Cannes 2019 (Qui qui veut faire joujou avec moi ?)

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : Palme d'or

Tout sur la Palme d'or : https://fr.wikipedia.org/wiki/Palme_d%27or

Tous les films en compétition : https://www.festival-cannes.com/fr/festival/selection/competition

En rose c'est noir... Je me souviendrai toujours de cette violence sèche, sorte de coitus interruptus, de motos semblant voler dans les ruelles, d'une pluie (presque) sans fin (non non pas celle-ci), d'un bateau dérivant en mode "Nuit du chasseur" et d'une femme aux cheveux courts pas décidée à avaler n'importe quoi, d'une fin de traque qui sidère par son absence de facilité artistique. Des chapeaux, des voiles, des baigneuses rejoindront mes nuits...

Cf critique

Edit au 19/09/2019 : J'ai eu le bonheur de revoir cette merveille, et je vous confirme ce que j'avais dit en juin à l'issue du SoFilm Festival : c’est ma Palme d’Or, et elle brille encore plus au deuxième visionnage.

Par contre la sortie est reculée de deux semaines, au 11 décembre.

https://twitter.com/takeshi2922/status/1174639941881610240

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En compétition

Palmarès officiel : Palme d'or

Mon palmarès : Grand Prix

Tout sur le Grand Prix : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_du_Festival_de_Cannes

Meilleur film des agrégateurs de critiques (Screen International)

Tout sur le prix du meilleur film des agrégateurs de critiques (Screen International) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Screen_International

Prix de l'AFCAE

Tout sur l'AFCAE : https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_fran%C3%A7aise_des_cin%C3%A9mas_d%27art_et_d%27essai

En matière de plaisir pur, rien à redire, ce "Parasite" est jouissif, on est dans une sorte de "Us" remixé par Chabrol et Lánthimos, soit un film de lutte des classes où le sadisme, la cruauté et le vice font l'amour avec le grand-guignol.

Il y a de la mise en scène sans arrêt, comme toujours chez cet immense réalisateur, c'est brillant à chaque plan, presque trop, au risque de donner le sentiment au spectateur d'assister à une leçon de cinéma autant qu'à un film.

Quant à la parabole sociale, bien que pertinente, elle est pour le moins appuyée.

Bref pas de doute, on est dans le haut du panier, mais de là à crier au chef-d’œuvre, à en faire le deuxième film le mieux noté de tout SC, je ne sais pas. En tout cas je suis sûr d'une chose : Bong Joon-ho m'a précédemment plus renversé que ça.


Palmarès de John 9 Mil : Palme d'or

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En parlant de "Parasite" j'ai pu voir cette version N&B et je serais curieux d'entendre ceux qui disent que c'est un autre film, qui permettrait même d'envisager le récit autrement. Selon moi c'est tout simplement le même, ni meilleur ni moins bon. Le travail sur le noir et blanc a été remarquablement effectué, ça rien à dire, mais on ne m’ôtera pas de l'idée que cette "relecture" n'était en fait qu'une opération mercantile. Et pourquoi pas après tout, un petit distributeur comme The Jokers aurait eu tort de se priver.

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En compétition

Palmarès officiel : Prix du jury, ex-æquo avec "Les Misérables"

Mon palmarès : Prix de la mise en scène

Tout sur le Prix de la mise en scène : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_de_la_mise_en_sc%C3%A8ne_du_Festival_de_Cannes

En clôture de ce Sofilm Summercamp * le moment et le film que j’attendais le plus, tant "Les Bruits de Recife" et "Aquarius" m’avaient chamboulé, subjugué, bouleversé.

Now Ladies and Gentlemen, Kleber Mendonça Filho, venu présenter son "Bacurau", prix du Jury au Festival de Cannes, et qui sera en salles le 25 septembre.

https://twitter.com/takeshi2922/status/1143612272994115584

"Bacurau" est un film politique, un avertissement et un acte de résistance lancés à la figure de Bolsonaro et Trump, qui se balade entre les genres avec malice et délectation. Il est truffé de références horrifiques (Coucou Carpenter !), fun et violent, drôle et rude.

Volontairement je ne vais pas en dire plus, et vous donner un conseil : allez-y le plus vierge possible, laissez-vous surprendre, le plaisir n’en sera que décuplé.

* Vivement l'année prochaine... https://twitter.com/takeshi2922/status/1143616419634061313

https://www.senscritique.com/liste/Sofilm_Summercamp/2435582


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : Prix du scénario

"Sibyl" est si ambitieux, d'une ambition déstabilisante venant d'un film français, vertigineux, référencé, abyssal, analytique qu’il ne m’a jamais permis de le vivre pleinement, gratuitement.

Du grand cinéma assurément mais que je vais devoir revoir en mode « Ne pense pas à "Stromboli", au "Mépris", ne regarde pas Justine Triet mettre en place son récit démentiel, sa caméra qui fait des prodiges, Virginie Efira devenir une actrice phénoménale, prends juste du plaisir ! »


Palmarès de John 9 Mil : Prix d'interprétation féminine (Virginie Efira)

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En compétition

Palmarès officiel : Prix du jury, ex-æquo avec "Bacurau"

Mon palmarès : Prix du jury

Tout sur le prix du jury : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_du_jury_du_Festival_de_Cannes

Mention spéciale de l'AFCAE

Tout sur l'AFCAE : https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_fran%C3%A7aise_des_cin%C3%A9mas_d%27art_et_d%27essai

Prix CST de l'artiste-technicien (Prix Vulcain de 2003 à 2018) : Flora Volpelière (montage) et Julien Poupard (lumière et cadre)

Touts sur le prix CST de l'artiste-technicien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_CST_de_l%27artiste_technicien

De retour du Sofilm Summercamp 2019, je vous mets 2-3 mots à propos de chaque film vu. Ils sont entre autres compilés dans cette liste consacrée à ce festival que j'affectionne tout particulièrement : https://www.senscritique.com/liste/Sofilm_Summercamp/2435582

"Les Misérables" est une grosse tarte dans la gu.... On rit tout le long malgré la violence tapie dans l’ombre, et une salle bondée et conquise a fini le souffle coupé. Ce n’est pas une simple "Haine" 2.0 ni le court juste gonflé, c'est bien plus fort que ça.

Ce film qui a reçu le Prix du jury au dernier Festival de Cannes sera en salles le 20 novembre.

https://twitter.com/takeshi2922/status/1141450530356629504


Palmarès de John 9 Mil : ? (Note : 9)

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En compétition

Palmarès officiel : Prix du scénario

Mon palmarès : Prix d'interprétation féminine (Adèle Haenel et Noémie Merlant, ex-æquo)

Tout sur le prix d'interprétation féminine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_d%27interpr%C3%A9tation_f%C3%A9minine_du_Festival_de_Cannes

Queer Palm

Tout sur la Queer Palm : https://fr.wikipedia.org/wiki/Queer_Palm

Prix CST de l'artiste-technicien (Prix Vulcain de 2003 à 2018) (Mention spéciale) : Claire Mathon (directrice de la photographie)

Touts sur le prix CST de l'artiste-technicien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_CST_de_l%27artiste_technicien

(Se) retourner (ou non) à la page 28...

Cf critique


Palmarès de John 9 Mil : Grand Prix

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : Prix d'interprétation masculine (Kris Hitchen)

Tout sur le prix d'interprétation masculine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_d%27interpr%C3%A9tation_masculine_du_Festival_de_Cannes

Les détracteurs reprocheront à Loach de faire du Loach. Moi je suis sorti de "Sorry We Missed You" sonné, chancelant, et encore une fois épaté par cet homme de 83 ans qui est peut-être le seul à savoir dresser un bilan aussi rude mais clairvoyant de notre société rendue folle, tout en portant un regard d'une tendresse et d'une empathie bouleversantes sur cette famille.

Je vais me débrouiller pour glisser un petit prix à un acteur ou une actrice, ils sont juste époustouflants...


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : Mention spéciale

Corneliu Porumboiu signe avec "Les Siffleurs" un thriller jouissif, truffé de références assumées et de fausses pistes. Ça se balade entre le pur film noir et le tarabiscoté fun à la David Mamet. Et un film roumain (qui plus est en compétition à Cannes) qui fait rire, c’est suffisamment rare pour être salué.


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : Grand Prix

Mon palmarès : aucun prix

Prix CST de l'artiste-technicien (Prix Vulcain de 2003 à 2018) (Mention spéciale) : Claire Mathon (directrice de la photographie)

Touts sur le prix CST de l'artiste-technicien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_CST_de_l%27artiste_technicien

Assez impressionné par "Atlantique" , Grand Prix au dernier Festival de Canne. Mati Diop signe une œuvre certes politique mais qui n’oublie pas d’être avant tout une grande histoire d’amour et de sensualité, et même un film de zombies particulièrement troublant. Et ça sort le 2 octobre.


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : Prix de la mise en scène

Mon palmarès : aucun prix

Je suis triste car je ne comprends plus le cinéma des Dardenne depuis “La Fille inconnue”. Ce “Jeune Ahmed” n’est pas désagréable à regarder mais il m’a laissé de marbre, tiède, un comble face à un sujet si abrasif. Je l’aurai oublié bien vite et ça me désole...


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : Prix d'interprétation féminine (Emily Beecham)

Mon palmarès : aucun prix

Quel soulagement, j’ai enfin trouvé plus prétentieux, esthétisant, insupportable que les derniers Yorgos Lanthimos. "Little Joe" est le parfait petit truc auteuriste et creux pour festivals, et pourquoi se priver puisque le jury cannois a couronné Emily Beecham. Si le cinéma frigide existe, on tient là un beau spécimen du genre.


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : Prix d'interprétation masculine (Antonio Banderas)

Mon palmarès : aucun prix

Meilleur film des agrégateurs de critiques (Le Film français)

Tout sur le prix du meilleur film des agrégateurs de critiques (Le Film français) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Film_fran%C3%A7ais

Cannes Soundtrack Award (Disque d'Or) : Alberto Iglesias

Tout sur le Cannes Soundtrack Award : https://en.wikipedia.org/wiki/Cannes_Soundtrack_Award

Visiblement je vais être bien minoritaire sur le coup mais désolé, je n'ai pas eu le sentiment de voir un grand Almodovar. Mais je ne suis probablement pas le mieux placé pour juger ce (bel) opus : j’aime surtout le Pedro qui filme les femmes donc forcément cette fois ce ne fut pas l’extase, Antonio Banderas n’est pas ma tasse de thé, et ce trop-plein de narcissisme a fini par m’agacer.

(Décidément mon Cannes 2019 commence doucement, et pour la deuxième fois mon camarade juré John 9 Mil a été plus généreux que moi, mais cette fois de peu...)

Par contre je parie qu'il sera au palmarès.


Palmarès de John 9 Mil : Prix de la mise en scène

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En compétition

Palmarès officiel : Mention spéciale

Mon palmarès : aucun prix

Prix FIPRESCI (ou Prix de la critique internationale) (Section Compétition)

Tout sur les prix FIPRESCI : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_FIPRESCI_du_Festival_de_Cannes

Le "It Must Be Heaven" d’Elia Suleiman, succession de courtes scénettes, c’est comme un paquet de crocodiles Haribo, certains préfèrent les verts, d’autres les rouges, ou les jaunes, mais on a toujours envie d’en reprendre. Quel art de la mise en scène ! Sortie le 4 décembre.


Palmarès de John 9 Mil : Prix du jury

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : aucun prix

J’ai encore plus d’admiration, et Dieu sait si j'en avais déjà beaucoup, pour Arnaud Desplechin après cet impressionnant "Roubaix, une lumière".

Il ose sortir de sa zone de confort, il a l’humilité d’oublier qu’il est un virtuose de la mise en scène, pour nous servir un film de genre sobre, sec, refusant tout spectaculaire et toute facilité.

J'ai toujours pensé que les grands réalisateurs étaient ceux qui savaient vous faire oublier que vous n'aimiez pas un acteur ou une actrice en les faisant disparaître derrière un personnage, et pour la deuxième fois consécutive Mister Desplechin réussit sur moi cette performance : ce fut le cas avec Marion Cotillard dans "Les Fantômes d'Ismaël", et cette fois avec Léa Seydoux.

NB : Je n'ai pu m'empêcher au cours de la projection de songer à un certain Q.T. en permanence dans la surenchère, dans la démonstration de force. Les grands cinéastes sont-ils forcément ceux qui montrent les muscles ? Vous avez 4 heures...


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : aucun prix

Peut-être un poil didactique, donc passionnant pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire par cœur, et un poil frustrant pour les autres. La mise en scène est flamboyante, surtout dans la première partie assez folle, Pierfrancesco Favino est plus vrai que nature, bref c’est costaud, très efficace.


Palmarès de John 9 Mil : Prix du scénario

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : aucun prix

Palme Dog (Brandy)

Tout sur la Palme Dog : https://fr.wikipedia.org/wiki/Palme_Dog

Parfois 20 minutes te permettent d’oublier les 140 précédentes où tu t’es dit que ce Tarantino-là et toi ça ne le faisait pas plus que ça. La magie du cinéma quoi, celle que Quentin nous conte depuis toujours.

NB : Je tiens absolument à souligner la performance majuscule de DiCaprio, acteur dont j'ai toujours reconnu les réelles qualités mais qui ne me faisait que très rarement vibrer. Je ne sais si c'est la maturité mais là il est bluffant, passant d'un registre à l'autre avec une facilité déconcertante. Tous les apprentis-acteurs devraient regarder cent fois la scène du livre avec la petite fille, c'est du gros gros niveau.


Palmarès de John 9 Mil : Prix d'interprétation masculine (Leonardo DiCaprio)

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : aucun prix

Cannes Soundtrack Award (Disque d'Or d'honneur) : Jean-Michel Blais

Tout sur le Cannes Soundtrack Award : https://en.wikipedia.org/wiki/Cannes_Soundtrack_Award

Étonnamment c’est en revenant aux sources, géographiques et artistiques, que Dolan tente de faire du cinéma plus adulte. "Matthias & Maxime" est agaçant, amusant, émouvant, romantique, hystérique, avec comme d'hab une BO qui déchire. Bref c’est du Dolan et donc ça va cliver.

NB : Je n'attendais qu'une chose, qu'il grandisse, mais rien à faire, c'est quand il revient à ses tics adolescents que je l'aime le plus.


Palmarès de John 9 Mil : ? (Note : 6)

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En compétition

Film d'ouverture

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : aucun prix

Ça y est, le Festival de Cannes est lancé, avec en ce qui me concerne une petite déception.

Quand on voit ce que Jarmusch avait fait du film de vampires (Merveilleux "Only Lovers Left Alive") , on pouvait s’attendre à ce qu’il révolutionne le genre zombiesque. Et pourtant non, Jim a juste bien fait ses devoirs.

Assez fun, un humour à froid que j'affectionne (et même un petit truc scénaristique rigolo comme tout que je ne dévoilerai pas mais qui parlera à ceux qui ont eu la malchance de voir le dernier Blier), des références bien comme il faut et la dose habituelle de critiques de la société de consommation (Coucou Romero !) et de tacles à la gorge sur la politique américaine (Coucou Trump et son mur mexicain), un casting énorme (qui phagocyte presque le film), parfois sympa esthétiquement avec des petits ralentis pour se faire plaisir, mais vraiment pas de quoi se relever la nuit.

Il repartira sans prix, je vous le signe.


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : aucun prix

Prix du jury œcuménique

Tout sur le prix du jury œcuménique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_du_jury_%C5%93cum%C3%A9nique_du_Festival_de_Cannes

Prix François-Chalais

Tout sur le prix François-Chalais : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Fran%C3%A7ois-Chalais

Pensée à quelques minutes d'entrer dans la salle : Terrence fut l’homme de ma vie puis une première brouille survint en 2013 à cause d’une Merveille. Depuis à chaque fois il me dit qu’il a changé, alors je le laisse revenir puis le chasse tellement il me déçoit. Mais les souvenirs sont tenaces, alors je cède une fois de plus à ses avances, pour une ultime chance.

Pensée quelques heures après être sorti de la salle : Pendant 30 minutes j’y ai cru, le Malick qui m’a rendu fou de bonheur est enfin de retour. Des enfants qui courent, des corps qui se désirent, des herbes bercées par le vent, une vraie narration, du lyrisme sans maniérisme, du panthéisme sans message sous-jacent, une partition belle à pleurer signée James Newton Howard. Et puis les gimmicks reviennent, la voix-off sentencieuse, la musique qui surligne tout, les contre-plongées et le montage fou qui dévorent l’écran. Plus qu’énervé je ressors résigné, et c’est le pire des sentiments. Divorce prononcé.

NB : N'hésitez pas à venir me tancer, ou même me consoler, je voudrais comprendre pourquoi je me sens dorénavant à ce point étranger à un cinéaste que j'ai tant aimé.

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès : aucun prix

Bien longtemps que je n’avais pas vu Isabelle Huppert aussi remarquable. Dommage que ce soit dans le film du Noah Baumbach du pauvre venu faire du ciné intello new-yorkais au Portugal.

"Frankie" ou la définition du vide absolu. En compétition à Cannes ça ? Quelle blague !!!

Par contre l'office du tourisme de Sintra peut remercier Ira Sachs, j'ai envie d'y aller, ça a l'air magnifique.

NB : J'aurais volontiers mis 1 à ce truc mais mon petit cœur m'interdit de mettre moins de 2 à un film où apparaît Marisa Tomei.


Palmarès de John 9 Mil : aucun prix

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En compétition

Palmarès officiel : aucun prix

Mon palmarès :

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Un Certain Regard

Palmarès officiel : Prix de la mise en scène Un Certain Regard

Mon palmarès : Prix Un Certain Regard

Tout sur le Prix Un Certain Regard : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Un_certain_regard

Qu'est-ce que la section Un Certain Regard ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_certain_regard

Prix FIPRESCI (ou Prix de la critique internationale) (Section Un Certain Regard)

"Tesnota" avait été l’un de mes chocs 2018. Inutile donc de dire que j’attendais la "Grande fille" de Kantemir Balagov avec une énorme impatience. J’en ressors remué, fatigué, tremblant devant tant de beauté, de Russie et de souffrance, de vert et de danse du diable, de sourires qui veulent dire « J’ai mal ».

En seulement deux films le disciple d'Alexandre Sokourov s'impose comme un metteur en scène majeur qui assume totalement sa filiation avec le maître Tarkovski tout en travaillant une réelle singularité.

Attention c'est du cinéma exigeant, rude même, mais si vous aimez l'inconfort je vous promets une véritable expérience sensorielle et charnelle de 137 minutes.


Note de John 9 Mil : 6

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Un Certain Regard

Entre mélo à l’ancienne et esthétisme à la Wong Kar-wai, "La Vie invisible d'Euridice Gusmão", Prix Un Certain regard au dernier Festival de Cannes, vous foudroie par sa beauté et l’émotion qu’il dégage. Grand film sur la condition des femmes, sur l'amour transcendant les distances, le temps, et donc la mort.

Il se passe des choses graves au Brésil, et les artistes semblent définitivement être entrés en résistance. Kleber Mendonça Filho, Fellipe Barbosa, Juliana Rojas, Marco Dutra, Karim Aïnouz..., ou la nouvelle "seleção" vs Bolsonaro.

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Un Certain Regard

Palmarès officiel : Mention spéciale du jury Un Certain Regard

Mon palmarès :

Bruno Dumont fait danser les mots de Péguy dans une langue quasi-étrangère et hypnotisante, ses chorégraphies visuelles, insensées, ses gros plans sur le visage de Jeanne créent de la scène obsédante. Et quand la voix (et pas seulement car il se pourrait qu'il se trouve en chair et en os dans la cathédrale d'Amiens) de Christophe survient, je n’y peux rien, je pleure...

NB : Attention c'est du cinéma clivant, c'est du Dumont quoi, il faut juste savoir qu'on va être face à un objet singulier, avec probablement à la clé de la gêne, pourquoi pas un peu d'ennui, mais surtout quelques scènes parmi les plus belles de l'année. Il faut être un grand metteur en scène pour oser ce plan final...

Pour les amateurs de Christophe (et je sais qu'il y en a 2-3 par ici), Nova et son excellente émission "A la dérive" nous font un énorme cadeau....

https://nova.fr/podcast/la-derive/la-derive-toute-la-nuit-avec-christophe-12

https://nova.fr/podcast/la-derive/la-derive-toute-la-nuit-avec-christophe-22


Note de John 9 Mil : 4

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Un Certain Regard

Palmarès officiel : Prix d'interprétation Un Certain Regard (Chiara Mastroianni)

Mon palmarès :

Les échos venus de la Croisette ne mentaient pas, le prochain Christophe Honoré, il sortira le 9 octobre, est un petit bonheur de fantaisie, d'intelligence, d'humour.

Il ne dure que 90 minutes, sa fabrication a visiblement été rapide et légère, peu d'acteurs, quasi huis-clos, tournage certainement très court, postproduction tout autant (Le film était prêt pour Cannes alors qu'on peut s'amuser à dater la fin du tournage à mars, le cinéma d'art et essai qu'Honoré ne se lasse pas de filmer programmant "Grâce à Dieu", "Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares", "We The Animals" ainsi que les reprises de "WarGames" et "En quatrième vitesse").

Tous ces éléments ne sont pas anodins car ils se retrouvent dans les caractéristiques de cette "Chambre 212" : ça va vite, c'est libre, c'est modeste (du moins en surface). Dieu sait si on n'attendait pas ce réalisateur considéré comme intello sur ce terrain : celui d'un vaudeville en mode "Camille redouble" et "La Belle et la Belle".

Il s'agit bel et bien d'une comédie, burlesque et lorgnant même vers l'absurde et le non-sens, c'est facile d'accès, mais attention, ceux qui n'aimaient pas le bonhomme avant ne l'aimeront pas plus ici : Honoré reste Honoré, c'est littéraire, un brin bobo, la gravité est omniprésente sous cette légèreté en surface, chaque dialogue est une opportunité pour le spectateur de philosopher. Et puis il y a toujours ses BO fatales, son goût pour les retrouvailles : Vincent Lacoste est à nouveau là, Chiara Mastroianni, sublime, est de retour pour des "Chansons d'amour 2.0", et on ne pourra que s'amuser (et réfléchir, encore) en voyant son couple à la ville avec Benjamin Biolay ressuscité à l'écran.

Voilà je suis contaminé par le film, je voulais écrire deux lignes, faire simple et concis, mais en réalité c'était impossible car ce "petit" truc ouvre des portes et des portes et des portes....

Ah oui j'oubliais, "Chambre 212" est aussi une déclaration d'amour au cinéma, une mise en abyme... Oups pardon, je me tais, je file dans ma chambre sans numéro, bonne nuit.


Note de John 9 Mil : 7

Annotation :

Un Certain Regard

Palmarès officiel :

Mon palmarès :

Avec "Adam", présenté dans la section Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes, Maryam Touzani, actrice envoûtante de "Razzia", signe un premier long d’une maturité exceptionnelle, fin, sec, pudique, politique, sensuel, intime et universel, bouleversant mais jamais tire-larmes. Incontestablement mon énorme coup de cœur parmi les sorties de mercredi.

NB : Les deux films n'ont rien à voir, mais il y a fort à parier que cette réalisatrice plus que prometteuse a beaucoup aimé "Les Délices de Tokyo".

Annotation :

Un Certain Regard

Palmarès officiel :

Mon palmarès :

Pour me consoler de l'expérience douloureuse de "L'Adieu" et vite me réconcilier avec le cinéma asiatique je me suis engouffré dans une salle, vide bien entendu, pour une expérience radicalement différente.

Avec "Nina Wu" le Taïwanais Midi Z signe un film tout sauf confortable, l'exact opposé du film-doudou. Jouant sur les interstices entre rêve et réalité, c’est du cinéma inclassable, complexe, perturbant, fascinant jusque dans ses failles, à l’image d’une mise en scène qui ose tout, même nous perdre.

Annotation :

Un Certain Regard

Palmarès officiel : Prix du jury Un Certain Regard

Mon palmarès :

Voici mon coup de cœur parmi les sorties de ce mercredi. Je reviendrai sur les autres dans peu de temps mais ce fut globalement une journée douloureuse.

Aride, mystique, exigeant, peu bavard, complexe, mélancolique, profond, ce conte rural à l’ouverture saisissante de beauté nous promène dans la nature galicienne, ses saisons, ses douleurs et cicatrices. Ou comment être ému par le regard d’une vache et Leonard Cohen... https://youtu.be/svitEEpI07E


Note de John 9 Mil : 6

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Un Certain Regard

Palmarès officiel :

Mon palmarès :

"Papicha", ou quand une superbe histoire vraie n'en est pas réellement une...

Cf critique


Note de John 9 Mil : 8