume de la série lu pour l'instant mais c'est exactement celui qui m'intéressait. "Nous ne dirons rien de leurs femelles" est une citation historique, prononcée à l'occasion des procès intentés aux femmes de la commune. Lors de ces simulacres de justice, sexistes et humiliants, on se rend compte que si l'homme est un loup pour la femme, la femme ne peut même compter non plus sur ses soeurs.

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Je promenais mon regard dans les rayonnages d'un café associatif. Soudain, j'ai croisé Francis. Depuis je tease le strips.

Si vous comprenez quelque chose à ce que je raconte, c'est que vous avez lu un Francis.

C'est parfois totalement hilarant, ne vous refusez pas un bon moment de satire sociale.

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♪ You've got the vocab, I've got the vocab. ♪

La tchache, mec, la tchache.

Très bon comic à caractère social qui démonte un par un les préjugés raciaux.

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Mon coup de coeur absolu de l'été. Un éclat de rire, tout simplement. Et si vous n'êtes pas d'accord avec moi, je fais une roulade arrière avec un poireaux de l'agriculture raisonnée dans la main !

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Chef d'oeuvre.

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Les pires cauchemars ne sont pas toujours urbains.

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Ambiance géniale. La fin est un peu faiblarde, mais sur ce titre, on se rend compte à quel point Chabouté est un vrai bon dialoguiste.

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Très bel hommage qui fait son devoir de mémoire. La mémoire, ce qu'il y a de plus court en politique.
A lire absolument si vous avez été contemporains de l'assassinat de Malik. Et même si vous ne l'avez pas été, vous trouverez dans ce roman graphique un intérêt certain : l'autre face des années 80. Que peu de gens connaissent au final.

A toi, Malik.

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L'ovni polar. Très sympa. On y retrouve l'esthétique du carnet de voyage chère à Florent Chavouet, ça fourmille de détails, c'est burlesque et trépidant.

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Un bien belle histoire, une magnifique rencontre entre un clochard céleste et un môme dont la vie n'est pas bien stimulante.
Un chassé croisé entre pères et fils.

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L'alliance parfaite du fond et de la forme. Une claque textuelle et graphique. Une perfection et une dureté d'obsidienne.

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A tous ceux qui savent ce qu'est être étranger quelque part.
A tous ceux qui sont morts d'avoir aimé.
A tous ceux à qui l'horreur n'a pas fait perdre leur humanité.

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Orange amère.
Grinçant, brillant, marrant, conscient.
Riad Satouf, quoi.

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Je suis iel, cellui, fomme, qui voulait être heureuxe.

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Un bijou. Une merveille d'édition. A la joie d'avoir ce bel objet livre (leporello ou livre accordéon) très original, se mêle celle de savourer les illustrations hommage de Nicolas de Crécy à, je le cite : "la passion commune des peintres et des poètes : le voyage. En l'occurrence, un voyage de l'Est vers l'Ouest".
Et il ajoute "comme un pont entre le concept japonais de yûgen- Le Mystère ineffable- et le concept, plus familier en occident, de L'inquiétante étrangeté".

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Gagnant du Prix du manga international au Japon. Quel fait inédit.
Mais Le maître d’armes de Xavier Dorison et Joël Parnotte, me fait de l'oeil pour plusieurs raisons : le thème, la période et la documentation soignée par les auteurs pour produire une histoire très crédible, tant au niveau des enjeux historiques que des combats.

De plus, regardez bien : https://twitter.com/yangfiremonkey/status/815609684950392833
Les planches de l'édition collector sont tout simplement sublimes.

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"Pereira prétend raconte la prise de conscience d’un homme confronté à la dictature. Ou quand un homme décide de se battre la plume au poing !"

Voilà.

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Je reviendrai à ma période universitaire *-*
Et relirai d'ailleurs toute la série sur la branche principale au passage.
Yslaire, LE romantique par excellence, tant dans l'esthétique que dans les thèmes abordés.

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Depuis le temps que mon éclaireur Masto en parle avec enthousiasme, je ne peux pas faire l'impasse. Et puis la dystopie, c'est mon genre.

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J'ai rarement été déçue avec la bd sud coréenne et dans la série bonne pioche il y a ce roman graphique sec et nerveux comme le petit bout de femme qui l'a crée, primé du Fauve découverte au FIBD 2017. Une lecture qui remue, une bd qui n'est pas là pour rassurer, ni faire rêver. Un bilan sans concession de ce que pouvait vivre la jeunesse dans les années FMI de la Corée.

L'homme est un loup pour l'homme, surtout pour ses soeurs.

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J'ai pleuré. Catharsis. Mon oncle.
Mon oncle, donc, qui était de la même génération que la maman de l'auteur et qui a eu le même destin qu'elle.

Et aussi quelqu'un de très proche de moi. Qui se bat contre la maladie, qui a un enfant et une famille autour de lui.
Autre génération, autre traitement, autre regards, c'est vrai, mais même saleté de maladie qui pourrait en un temps très bref balayer des citadelles entières d'amour et de lutte...
Comme il est compliqué parfois de parler de tout cela sans faire ressurgir des choses très intenses qui au final indisposent inconsciemment son auditeur. Alors souvent on se tait.

Espé a trouvé l'art comme vecteur. Avec sans doute beaucoup de souffrance il a livré au plus juste son expérience, sans pathos, avec cette faculté à retrouver la sincérité bouleversante d'un enfant qui aime sa mère, qui s'adapte à ses dysfonctionnements, un enfant qui reste un enfant mais qui a déjà des préoccupations d'adulte.

Juste, merci monsieur. Merci d'avoir souffert pour nous livrer cette autofiction composée de plusieurs destins croisés, à nous, les autres concernés comme vous, qui furent ou qui ont des enfants qui existent dans cette réalité, mais aussi aux lecteurs, qui, même s'ils ne vivent pas cela, ne peuvent être que bouleversés par votre témoignage.

Et en plus, c'était beau, bien dessiné, les couleurs faisaient tellement sens que vous en êtes devenu un peintre.