Carnet Cinéma 2014

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Pour être honnête, je m'attendais à bien pire. Même si ça ne casse pas trois pattes à un canard, c'est une petite comédie sympathique avec quelques moments amusants, parfait quand la motivation manque pour voir autre chose, mais ça n'ira pas plus loin.

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Sur le papier c'était plutôt intéressant, avec un casting bien gaulé, mais le résultat final est parfois très embarrassant, autant pour les personnes impliquées dans ce film que pour le spectateur. Je ne sais pas si c'était voulu ou non mais c'est plutôt raté quoiqu'il en soit.

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Premier cinéma de l'année, et petit coup de cœur pour ce petit indie flick qui se perd parfois à vouloir trop bien faire mais qui ne manque pas de générosité au niveau du script et des interprétations.

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Avec tous les échos que j'ai eus à son sujet, je m'attendais à encore plus de folie de la part du dernier Scorcèse, mais c'était déjà bien dingue. Trois heures menées tambour battant, dont les meilleurs moments n'ont pas à rougir face aux grands classiques du réalisateur.

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Un classique des soirées bibine entre amis réussies. Indiana Jones sous champignons magiques, Kurt Russell avec un bagou de fou et John Carpenter en roue libre, 1h40 d'amusement ininterrompu...

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Certainement pas un coup de maître, mais certaines séquences visent juste, et les stéréotypes gonflés à l'extrême permettent de faire ressortir quelques travers de notre société contemporaine. Et puis merde Julianne Moore quoi, cette femme est incroyable !

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J'en attendais un énième film indé sur le relation amoureuse entre une quirky et un weirdo, et même s'il y a un peu de cela, il y a aussi toute une entreprise de dynamitage du mythe de la Manic Pixie Dream Girl que je trouve admirable. Et puis il y a cette scène particulièrement excellente à 15 minutes de la fin, en fait j'aurais espéré que ce soit la véritable fin.

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Le premier était une excellente surprise et s'est avéré être un de mes films d'animation préférés de ces dernières années. La suite perd l'effet de nouveauté et est un peu plus sage (ou enfantine, selon le point de vue) mais reste un divertissement bien mené.

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Ce n'est pas forcément bien réalisé, le montage et la mise en scène sont déroutants au départ, mais alors quelle claque ! Un des meilleurs films de science-fiction de ces dernières années, qui tire son épingle du jeu en ne tombant pas dans les travers de la SF ostentatoire mais en se concentrant sur des notions plus humaines, sociales. De la vraie SF quoi.

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Une histoire d'amour qui n'en n'est pas vraiment une, qui m'a fait penser à Alabama Monroe avant l'heure, sur les difficultés de couple. Rien d'extrêmement novateur, mais le sujet est bien traité et la musique de Grizzly Bear, il ne m'en faut pas plus pour passer un bon moment.

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Un Biopic familial archi-classique, avec une photographie surannée et une musique de Thomas Newman, rien de nouveau sous les tropiques ; mais les interprétations sont excellentes (Emma Thompson en tête évidemment, mais les autres tirent aussi leur épingle du jeu), et le sujet est bien traité, sans apriori ou prise de position gênante.

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Peut-être le film ne méritait-il que 9/10 ? Je ne sais pas, tout ce dont je me souviens c'est que j'ai passé un de mes meilleurs moments de cinéma des dernières années, et que j'ai envie de le revoir au plus vite. Deux heures passées en compagnie de la voix de Scarlett Johansson et de Spike Jonze jouant avec mon cerveau, ça n'a pas de prix.

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Un Coen existentialiste, road-trip d'un loser magnifique qui n'est pas sans rappeler Barton Fink ou A Serious Man. Comme d'habitude quand les frangins se lancent dans cet exercice, le voyage est plus important, et quel voyage ! Mention spéciale pour la sublime photographie.

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Ah ah ah. Quelle immonde purge. Le seul truc qui 'sauve' le film c'est qu'à certains moments, quand il ne fait pas preuve d'un premier degré bas de plafond, l'ensemble est tellement crétin qu'il en devient divertissant. A part cela c'est un film de Kenneth Brannagh, donc tout ce que j'ai pu reprocher à Thor se retrouve amplifié ici, une torture.

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Joli petit drame que voilà, pas forcément le meilleur de la filmographie de Frears, mais très agréable. Quelques touches d'humour déplacé typiques du réalisateur, malheureusement le tout manque un peu de consistance, mais un très bon moment malgré tout.

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C'est con, je n'ai pas l'impression d'avoir profité de la séance autant que j'aurais dû. Faut dire qu'entre les bouffeurs de pop corn, les gamins insupportables, et le mec qui a trébuché sur mon sac en plein milieu, je n'ai pas eu l'occasion de me concentrer à fond sur le film. Reste un très beau film d'aventure, parfois brouillon, éparpillé, là où un peu plus de rigueur lui aurait permis de véhiculer son propos avec plus de justesse. Images sensationnelles cependant.

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J'avais envie de la revoir depuis longtemps... Je suis en train de me demander si ce n'est pas le film le plus emblématique des frères Coen, vu que tout ce qui fait le succès de leur cinéma se retrouve condensé dans ce film. Shut the fuck up Donnie!

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Plus je revois ce film, plus je l'apprécie. Drôle, touchant, particulièrement intelligent, j'ai l'impression de le découvrir à chaque visionnage, sensation unique et particulièrement délicieuse.

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Rétrospective Jonze histoire de célébrer Her, et je dois avouer que celui-ci supporte plutôt bien les ravages du temps. Visuellement, ça respire les années 1990 par toutes les pores, mais il y a cette loufoquerie si chère au cinéaste qui le rend vraiment attachant, quoique parfois un peu bancal.

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Pour un film adapté d'une pièce de théâtre c'est pas trop mal je trouve. Forcément la mise en scène et la cinématographie sont un peu plates, mais le script est ténu et les dialogues bien écrits. Une famille dysfonctionnelle à laquelle on peut facilement s'identifier, d'une manière ou d'une autre.

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Même si j'attends toujours le film de McQueen qui me fera tomber sur le cul, celui-ci est vraiment bien gaulé une fois de plus. Bémol pour la musique de Zimmer cependant, celui-ci est un peu plus hollywoodien que Hunger et Shame mais les violons étaient parfois de trop.

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Revu au cinéma en version 35mm originale, un véritable régal, comme toujours un retour en enfance pendant 90 minutes et l'envie de vivre dans une vieille maison au milieu de la campagne japonaise.

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Un film superbe, foutraque, optimiste, qui nous entraîne à chaque séquence vers des recoins inattendus. Vu de manière un peu ironique dans un train rempli de gamins australiens avec leurs parents, le contraste est saisissant.

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Sans doute pas le film du siècle, mais j'ai étrangement pris du plaisir à le revoir, même si celui-ci a engendré beaucoup de rejetons pas forcément tous aussi recommandables dans sa lignée. Le fait qu'il ait été l'un des premiers à jouer la carte de l'aventure estivale pour adolescents doit jouer en sa faveur je pense.

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Film un peu bizarre qui ne sait pas ce qu'il est ni où il va, mais bizarrement difficile de le blâmer pour ces raisons spécifiques. Je pense que le tout aurait pu être bien plus convaincant simplement avec un autre acteur principal.

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C'est la saison des biopics et autres "inspirés de faits réels", courage, on en a encore pour deux ou trois semaines grand maximum, après on sera tranquilles pour quelques mois. Celui-ci n'a rien de plus, rien de moins à offrir que les autres, mais ce qu'il fait, il le fait bien. Voilà.

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Une fois passées les vingt premières minutes où l'on a quelques difficultés à s'acclimater au combo Shakespeare avec des smartphones, le film démontre que l'oeuvre du Dramaturge avec un D majuscule reste intemporelle et traverse facilement les âges. Malgré cela ça reste une adaptation de Shakespeare sur grand écran, ça a déjà été fait des dizaines, voire des centaines de fois, et si la bande à Whedon s'en sort bien, rien n'aide le film à s'élever au-dessus des autres adaptations.

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Je peux facilement comprendre le bashing sur ce film, reste que pour ma part j'ai beaucoup aimé, et je me suis un peu retrouvé dans ce personnage de doux naïf un peu crétin campé par Paul Rudd. Même la fin carrément guimauve n'a pas suffi à me faire bouder mon plaisir.

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Ô surprise, je ne m'attendais à rien et au final c'était pas mal du tout, bien déjanté, un rythme effréné comme celui des cartoons d'antan, le tout va parfois même un peu trop vite mais on ne peut pas reprocher aux réalisateurs d'avoir voulu verser dans l'originalité.

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Un thriller politique un peu bateau qui se laisse regarder mais qui ne provoque aucun remous dans le genre. Heureusement, Eric Bana et Rebecca Hall assurent leur partition, et la fin, élément crucial de ce genre d'intrigue, est vraiment réussie, mais le film manque globalement de panache.