Carnet de bord 2020

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1er janvier (VF) - Rattrapage 2019
Reconstitution vrombissante et convaincante. Bale et Damon sont saisissants. Un peu long et très académique.

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7 janvier (VOST)
Portrait de famille contemplatif. Sobre et intéressant.

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19 janvier (VOST)
Adaptation avec le peps que l'on connait à Greta Gerwig, bien qu'un peu longue. Le récit casse les codes et dépoussière la société patriarcale. Casting assez remarquable. De très jolis plans, un montage efficace et un bel accompagnement musical. Moderne, sans en faire trop.

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23 janvier (VOST)
Certes, le scénario tombe dans quelques facilités très hollywoodiennes. 1917 reste selon-moi un film de guerre très honorable. La mise en scène est une prouesse, mais le récit peut aussi faire preuve de richesse.

Le simili plan-séquence n'est pas qu'un simple exercice de style. L'effacement de toute coupure ou ellipse plonge le spectateur au cœur de l'action (*excusez la banalité de cette phrase, mais elle a rarement été aussi à-propos*). Le rythme effréné et la proximité avec les protagonistes sont haletants. Le film se vit de manière assez palpitante. L'empathie avec les deux héros fonctionne assez vite.
Dans toute cette brutalité et cette crasse, la douce musique de Thomas Newman contraste tendrement (*comme une baignoire de pétales de roses sur le champ de bataille*).

Le périple des deux jeunes soldats (*acteurs prometteurs, inconnus au bataillon*) est semé d'incroyables péripéties et de rencontres marquantes. Au-delà de l'admirable combat contre l'adversité, cette fresque illustre de multiples folies de la guerre.
Tout semble se découdre au gré du parcours de la missive, dans l'urgence, sous la panique et la démente combativité.

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29 février (VOST) + 9 juin (VoD)
Dark Waters est de ces films retraçant une affaire d'état sous forme d'enquête, entre faux documentaire et biopic héroïque.
Dans la lignée de SPOTLIGHT ou LES HOMMES DU PRESIDENT, sur des sujets très différents, le récit est très renseigné et méticuleux. L'écriture est à la fois riche et rythmée, avec ce qu'il faut de didactique.
Dark Waters ne se contente pas de documenter. C'est une œuvre de fiction où le sens artistique est développé. La narration, le jeu d'acteurs, le montage, la photographie, la musique...sont autant d'éléments qui servent le propos avec raffinement . On entend dans la voix de Mark Ruffalo et la musique toute la sensibilité et la gravité du sujet. Les dialogues et les plans se répondent subtilement pour faire avancer l'histoire. Le tout se déroule dans une ambiance aussi pesante que captivante.

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2 septembre
Si dans la forme le scénario est plus que léger, le propos est cyniquement et parfaitement contemporain. Le casting nous éclate. Il manque la finesse des premiers films de Kervern et Délepine et l'esprit punk de Groland se délite. Portraits de vie bien tristes.

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8 septembre (VOST)
Scénario peu convaincant, exagérément alambiqué et sans originalité. Christopher Nolan se repose sur ses lauriers. Le film fonctionne comme un très bon divertissement n'ennuie pas plus qu'il ne marque.

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21 octobre (VOST)
Drunk est une expérience psycho-sociale très intéressante qui révèle les tréfonds de l'être humain. Une tragédie moderne, riche en amitié, en amour, en espoir et désespoir, qui nous rattrape tous quelque part.